Je suis toujours en repos forcé, chez moi. Personne ne sait vraiment de quoi je souffre: je suis extrêmement fatiguée, j’ai eu de la fièvre durant trois jours, j’ai des ganglions énormes et extrêmement douloureux dans le cou, je suis faible, j’ai la tête qui me tourne dès que je fais un effort, mais toutes mes analyses sont bonnes. Je n’ai donc qu’un choix: me reposer…
Je dois avouer qu’entre mon travail – où les tensions sont nombreuses ces dernières semaines – et la préparation de mon mariage, je n’ai le temps de rien, je suis toujours stressée, j’ai toujours peur d’oublier quelque chose, je suis obligé de me mettre des alarmes à longueurs de temps pour ne rien oublier et je dors mal. Ce repos forcé ne peut donc que m’être bénéfique.
Et c’est avec joie, que ces derniers jours, je redécouvre le plaisir de ne rien faire, le plaisir de lire tranquillement, le plaisir de me promener sur la blogosphère littéraire, le plaisir de m’occuper de mes animaux… et surtout de faire la sieste dès que la fatigue se ressent.
Depuis deux jours, il fait très froid dehors. Je n’ai pas le droit de sortir. Hier, j’ai regardé tomber la neige. J’ai observé des mésanges bleues se poser sur mon balcon. Je bois du thé pour me réchauffer et je me blottis dans mon plaid sur le canapé. Je me suis lancée dans la lecture d’un pavé de plus de 600 pages hier soir: Le déclin de l’Empire Whiting de Richard Russo. Depuis le temps que je n’ai plus eu le courage de me lancer dans un tel pavé!
Arnaud est parti hier en Alsace. Il va passer quelques jours chez ces parents. Je me retrouve donc seule. Et je peux vivre tout doucement, à mon rythme…