Hier, j’ai passé l’après midi à l’École du Thé pour ma formation annuelle à la dégustation des darjeelings de printemps. En plus des modules classiques auxquels nous participons lors de notre arrivée dans l’entreprise et plus tard au gré des modules qui sont mis en place, nous effectuons tous les ans une dégustation des darjeelings de printemps et des thés verts primeurs japonais et chinois. Cela nous permet de bien les cerner, de les goûter l’un après l’autre et surtout de les comparer, de trouver leurs caractéristiques principales et leur petit plus, ce qui va faire le coup de coeur du client.
La dégustation des darjeelings est toujours la plus difficile pour moi. Déguster douze darjeelings de printemps à la suite, d’abord l’un après l’autre pour bien cerner les caractéristiques, les notes et la texture de chacun puis refaire la même chose mais beaucoup plus rapidement pour bien voir les différences, sans compter que pour certains, moins abordables à notre palais, on y retourne plusieurs fois… cela équivaut à boire une trentaine de tasses de darjeelings de printemps! Je m’en sort toujours plutôt bien pour les sept-huit premiers, le problème c’est les cinq-six derniers. Il y a un moment où le palais sature et surtout où la théine vient parasiter nos réflexes!Pas questions de s’endormir avant 1h ou 2h du matin après une telle dégustation… Mais ça tombait bien hier, puisque ma dégustation a été suivi du dîner de printemps, notre dîner annuel de la société…
Ces dégustations sont toujours très enrichissantes. Même si on goûte les thés au fur et à mesure de leur arrivée en boutique, la dégustation à l’École du Thé est toujours très différente, beaucoup plus difficile et plus poussée.On redécouvre souvent certains thés. Et ce fut encore le cas pour moi hier…
J’ai hâte d’y retourner au mois de juin lorsque les thés verts japonais et chinois seront enfin arrivés!