Mon thé du matin

Samedi après midi, je suis allée au Palais des Thés pour me trouver un nouveau thé pour le matin. On m’a très bien conseillé, puisque je l’ai trouvé très rapidement. Il s’agit d’un Earl Grey. Un Earl Grey du Yunnan, le Blue of London: l’association d’un thé noir du Yunnan et de bergamotte de Calabre.

Un petit déjeuner tonique, avec un parfum très fin. Juste ce qu’il faut pour réveiller les papilles et le reste du corps…

Mon thé du matin, le Blue of London

Muffins aux airelles

Hier après midi, je me suis attelée à mes fourneaux pour réaliser des muffins aux airelles. Voilà quelques temps que l’idée me trottait dans la tête, je n’attendais qu’un moment de calme pour m’y mettre.

Je vous fait partager la recette:

Ingrédients:


Ingrédients

  • 200 g de farine
  • 50 g de sucre
  • 50 g de beurre
  • 1 oeuf
  • 1 yaourt
  • 3 cuillères à soupe d’airelles
  • 50 g d’amande moulu
  • 1 cuillère à café d’arôme vanille
  • 1 sachet de levure
  • quelques amandes effilées pour la décoration

Préparation:

    • Mélanger l’oeuf, le sucre et le yaourt.
    • Y ajouter le beurre fondu, la farine et la levure, la vanille et les amandes; le mélange doit rester grumeleux
    • Y ajouter délicatement les airelles
    • Verser la préparation dans les moules à muffins (les remplir à 2/3)
    • Mettre une amande effilée sur chaque moule rempli
    • Enfourner 20 minutes thermostat 7.

Muffins aux airelles

Bilan de ma journée

Journée bien chargée.

Ce matin de 9h à 14h, Capes blanc d’histoire médiévale. Le sujet: le pouvoir de Dieu et le pouvoir du Basileus en Byzance. Je suis plutôt contente de moi. J’ai dit tout ce que j’avais à dire d’une manière bien structurée. Je suis confiante. On verra ce que pense le correcteur!

Cet après midi, une petite promenade au centre-ville. Je me suis acheté un thé pour le petit déjeuner ,mais je vous en parlerai dans un autre post, quand je l’aurai goûté. On a flâné dans divers magasins et on est allé manger une crèpe sucrée. Une crêpe banane-chocolat…Mmmmh!

Maintenant, c’est cocooning. Un bain en amoureux, une fondue au fromage, un bon film: voilà le programme de ce soir.

Demain, je vous proposerai ma recette de  muffins aux airelles – que je préparerai en début d’après midi.

Une belle journée

Aujourd’hui est une belle journée. Une journée d’hiver comme je les aime. Il fait bien froid, mais il y a un très beau soleil et – Ô Miracle – il ne pleut plus. Ca serait exactement le moment de profiter de l’air frais, de faire une belle promenade le long de l’Erdre, au bord de l’eau, toute emmitouflée dans ma doudoune, mon châle et mon chapeau… Ne manque plus que la neige.

Mais – Ô Désespoir – je dois réviser mon histoire médiévale. Il faut absolument que j’aille tenter un concours blanc demain matin pour voir où j’en suis! Alors la promenade devra attendre. Et je reste blottie dans mon plaid avec mes grosses chaussettes devant un bon thé fumant pour réviser…

J’y retourne…

Brownies aux noix

Hier dimanche, suite au superbe repas concocté par mon Lou – coco curry de porc au gingembre – je me suis décidé à nous refaire quelques douceurs – eh oui! les muffins au miel, au thym et au citron sont déja terminés. J’ai donc repris ma recette traditionnelle de brownies aux noix que je vous fait partager.

Ingrédients

  • 160 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 3 oeufs
  • 150 g de sucre
  • 200 g de chocolat
  • 100 g de noix décortiquées
  • 1 cuillère à café d’arôme vanille


Préparation

    • Cassez le chocolat en morceaux, mettez les morceaux dans une casserole avec quelques gouttes d’eau et laissez fondre à feu très doux.
    • Dans une jatte, mélangez le sucre et le beurre ramoli coupé en petit cube.
    • Ajoutez les trois oeufs et la farine.
    • Puis ajoutez le chocolat fondu, les noix et la vanille.
    • Enfournez 15 à 18 minutes thermostat 7.
    • Lorsque c’est cuit, laissez refroidir une dizaine de minutes et démoulez.

Brownies aux noix

  • Coupez  le gâteau en petit cube de 3 cm de côté environ.


Brownies aux noix

Dégustez tiède ou froid. C’est délicieux et si facile à faire!

Parce que je déprime…

Ca y’est, mon Lou a été retenu pour son stage de six mois au Bureau Veritas à Paris. Je suis contente pour lui, c’est sûr. Il y a des avantages: c’est un stage en entreprise qui pourra directement déboucher sur une embauche. Autre avantage: c’est à Paris et de nos jours tout ne tourne plus qu’autour de Paris donc c’est toujours bien d’avoir bossé et vécu à Paris. Mais personnellement, aujourd’hui, je ne vois que des inconvénients.

Pour ceux qui n’ont pas suivit jusqu’ici, ça fait trois ans qu’on vit ensemble à Nantes et son dernier stage de quatre mois en Allemagne (je ne l’ai vu qu’une fois par mois en moyenne) je l’ai très mal vécu (même si sur le coup ça a été). Alors je ne me vois pas du tout entrer dans une relation où l’on se voit une fois par semaine du vendredi soir tard dans la nuit au dimanche soir tôt dans la soirée. Ce genre de relation, c’est bien quand on débute une relation, qu’on a pas trop envie de s’engager, qu’on a envie de garder sa liberté et ce n’est absolument pas quelque chose dont j’ai envie. Moi j’ai besoin de lui, de vivre avec lui au jour le jour, de pouvoir compter sur lui à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Et ne me dite pas que je suis trop dépendante, lorsqu’on s’aime vraiment on est inévitablement dépendant.

Le souci, c’est aussi que cette situation de 6 mois au départ, ne sera pas temporaire. Elle risque de durer un moment encore. Moi, je suis personnellement coincée sur Nantes pour un an et demi au moins et au mieux, mais peut-être même pour 3 ou 4 ans. Depuis quelques mois, j’ai de plus en plus envie d’avoir une vraie vie, de gagner mon salaire, de sortir de cette vie d’étudiant, d’avoir un appart vraiment à nous (et pas les parents qui paient), de fonder une famille. J’y pense de plus en plus et je dirai même qu’il n’y a plus une journée où je n’y pense pas. J’ai envie de faire ma vie! Et c’est pas en vivant à 300 km l’un de l’autre, en ayant chacun son appart la semaine, qu’on va enfin arriver à construire quelque chose.

Il avait bien parlé de stages à l’Ecole Centrale de Nantes (inconvénient: aucune embauche possible à la sortie) mais depuis ses entretiens à Paris, je n’en entend plus du tout parler -pourtant les sujets avaient l’air de vraiment lui plaire. Sans doute est-il content d’avoir trouvé quelque chose – je le serai aussi à sa place… Il m’avait promis d’essayer de trouver un stage dans la région de Nantes et résultat, je suis certaine qu’il n’a même jamais contacté les entreprises de la région. Alors je suis déçue. Je me suis battue bec et ongle pour venir le rejoindre à Nantes. Essayer de trouver quelque chose dans la région, je dis juste au moins essayer,…

Alors voilà, je suis dans le flou sur le chemin que va prendre ma vie ces deux-trois prochaines années… et ça me fait peur. J’ai besoin de savoir où je vais et comment. Du côté sentimental, je doute vraiment de pouvoir supporter 6 mois complets et peut être plus en voyant mon Lou qu’une seule fois par semaine. Du côté professionnel, je désespère totalement de ma future profession de prof: je ne suis pas sûr du tout de réussir le concours cette année et je suis pas motivée du tout pour bosser. Et je déprime… (faut dire que le tout est lié)

PS: vous inquiétez pas trop quand même, je finirai bien par trouver une solution…

Encore du thé…

Samedi après midi, nous sommes allés nous promener en ville et en revenant à l’appartement, nous avons craqué devant le Palais des Thés. J’avais très envie de m’acheter de nouveaux thés – je commence à me lasser des thés épicés – et j’ai convaincu mon Lou de se laisser tenter.

J’ai donc choisi un thé fruité qui correspond tout à fait à mon humeur du moment. Le thé du Hammam est un thé vert parfumé avec de la pulpe de datte verte, de la fleur d’oranger, de la rose et des fruits rouges, inspiré d’une recette traditionnelle turque. Le plus, c’est qu’il est aussi bon chaud que froid et très désaltérant. C’est un thé qui peut se boire tout au long de la journée. J’adore!

Nous avons également choisi le thé des Moines. C’est un thé inspiré d’une recette ancestrale élaborée dans un monastère tibétain, c’est un mélange de thé vert et de thé noir avec dix plantes et fleurs différentes aux notes  très fleurie. J’aime beaucoup aussi.

Deux nouveaux thés

Le suivant se sera un thé en vrac pour mon petit déj’…

Encore des bougies…

Hier, Arnaud a insisté pour que l’on refasse des bougies tous les deux en amoureux… Dans l’après midi, nous sommes donc allés rechercher des mèches et des photophores pour faire de nouvelles bougies. Nous sommes passés par notre parafinerie préférée du passage Pommeraye pour trouver de la mèche. Ensuite direction Maison du Monde pour trouver un photophore qui puisse accueillir la cire. On a craqué sur une flûte à champagne peint main dans les tons dorés et orangés.

Le matériel pour préparer notre bougie

Dans la soirée, nous nous sommes donc remis au travail. Le temps de préparer tout le matériel et de faire fondre la cire et nous voila près à nous casser la tête pour faire tenir la mèche. La solution est finalement trouvée avec une pince à linge.

Technique pour retenir la mèche

Le résultat est très convainquant et original.

La bougie réalisée

Pour la recette, voir mon précédent post.

Une soirée au cinéma

Hier soir, mon Lou et moi, nous sommes enfin décidés à sortir de notre petit nid douillet et avons affronté la pluie et le vent pour aller au cinéma.

Nous allons toujours au cinéma au centre ville, c’est le plus proche de chez nous: un quart d’heure à pied et hop ! on y est. Sauf qu’hier, on était littéralement trempé le temps d’y arriver. Si j’avais vu qu’il pleuvait autant, je ne me serai jamais décidé à sortir de l’appart!

Mais bon, on a pas regretté… Nous sommes allés voir Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat. J’aime beaucoup les films historiques et là, en plus il traitait plus où moins de mon sujet d’histoire contemporaine, alors on a pas hésité. Et puis, c’est un film français intéressant pour une fois, on allait pas louper ça!

Le film m’a beaucoup plu. Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme d’Eugène Leroy. Le personnage de Jacquou, joué par Léo Legrand lorsqu’il est jeune puis Gaspard Uliell, est particulièrement attachant. On entre rapidement dans le film. Le film retrace bien la violence de la vie des pauvres paysans au début du XIXème siècle. Le sort de Jacquou nous émeut. On s’attache à son destin et finalement jusqu’à la dernière minute on doute de son avenir: va-t-il finalement mourir ou vivre?
Jacquou, un héro anonyme ou presque, témoin d’un autre temps.

Un film a voir absolument si vous aimez les fresques historiques et/ou les histoires de héros pas comme les autres.

Des bougies…

Dans la soirée, il m’est venu l’idée de réaliser des bougies moi-même. Depuis trois mois, nous collectionnions les restes de bougies – il faut dire qu’on en consomme plus de quatre par mois, trois au moins brûlent tous les soirs sur notre table – et j’avais trouvé des mèches pour essayer.

En fait, c’est tout simple. Je vous explique:

Matériel:

  • Une casserole
  • Des restes de bougies en quantité suffisante
  • Des mèches
  • Des photophores ou des pots de yaourt en plastique

Elaboration:

  • Réduire les restes de bougies – elles peuvent être parfumées – en petites morceaux.
  • Les faire chauffer à feu très doux – la cire ne doit surtout jamais bouillir – jusqu’à obtenir une cire liquide homogène. Vous pouvez les faire chauffer au bain marie si vous craignez pour votre casserole mais en fait elle ne risque rien il suffit de refaire figer la cire et de nettoyer la casserole.
  • Placer la mèche dans le photophore ou dans le pot de yaourt
  • Verser la cire liquide en maintenant la mèche bien droite
  • Laisser refroidir quelques heures (au moins trois heures)
  • Si vous avez mis votre cire dans des pots de yaourt vous pouvez ensuite la retirer

La réalisation est simple et rapide.