Réduction du temps de travail

Je vous en avais parlé là-bas, mais décidément un temps complet avec des horaires décalés entre mari et femme peut vous rendre la vie impossible. J’ai donc demandé un 80% dans le cadre d’un congé parental.

La réaction de mes boss ne s’est pas fait attendre: « Mais vous ne nous avez jamais parlé de cette réduction de votre temps de travail auparavant! » Bien évidement puisque la décision a été prise durant notre séjour au Japon. Soit dit en passant c’est chouette les vacances, Papa Lou et moi retrouvons enfin le temps de discuter de choses essentielles!

S’en est suivi un grand vide…

Un mois d’attente pour qu’on me propose enfin un compromis. Le non-travail du dimanche a eu beaucoup de mal à passer. Mais il était essentiel pour moi. C’est lui qui nous permettra de trouver un nouvel équilibre familial.

Mais cette fois, ça y est. Dès cet été, je pourrai profiter de mes dimanches en famille, je continuerai d’apprécier les lundis en tête à tête avec Little Miss Sunshine et je profiterai du mercredi pour m’occuper de moi et de mon ménage…

Un grand bol d’air dans notre organisation minutée en attendant le départ

Horaires décalés et rythme de travail

Notre départ est prévu pour la fin de l’année. En attendant, il me faut continuer à travailler, à gagner ma vie. La vie parisienne est bien trop chère pour nous permettre de vivre d’un seul salaire. Et pourtant, cette vie me pèse de plus en plus. L’ambiance est bonne au travail dans l’équipe, mais la charge de travail dû au manque de personnel se fait de plus en plus sentir. Les heures supplémentaires, les journées complètes se multiplient. Sans compter la fatigue le soir en rentrant quand j’ai à peine la force de câliner ma fille quelques minutes avant de la coucher…

Ce n’est pas cette vie que j’avais imaginé pour mon bébé. Avec Papa Lou, on s’organise comme on peut. Et on s’en sort plutôt pas mal étant donné les circonstances. Mais le travail en horaire décalé, pour des jeunes parents, c’est l’enfer! Papa Lou a des horaires de bureau « classiques », et moi je travaille en équipe et tout le week-end. Une ou deux journées par mois au maximum en famille, ce n’est pas suffisant. Little Miss Sunshine nous l’a bien fait sentir au Japon. Je ne l’ai jamais vu aussi radieuse que durant ce temps que nous avons passé juste tous les trois.

Little Miss Sunshine sent bien que je ne suis pas à l’aise avec ma situation actuelle. Depuis notre retour du Japon, elle hurle tout ce qu’elle peut quand je la dépose chez la Nounou – avec qui ça se passe d’ailleurs très bien en-dehors de ce moment précis. J’ai beau lui parler, lui expliquer, rien n’y fait. Elle doit sentir mon flottement, mon envie profonde de rester avec elle et de profiter au maximum de ses jeunes années

Alors nous avons pris une décision. Une décision que je n’aurai pas pensé prendre compte tenu de notre départ. Mais le rythme devient beaucoup trop pénible pour attendre encore… Je viens de demander un congé parental à temps partiel pour ne faire que 80% et gagner une journée pour nous. J’ai demandé à ne plus travailler les dimanches pour passer du temps avec mon mari et ma fille.

Je ne sais pas comment va réagir mon employeur. Je ne sais pas comment ça va se passer. Seront-ils conciliant? J’en doute. J’espère qu’ils sauront me proposer une solution qui soit acceptable pour les deux parties….

Mais rien n’est gagné d’avance…

Irrégulier

Depuis ce début de mois d’août, c’est l’irrégularité qui prime dans mon emploi du temps. Comme je reste disponible tout le mois d’août pour travailler -nous ne prenons nos vacances qu’au mois de septembre -, je rattrape un peu les horaires de tout le monde.
Résultat, je suis fatiguée et complètement décalée. J’en ai perdu mes lundis et mes mardis de repos, au profit de jours sans aucun rapport. Une fois un vendredi, une autre fois un mercredi et un jeudi… En plus, je me retrouve à ne faire quasiment que des fermetures et je ne rentre plus avant 21h le soir. J’ai beaucoup de mal à m’organiser, à me trouver du temps pour moi, à profiter de cet été…
J’avais des tas de projets, des tas d’envie pour cet été et pour profiter en parallèle de ma grossesse, et pourtant rien ne s’est vraiment déroulé comme prévu.
Mais bientôt, à la fin de ce mois, avec le retour des uns et des autres, tout rentrera dans l’ordre. Et il nous restera nos vacances à la fin du mois de septembre pour nous reposer et enfin en profiter!

Inventaire

La fin du mois de juillet a été très occupé pour moi, notamment en ce qui concerne mon boulot. En effet, depuis mon changement de poste fin de l’année dernière, je suis entre autre responsable de la gestion des stocks de la boutique. Et la période estivale est pour moi la période de l’inventaire.

Depuis plusieurs mois déjà, je m’attèle à faire diminuer nos stocks et je suis plutôt satisfaite de mon nouveau système de gestion de stock puisqu’il a permis à notre boutique d’être la boutique du réseau qui a le stock le plus raisonnable proportionnellement à nos ventes.

Le mois de juillet a donc été le mois de la préparation de l’inventaire. Nous avons échelonné notre travail sur plusieurs jours, puisque nous avons plusieurs réserves. Et tout le monde a été mis à contribution. Le dernier jour de l’inventaire, la boutique était fermée comme tous les ans. Il ne nous restait plus que la boutique en elle-même à inventorier. Et tout c’est très bien passé…

Il faut tout de même que je précise, qu’étant donné la période, je suis aussi entrain de travailler sur les futures commandes de Noël. Car la plus grosse période de l’année pour moi va arriver bien plus vite que prévu 😉

Thé et grossesse

Depuis que je suis enceinte, j’entends souvent la même question: « Comment tu fais pour le thé maintenant? ».

Certains d’entre vous le savent déjà, d’autres non, je travaille depuis plusieurs années dans une maison de thé. Alors pas question pour moi d’arrêter de consommer du thé puisque sans dégustation pas de vente possible. Habituellement, je dois bien dire que j’exagère, je bois énormément de thé au courant de la journée – de l’ordre de 2l par jour. Et avec le début de ma grossesse, j’ai été confronté à un problème auquel je n’aurai jamais pensé être confronté: une anémie.

Thé et grossesse

Car contrairement à ce que l’on croit, ce n’est absolument pas à cause de la théine que l’on déconseille souvent le thé au cours d’une grossesse, mais bien à cause du risque d’anémie. Je précise tout de même ma pensée en ce qui concerne la théine. Si on a l’habitude de boire du thé régulièrement, ce n’est pas une tasse ou deux qui vont faire une différence en terme de théine. Par contre, si on a aucunement l’habitude de consommer du thé, il est bien évident que d’en commencer au cours d’une grossesse n’est pas forcément recommandé.

J’en reviens donc au thé et au fer. En effet, les deux ne font pas forcément bon ménage. Le thé n’empêche pas l’assimilation du fer, mais le fer étant déjà difficile à assimiler par notre corps, la consommation de thé n’aide pas. Dès que j’ai su que j’étais enceinte, j’en ai parlé à mon médecin. En effet, les thés de printemps étaient en train d’arriver en boutique et il n’était pas question pour moi de ne pas pouvoir les déguster. Contrairement à ce que je pensais, mon médecin a été très attentif à mon problème et c’est bien renseigné sur le sujet. Il faut dire que les études sont nombreuses et que je m’étais déja bien renseigné sur le sujet, mais je voulais tout de même avoir un avis médical. Selon lui, la seule précaution à prendre pour moi était de ne pas prendre mon traitement pour le fer en parallèle d’une tasse de thé.

Par acquis de conscience, je dois bien avouer que j’ai diminué ma consommation de thés. Mon thé du petit déjeuner étant indispensable au bon démarrage de ma journée, j’ai décidé de ne plus boire du thé à tors et à travers en boutique, mais de ne prendre une tasse que lorsque le thé en question me faisait vraiment envie. J’évitais autant que possible de prendre du thé entre 11h et 13h et prenais donc mon traitement à ce moment-là.

Au bout d’un mois, tout est rentré dans l’ordre. Plus d’anémie en vue. Et j’avoue que depuis, ma consommation de thé  a à nouveau augmenté…

Coup de fatigue

Les semaines passent vite ces derniers temps. Mon travail me prend beaucoup de temps. Heures supplémentaires, réunions entre managers, préparation des entretiens de toute l’équipe, préparation des commandes de Noël 2011… D’autant plus que je suis très fatiguée et que j’ai vraiment besoin de repos en ce moment.

Alors mes jours de repos, je les passe dans le calme. Sur mon balcon à siroter du thé glacé. Sur mon canapé à visionner cent fois la saison 1 de Glee. Dans quelques semaines, nous aurons une semaine de vacances. Nous ne savons pas encore exactement où nous allons partir car notre projet initial tombe à l’eau. Mais nous sommes en pleine réflexion. Des tas de destinations nous intéressent…

Ce début de semaine a été assez atypique. Je l’ai en grande partie passée toute seule. En effet, Arnaud est parti en déplacement à Madrid pour quelques jours. Mais le voilà enfin de retour depuis cette nuit. Alors la semaine va pouvoir reprendre son cours normal…

Les Pu Er

Hier, j’ai passé la matinée à l’Ecole du Thé. J’ai eu la chance d’avoir une formation sur les Pu Er. Comme à chaque fois, après un petit tour de table pour se présenter – il faut dire que nos camarades des boutiques de provinces nous rejoignent à Paris depuis peu -, la formation a pu débuter.

D’abord, nous avons retracé l’histoire du Pu Er, depuis la dynastie des Tang et jusqu’à nos jours. Le Pu Er, ou thé sombre, est un thé exclusivement produit dans le Yunnan et notamment dans la province du Xishuangbanna. Pu Er est en fait le nom d’une ville situé sur la route du thé et des chevaux reliant le Yunnan et le Tibet. Puis nous avons revu les étapes de fabrication d’un Pu Er cru et d’un Pu Er cuit.

Enfin, nous avons dégusté une grande partie des Pu Er que nous avons actuellement en magasin. La dégustation a été assez difficile puisque quel que soit le Pu Er dégusté, on reste dans un univers aromatique très proche: des notes sous bois et champignon essentiellement même si les nuances peuvent être nombreuses. Nous les avons d’abord dégusté séparément, puis les uns à la suite des autres afin de voir les notes qui font la différence.

Cette matinée a encore une fois été très enrichissante. Maintenant, il va falloir que je sois patiente jusqu’à la prochaine formation…

Reprendre son souffle

Je profite encore du beau temps pour prendre ma pause dans les parcs du Marais.

Un sandwich, un jus de fruits et quelques fruits secs accompagnent ma lecture, mi-ombre, mi-soleil… Et les cris des enfants qui profitent encore avant la rentrée des classes…

Une pause qui me permet de reprendre mon souffle tout doucement avant de retourner travailler…

Exil…

Durant une semaine, je suis en remplacement dans une autre boutique parisienne, tout à coté de la tour Montparnasse…

Et c’est sous un ciel gris, lourd et pluvieux que j’y ai passé ma première journée…

Douceur de vivre…

Actuellement, la vie me paraît douce et calme. Je ne me suis encore jamais sentie aussi bien dans ma manière de vivre. Je suis vraiment sereine.

Pour beaucoup, études riment avec amusement. Mais pour quelqu’un qui est un tant soit peu méticuleux – et j’avoue je suis même un peu pointilleuse – les études restent stressantes et fatiguantes. Depuis que j’ai passé le bac – Ouh la! Ca fait loin! – je ne me souviens vraiment pas d’avoir eu un moment où je me suis dit « chouette, là je profite, je n’ai absolument rien à faire! ». Au contraire, les deux années de prépa m’ont plongé dans le boulot quasi 24h/24. J’y ai évidement également passé toutes mes vacances, même les grandes vacances qui ont servi la première année à lire les tonnes de bouquin au programme et la deuxième à réviser mes lacunes. Puis je me suis lancée dans ma licence, stressée parce que je ne connaissais rien au système universitaire, alors que les autres y avait déja passé deux ans. J’ai acheté des bouquins et je me suis plongée dans ce que je savais ne pas maîtriser suffisamment dès les vacances. Cette année de licence a été particulièrement stressante pour moi. Aucun contrôle, aucune possibilité de connaître son niveau ou de se situer par rapport aux autres avant les partiels de janvier. A peine ma licence obtenue, dès le mois de juin, je me suis plongé dans mon mémoire de master que je n’ai plus quitté jusqu’au mois de juin suivant. J’avoue, ça a été l’année peut être la moins stressante parce que je voyais l’avancement de mon travail et que je savais indéniablement ce que ça valait. On suivit deux années de préparation de concours desquelles je ne suis absolument pas sortie, même pendant les vacances scolaires où je n’ai même pas eu l’occasion de partir en vacances pour me changer les idées…

Et cette semaine, ça fait un mois que je bosse et je dis OUF! Je n’ai plus jamais ressenti ce poids que je ressentais invariablement année après année durant mes études. Je bosse la journée, je rentre le soir et je ne pense qu’à moi, à mon Lou, à mes petits Loulous et à mon ménage. Rien ne presse – ou presque – pas la peine de penser au prochain partiel, pas la peine de me torturer pour ce livre que je n’ai toujours pas lu, pas la peine de chercher midi à quatorze heures pour ce cours que j’ai loupé, pas la peine de réviser en avance ou d’essayer de prendre un minimum d’avance.

Je me sens bien dans cette nouvelle situation. Je profite d’autant plus des moments que je passe avec mon Chéri. J’ai beau être fatigué le soir en rentrant, je me sens bien et légère. Je prends le temps de vivre. Nous avons adopté une manière de vivre qui nous correspond tout à fait. Plus calme, plus reposante, on profite allègrement de nos petits moments de repos. Un livre à lire, un thé qui infuse doucement, quelques pâtisseries dans le four, une promenade sur le web, un après midi détente devant la télé, une ballade main dans la main, …

Je me sens légère et infiniment bien depuis quelques temps…