Actuellement, la vie me paraît douce et calme. Je ne me suis encore jamais sentie aussi bien dans ma manière de vivre. Je suis vraiment sereine.
Pour beaucoup, études riment avec amusement. Mais pour quelqu’un qui est un tant soit peu méticuleux – et j’avoue je suis même un peu pointilleuse – les études restent stressantes et fatiguantes. Depuis que j’ai passé le bac – Ouh la! Ca fait loin! – je ne me souviens vraiment pas d’avoir eu un moment où je me suis dit « chouette, là je profite, je n’ai absolument rien à faire! ». Au contraire, les deux années de prépa m’ont plongé dans le boulot quasi 24h/24. J’y ai évidement également passé toutes mes vacances, même les grandes vacances qui ont servi la première année à lire les tonnes de bouquin au programme et la deuxième à réviser mes lacunes. Puis je me suis lancée dans ma licence, stressée parce que je ne connaissais rien au système universitaire, alors que les autres y avait déja passé deux ans. J’ai acheté des bouquins et je me suis plongée dans ce que je savais ne pas maîtriser suffisamment dès les vacances. Cette année de licence a été particulièrement stressante pour moi. Aucun contrôle, aucune possibilité de connaître son niveau ou de se situer par rapport aux autres avant les partiels de janvier. A peine ma licence obtenue, dès le mois de juin, je me suis plongé dans mon mémoire de master que je n’ai plus quitté jusqu’au mois de juin suivant. J’avoue, ça a été l’année peut être la moins stressante parce que je voyais l’avancement de mon travail et que je savais indéniablement ce que ça valait. On suivit deux années de préparation de concours desquelles je ne suis absolument pas sortie, même pendant les vacances scolaires où je n’ai même pas eu l’occasion de partir en vacances pour me changer les idées…
Et cette semaine, ça fait un mois que je bosse et je dis OUF! Je n’ai plus jamais ressenti ce poids que je ressentais invariablement année après année durant mes études. Je bosse la journée, je rentre le soir et je ne pense qu’à moi, à mon Lou, à mes petits Loulous et à mon ménage. Rien ne presse – ou presque – pas la peine de penser au prochain partiel, pas la peine de me torturer pour ce livre que je n’ai toujours pas lu, pas la peine de chercher midi à quatorze heures pour ce cours que j’ai loupé, pas la peine de réviser en avance ou d’essayer de prendre un minimum d’avance.
Je me sens bien dans cette nouvelle situation. Je profite d’autant plus des moments que je passe avec mon Chéri. J’ai beau être fatigué le soir en rentrant, je me sens bien et légère. Je prends le temps de vivre. Nous avons adopté une manière de vivre qui nous correspond tout à fait. Plus calme, plus reposante, on profite allègrement de nos petits moments de repos. Un livre à lire, un thé qui infuse doucement, quelques pâtisseries dans le four, une promenade sur le web, un après midi détente devant la télé, une ballade main dans la main, …
Je me sens légère et infiniment bien depuis quelques temps…