Une matinée agitée

La fin de ma semaine aura été agitée.
Samedi matin, dans le métro, sur le chemin du travail, un petit malin n’a rien trouvé de plus drôle que de s’amuser à bloquer la fermeture des portes à chaque station.
Résultat: un chauffeur de plus en plus énervé qui a fini par hurler dans le micro de « lâcher les portes » – mais bien évidement, ce fut vain – et dix minutes de retard pour moi.
Voyant dangereusement arriver mon retard, j’ai d’ailleurs tout de suite appelé ma responsable pour la prévenir: « Ne t’inquiète pas, me dit-elle, on n’est pas près d’ouvrir la boutique, on a été cambriole cette nuit ».
Lorsque finalement j’arrive au travail, l’expert qui a relevé les empreintes vient de quitter la boutique – Et zut! J’ai loupé Grissom! – et la police arrive quelques minutes plus tard.
Entre le va-et-vient des uns et des autres, l’évaluation des dégâts, le nettoyage et le rangement, et l’attente d’une autorisation pour rouvrir la boutique au public, c’est toute la matinée qui est passée. Mais bon, on ne va pas se plaindre, parce que finalement les cambrioleurs auraient pu saccager toute la boutique, ce qu’ils se sont heureusement abstenus de faire!
Dans l’après-midi, en revenant du commissariat, ma responsable nous a rassuré: trois autres boutiques de la rue ont été cambriolées cette nuit-là… On s’est tout de suite senti moins seuls…
Les journées qui commencent comme ça, je ne sais pas pourquoi, mais je ne les aime pas!