Les emmerdeurs

Il y a toujours quelque part, même quand on ne s’y attend plus, des EMMERDEURS! Trois ans qu’on vit à Nantes maintenant et jusqu’à aujourd’hui aucun problème avec les voisins. C’était trop beau pour être vrai!

Depuis presque deux mois, un de nos voisins qui a péniblement 10 m2 de jardin, fait du feu 2 à 3 fois par semaine pour brûler du bois pourri et humide de préférence et accessoirement un peu de plastique pour l’odeur… Et hier après midi, alors que le beau temps nous insistait à profiter de notre petit balcon – j’ai même bronzé un peu! – cet imbécile de vieux voisin n’a rien trouvé de plus intelligent à faire que d’allumer son gros feu qui pu. Pleine de bonne volonté et de compassion pour ces pauvres gens et leur jardin ridiculement immense, je suis descendu poliment demander à sa femme s’il était possible qu’ils remettent leur feu à plus tard étend donné que nous étions dimanche qu’il faisait beau, que tout le monde lézardait sur son balcon, et que de toute façon faire du feu à moins de 200 m d’habitation s’est interdit. La dame n’a rien voulu entendre arguant que oh pauvre d’eux ils ne savent pas quoi faire de leur vieux bois – la décheterie, lui ai-je répondu – et que de toute façon ça ne fait pas de bruit – j’adore le rapport à ma requête! – je suis parti déçue du manque de civisme de certaines personnes.

Deux heures plus tard, le feu battait son plein, une fumée blanche envahissait tout le quartier et j’ai du rentrer pour la bonne et simple raison que je commençais vraiment à avoir des nausées à cause de ces odeurs. Mon Lou en plein boulot s’énerve et décide d’aller leur faire une remarque – moins aimable sans doute que la mienne. Il revient en s’étend fait traité d’intolérant – trois fois par semaine depuis des mois ils font leur putain de feu! – et de  » les gens de l’Est sont intolérants s’est bien connu! ». Il était vert! Néanmoins le feu a continué de fumer toute l’après midi, sans pour autant être ravivé.

A 18h, c’est reparti. Fumée blanche dans tout le quartier et je suppose quelques morceaux de plastique pour la bonne odeur. J’ai fermé notre seule porte fenêtre de l’appart mais l’odeur était déja dedans. Impossible de prendre un repas du soir dans ces conditions. Je me sentais mal, Arnaud avait du mal à respirer. Au comble du désespoir, nous sommes redescendu leur demander d’éteindre leur feu. On a été traité de « jeunes emmerdeurs » et quand je lui ai dit que l’odeur de son feu me donnait la nausée et des maux de tête elle m’a répondu « vous devez être enceinte », « la fumée de bois, c’est bon pour la santé » m’a-t-elle rétorqué c’est pas comme la cigarette  » désolé je ne fume pas » ai-je répondu. Nous sommes donc parti sans avoir obtenu gain de cause en ayant demandé, supplié et re-supplié et s’être fait traiter de tous les noms.

Je suis révoltée. La moindre des politesse est de ne pas faire de feu le dimanche quand déja on en abuse en semaine! Les gens ont oublié tout civisme aujourd’hui. Et ce ne sont pas que les jeunes qui sont à blâmer, les vieux se sentent largement au-dessus des lois! On a du entendre au moins dix fois que de toute façon ce sont les jeunes qui foutent toujours le bordel et que eux ce sont des gentils qui font pas de bruit et qui nous respecte – j’y crois pas! Finalement, je n’aurai pas du être aussi gentil avec eux, j’aurai du leur dire ce que j’avais sur le coeur à ces vieux cons au lieu de quémander gentiment dans l’espoir d’obtenir l’extinction de ce putain de feu! Marre de cette incivilité!

Personnellement, je veille toujours à ne pas mettre la musique ou la télé trop fort, à ne pas prendre de douche ou de bain après 21h pour ne pas déranger, à rentrer discrètement chez moi après 22h, à ne gêner ni n’embêter personne! Si certains faisaient seulement le quart de ce que je fais ça serait déja bien! J’avais décidé d’appeler la mairie ce matin pour savoir ce que je peux faire dans ce genre de cas, et dans quel mesure faire du feu dans le centre-ville de Nantes est autorisé. Mais je n’ai pas que ça à faire, j’ai un concours moi, je glande pas toute la journée comme ces retraités!

Un jour, ma vengeance tombera…