Brownies aux noix

Hier dimanche, suite au superbe repas concocté par mon Lou – coco curry de porc au gingembre – je me suis décidé à nous refaire quelques douceurs – eh oui! les muffins au miel, au thym et au citron sont déja terminés. J’ai donc repris ma recette traditionnelle de brownies aux noix que je vous fait partager.

Ingrédients

  • 160 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 3 oeufs
  • 150 g de sucre
  • 200 g de chocolat
  • 100 g de noix décortiquées
  • 1 cuillère à café d’arôme vanille


Préparation

    • Cassez le chocolat en morceaux, mettez les morceaux dans une casserole avec quelques gouttes d’eau et laissez fondre à feu très doux.
    • Dans une jatte, mélangez le sucre et le beurre ramoli coupé en petit cube.
    • Ajoutez les trois oeufs et la farine.
    • Puis ajoutez le chocolat fondu, les noix et la vanille.
    • Enfournez 15 à 18 minutes thermostat 7.
    • Lorsque c’est cuit, laissez refroidir une dizaine de minutes et démoulez.

Brownies aux noix

  • Coupez  le gâteau en petit cube de 3 cm de côté environ.


Brownies aux noix

Dégustez tiède ou froid. C’est délicieux et si facile à faire!

Parce que je déprime…

Ca y’est, mon Lou a été retenu pour son stage de six mois au Bureau Veritas à Paris. Je suis contente pour lui, c’est sûr. Il y a des avantages: c’est un stage en entreprise qui pourra directement déboucher sur une embauche. Autre avantage: c’est à Paris et de nos jours tout ne tourne plus qu’autour de Paris donc c’est toujours bien d’avoir bossé et vécu à Paris. Mais personnellement, aujourd’hui, je ne vois que des inconvénients.

Pour ceux qui n’ont pas suivit jusqu’ici, ça fait trois ans qu’on vit ensemble à Nantes et son dernier stage de quatre mois en Allemagne (je ne l’ai vu qu’une fois par mois en moyenne) je l’ai très mal vécu (même si sur le coup ça a été). Alors je ne me vois pas du tout entrer dans une relation où l’on se voit une fois par semaine du vendredi soir tard dans la nuit au dimanche soir tôt dans la soirée. Ce genre de relation, c’est bien quand on débute une relation, qu’on a pas trop envie de s’engager, qu’on a envie de garder sa liberté et ce n’est absolument pas quelque chose dont j’ai envie. Moi j’ai besoin de lui, de vivre avec lui au jour le jour, de pouvoir compter sur lui à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Et ne me dite pas que je suis trop dépendante, lorsqu’on s’aime vraiment on est inévitablement dépendant.

Le souci, c’est aussi que cette situation de 6 mois au départ, ne sera pas temporaire. Elle risque de durer un moment encore. Moi, je suis personnellement coincée sur Nantes pour un an et demi au moins et au mieux, mais peut-être même pour 3 ou 4 ans. Depuis quelques mois, j’ai de plus en plus envie d’avoir une vraie vie, de gagner mon salaire, de sortir de cette vie d’étudiant, d’avoir un appart vraiment à nous (et pas les parents qui paient), de fonder une famille. J’y pense de plus en plus et je dirai même qu’il n’y a plus une journée où je n’y pense pas. J’ai envie de faire ma vie! Et c’est pas en vivant à 300 km l’un de l’autre, en ayant chacun son appart la semaine, qu’on va enfin arriver à construire quelque chose.

Il avait bien parlé de stages à l’Ecole Centrale de Nantes (inconvénient: aucune embauche possible à la sortie) mais depuis ses entretiens à Paris, je n’en entend plus du tout parler -pourtant les sujets avaient l’air de vraiment lui plaire. Sans doute est-il content d’avoir trouvé quelque chose – je le serai aussi à sa place… Il m’avait promis d’essayer de trouver un stage dans la région de Nantes et résultat, je suis certaine qu’il n’a même jamais contacté les entreprises de la région. Alors je suis déçue. Je me suis battue bec et ongle pour venir le rejoindre à Nantes. Essayer de trouver quelque chose dans la région, je dis juste au moins essayer,…

Alors voilà, je suis dans le flou sur le chemin que va prendre ma vie ces deux-trois prochaines années… et ça me fait peur. J’ai besoin de savoir où je vais et comment. Du côté sentimental, je doute vraiment de pouvoir supporter 6 mois complets et peut être plus en voyant mon Lou qu’une seule fois par semaine. Du côté professionnel, je désespère totalement de ma future profession de prof: je ne suis pas sûr du tout de réussir le concours cette année et je suis pas motivée du tout pour bosser. Et je déprime… (faut dire que le tout est lié)

PS: vous inquiétez pas trop quand même, je finirai bien par trouver une solution…