[Défi] Réduire notre impact sur le climat #2

Je continue donc le défi On est prêt avec beaucoup de plaisir et en espérant trouver de nouvelles idées à mettre en place pour réduire notre impact sur l’environnement. Les cinq premiers défi à remplir sont là-bas. C’est parti pour les sept défis de cette semaine!

Défi 5: J’éteins la veille de mes appareils

Je dois bien avouer que je suis mauvaise à ce défi. Nous coupons l’électricité de tous les appareils lorsque nous partons en vacances, mais c’est assez rare en dehors de ça. La télévision, les ordinateurs et les chargeurs de téléphones portables en particulier sont branchés en continu. Les chargeurs des téléphones étant sur une rallonge, j’ai pris l’habitude de l’éteindre depuis quelques soirs. Je vais changer la prise de la télévision également pour que je puisse facilement éteindre la multi-prise le soir. C’est un réflexe à prendre, mais ça vaut le coup!

Défi 6: Je colle un stop pub sur ma boite aux lettres

Nous vivons dans un immeuble en Chine, et je dois bien dire que c’est extrêmement rare de trouver de la publicité dans notre boîte aux lettres. Evidement, le lendemain de ce défi, il y avait pour la première fois depuis des mois, un magazine et un papier de pub dans ma boite aux lettres! Ca fait bien longtemps que je refuse systématiquement les publicités que l’on distribue dans la rue.

Défi 7: Je fais du tri sélectif et du lombricompost

Vivant en Chine, c’est déja difficile de faire du tri. En effet, ce n’est pas à notre niveau que ça se passe, mais une fois que les poubelles sont sorties en vrac que des gens se pressent pour les trier, notamment le carton, le polystyrène et le matériel informatique. J’ai d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet sur IGTV. J’essaie déja de faire comprendre à Ayi de ne pas tout mettre systématiquement dans le même sac poubelle, de descendre le carton à part… Bref, ça ne date que de 2010 que les poubelles soient mises dans des sacs en plastiques et non pas simplement jetés dans la rue en Chine, donc on est encore loin du compte. Mais Shanghai est entrain d’entrer dans une phase plus importante de tri et car elle se veut la première ville de Chine a pratiquer vraiment le tri sélectif!

Je sais que le lombricompost existe à Shanghai, grâce à un groupe d’expats qui l’a mis en place. Mais je ne vois pas ce qu’on fait du compost ainsi obtenu dans une ville où l’on vit dans des appartements et qu’on a aucun moyen de l’utiliser.  Qu’en fait-on par la suite? Je suis par contre convaincu que si nous habitions en France et avions notre jardin, nous aurions déja sauté le pas!

Défi 8: Je cuisine un bon plat avec mes restes

C’est quelque chose que nous faisons systématiquement. C’est assez rare que l’on jette de la nourriture. Toute la cuisine chinoise que nous ne terminons pas est mangée les soirs par Ayi, qui mange chez nous tous les soirs, mais seulement deux fois par semaine avec nous – elle part avant le dîner. Les restes des plats que je prépare sont congelés et réutilisés. Vous pouvez d’ailleurs souvent voir passer nos recettes de restes dans nos menus de la semaine.

Défi 9: Aujourd’hui, je n’achète rien de neuf

Ceci n’était pas un défi difficile. Nous achetons rarement des biens matériels. Nos achats se cantonnent essentiellement à l’alimentaire. C’est rare que nous nous offrons autre chose.

Ce que nous achetons le plus en dehors de l’alimentation, c’est le thé et les ustensiles pour boire le thé. Mais ce sont principalement des achats en direct du producteur ou du potier, pour valoriser au maximum le savoir-faire de ces personnes, ou l’achat d’antiquité et donc de seconde main.

Depuis que nous vivons en Chine, l’autre poste d’achat régulier, c’est le matériel pédagogique ou le matériel pour fabriquer du matériel pédagogique. Je ne me limite que peu pour cela. Mais j’utilise tout mon matériel au moins deux fois, pour Little Miss Sunshine puis Little Smiling Buddha et je garde le tout pour notre futur troisième bébé.

Enfin, nous ne nous limitons que peu dans l’achat de livres. C’est quelque chose qui nous procure à tous un grand plaisir… Mais nous n’en achetons qu’à l’été et à Noël pour nos retours en France, le plus souvent c’est un mélange de livres d’occasion et de livres neufs.

Défi 10: Je consomme des légumes bio, locaux et de saison.

Encore un défi pas évident en Chine. Le bio n’existe quasiment pas et le peu qui existe est souvent à un prix exorbitant. Nous avons certains produits de base que nous trouvons et que nous nous efforçons d’acheter systématiquement bio: la farine, le riz, le lait. Pour le reste, c’est plus compliqué. J’achète de temps à autre des légumes bio quand l’occasion se présente.

Par contre, nous nous efforçons de manger de saison, même ici. Les saisons ici sont différentes et plus étendues de celles que nous connaissons en Europe, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, mais Ayi ne cuisine que de saison. Pour le local, si on achète sur les marchés chinois, c’est le cas la majeure partie du temps. Si on achète en grande surface, c’est plus difficile à savoir et moins souvent le cas… On fait un mélange des deux: marché chinois et donc local, et grande surface pour des produits plus « contrôlé » ou « bio ».

Défi 11: Je prévois un cadeau maison ou d’occasion pour Noël.

Depuis, plusieurs années, nous glissons un cadeau fait-main dans nos cadeaux de Noël et nous limitons au maximum les achats à cette période – surtout pour nous et nos enfants. Ce n’est pas forcément évident, mais nous faisons chaque année des petits pas supplémentaires. L’an dernier nous avons ainsi construit notre sapin de Noël en bois; dont nous sommes très très fiers! Par contre, je n’ai pas le réflexe d’acheter en seconde main pour les jouets ou les cadeaux en tout cas, je n’arrive pas à sauter le pas, mais je le fais très régulièrement pour les livres.

Nous avons encore de grands efforts à fournir, mais petits à petits, on avance…

C’est parti pour une nouvelle semaine de défi. Alors, vous êtes prêts? 

[Défi] Réduire notre impact sur le climat

Depuis le 15 novembre, je participe au défi de On est prêt. Ce défi nous permet chaque jour durant un mois – jusqu’au 15 décembre – de mener des actions simples et de prendre des décisions et des bonnes habitudes à plus long terme pour réduire notre impact sur l’environnement.

Dans la famille Kangourou, on n’en parle pas beaucoup, mais à notre échelle, depuis la naissance de Little Miss Sunshine – il y a 7 ans – nous faisons notre part de colibri. D’année en année un peu plus.

Nous avons commencé par prendre conscience de l’impact des produits chimiques sur notre corps, durant ma grossesse et ensuite avec l’eczéma de Little Miss Sunshine que nous n’avons réussi à soigner qu’en utilisant uniquement des produits naturels et plus aucun produit chimique dans notre vie de tous les jours – savon, shampoing, lessive, couches,… J’avais écrit un article à ce sujet juste avant de quitter la France.

Ensuite, à travers notre alimentation à partir de la diversification de notre grande. Quand nous vivions à Paris, nous nous efforcions de consommer local le plus souvent, d’acheter chez des commerçants de proximité autant que possible et de consommer bio quand c’était possible. Nous avons fini par n’utiliser les grandes surfaces que pour acheter des produits tels que le papier toilette. 

Depuis que nous sommes en Chine, notre consommation de produits bio à largement chuté. Difficile de manger bio ici. Ce sont des produits qui n’existent quasiment pas. Mais quand nous en trouvons, c’est ce que nous privilégions, notamment pour les produits les plus consommer lait – mais le lait venant d’Europe l’impact écologique pose également question -, farine, riz, … Dans un même temps, nous préparons tout nos plats maison et nous n’achetons plus aucun « produit fini » ou alors à de très rares occasions.

Nous avons réussi à maintenir notre non-consommation de produits chimiques en continuant d’acheter nos produits naturels essentiels – savon, shampoing et dentifrice – en France et en faisant des stocks que nous emmenons dans les valises. Sauf pour la lessive. J’avais dans l’idée de faire des produits moi-même, mais même si on a accès à une partie du catalogue d’aroma-zone par exemple en Chine, je n’ai pas encore trouvé tout le nécessaire.

Par contre, nous avons pris conscience de l’importance des déchets que nous générons. Dans un pays qui ne se met que tout doucement au tri, l’impact est énorme et la difficulté de réduire nos déchets énorme. Nous essayons de réutiliser un maximum de choses – carton, papier,… -, de privilégier les produits en bocaux de verre si nous devons faire un choix, d’acheter des recharges quand elles existent – ce qui est vraiment exceptionnellement rare ici -, et puis nous avons pris quelques habitudes: les sacs réutilisables – pas automatiques ici – les gourdes en inox et en verre, nous avons une consommation raisonnée – pas d’achats impulsifs, on réfléchi toujours à son utilisation effective. Bref, on essaie de faire des petits pas, progressivement… 

Alors je me suis dit que ce défi pouvait nous aider encore un peu dans notre démarche. Et jusqu’à présent je suis plutôt contente de constater que les premiers défis sont des choses que nous faisons depuis longtemps… sauf le premier!

Défi 1: Je supprime mes vieux mails

Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu. Il faut savoir que ma boite mail est une boite gmail que je n’ai jamais changé car je la trouve extrèmement pratique mais qu’en Chine, gmail est inaccessible. Donc je dois utiliser un VPN pour accéder à mes mails. Ce que je fais tous les jours, mais autant j’arrive à consulter et répondre à mes mails, autant je n’ai ni la patience – de recharger dix fois le VPN – ni le réflexe d’effacer mes anciens mails. Je le fais tout de même une fois par an à l’été quand je suis en France habituellement. J’ai réussi en quelques jours à passer de plus de 1500 mails à moins de 500. C’est déja une bonne chose et je vais continuer sur cette voie.

J’en ai profité pour effacer tous mes anciens messages sur mon téléphone et faire le tri dans mes contacts également. Je vais faire la même chose dans les jours à venir sur les réseaux sociaux 😉

Défi 2: Je m’équipe d’une gourde en inox

Depuis que nous vivons en Chine les enfants ont leur gourde en inox et nous notre gourde en verre. Nous ne consommons jamais de café à emporter et exceptionnellement un thé à emporter – peut être deux fois par an. Mais nous avons pris l’habitude de le faire pour l’eau des enfants et pour notre thé que nous préparons à la maison avant de partir.

Défi 3: Je me déplace sans mon véhicule et je favorise la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.

Nous n’avons pas de voiture en Chine. Nous utilisons le taxi une fois par semaine pour nous rendre dans un quartier plus éloigner du nôtre dans la petite maison de thé de nos amis et pour faire nos courses – le quartier est le même. Je me déplace à quasi 100% en vélo si je suis seule ou avec un seul enfant. Je me déplace le plus souvent en bus ou en métro si j’ai les deux enfants avec moi. Papa Lou se déplace à vélo ou en transport au commun pour se rendre quotidiennement au travail.

Défi 4: Je tri mes habits et je fais que ceux qui sont inutilisés soient ré-utilisés ou recyclés. 

Je trie les habits à chaque changement de saison. Nous en achetons très peu. Ceux des enfants sont offert par les grands-parents à quasiment 100%, je complète quand quelque chose nous manque avec le strict nécessaire. Pour moi, j’achète quelques vêtements lors de mes retours en France – souvent un ou deux pantalons et quelques hauts ainsi que des t-shirt originaux sur Redbubble – rien d’écologique mais le fait d’avoir de jolis décors d’artistes divers et variés me plait énormément – et puis sinon je complète avec le strict nécessaire en Chine. Papa Lou fait faire ses costumes et chemises pour le travail sur mesure ici en Chine au compte goutte quand c’est nécessaire et achète quelques T-shirt comme moi sur Redbubble chaque année et quelques jean’s ou short en France.

Lorsque le tri est fait, je donne à Ayi qui envoie la plupart de nos vêtements dans le Sichuan pour les offrir à sa famille ou à des amis. Si il me reste des vêtements, je les donne à des associations de temps à autre quand il y a des collectes. Quand les vêtements sont abîmés nous les utilisons pour bricoler. C’est vraiment rare que nous jetions des habits.

Je vais continuer ce défi avec grand intérêt. J’espère en tirer de nouvelles habitudes plus responsble…

Et vous, êtes-vous prêt à rejoindre ce défi? 

[Promenade] Une journée sur l’île de ChongMing

Au milieu de la semaine dernière, j’ai eu l’occasion de faire une magnifique sortie d’une journée sur l’île de ChongMing qui se situe juste à côté de Shanghai.

L’île de ChongMing est située non loin de Shanghai, à l’Est, et est accessible par un long pont. Il faut compter environ 1h30 en voiture pour arriver sur l’île, sans les bouchons.

Nous sommes partis tôt le matin, peu avant 7h, du centre de Shanghai et nous n’avons pas eu beaucoup de circulation. Nous sommes arrivés vers 9h15 du côté Ouest de l’île.

On arrive sur l’île par l’Est, c’est la partie la plus « urbaine » de l’île, bien que déja très « campagne » comparée à Shanghai. Il faut ensuite compter environ 30 minutes pour traverser l’île en voiture pour atteindre la partie la plus naturelle de l’île.

Arrivés sur le parking du lac de Mingzhu, nous avons loué des vélos pour continuer notre promenade.

Il faisait un temps absolument splendide, et l’air frais et non pollué de l’île m’a fait le plus grand bien. Quel bonheur de pédaler à travers la campagne! 

Nous avons croisé des rizières prêtes à être récoltées ou en cours de récolte.

Nous avons vu de jolies maisons de campagne et de jolies fermes.

Nous avons vu de très nombreux mandariniers qui croulaient sous de juteuses mandarines,

Et surtout des canaux, de très nombreux canaux…

La promenade a vraiment été particulièrement agréable…

Nous avons pu observer des bateaux, plus ou moins gros, des canaux, plus ou moins large, et puis la mer… Ou putôt l’estuaire du Yangtze…

Nous avons croisé plusieurs écluses…

Et puis de nombreuses fermes, avec leurs animaux…

Et le riz qui séchait dans les cours…

Nous avons pu observer les paysans qui travaillaient…

Nous avons également croisé un élevage de crabes. 

Et puis nous sommes allés visiter une première ferme biologique. 

Là-bas, nous avons eu l’occasion de cueillir des mandarines et d’acheter du riz à peine sec… 

Et puis nous avons continué notre chemin vers une autre ferme biologique où un déjeuner nous attendait. Nous y avons mangé une délicieuse fondue chinoise aux légumes biologiques de la ferme…

Ensuite, nous sommes allés visiter la ferme. Nous avons vu le poulailler, les rizières où le riz était en cours de récolte…

Partout sur les routes le riz séchait…

Dans les champs et sous les serres, nous avons pu cueillir les légumes qui nous faisaient envie.

J’ai ramené des petites carottes que nous avons grignoté le lendemain soir à l’apéro avec un tzatziki maison…

Dans le ciel, les oiseaux tournaient et se rassemblaient au-dessus des champs de riz…

Ce fut une très belle journée. Une journée qui sentait la fin de l’été et non pas encore l’automne. C’est drôle comme je suis toujours encore décalée au bout de cinq automne à Shanghai. C’est une saison que j’aime tant et qui n’existe pas ici… Ou en tout cas, pas comme on l’entend en Europe ou en Amérique du Nord…

Nous sommes rentrés tard. Les enfants m’attendaient avec impatience ce soir-là! Mais j’avais fait le plein de belles choses à leur raconter… 

[Visite] 1933 l’ancien abattoir de Shanghai

Voici un lieu bien étrange. Un lieu que l’on m’avait conseillé d’aller visiter il y a bien longtemps. Mais en connaissant son utilité première: l’ancien abattoir de Shanghai, j’étais mitigé quant à une visite. En parallèle, j’ai régulièrement vu passer des photos de ce lieu et je me suis toujours demandé comment un tel lieu pouvait être un abattoir.

Il y a deux ans, une visite était organisé par le cercle francophone de Shanghai. Je ne sais plus pourquoi, je n’avais pas eu l’occasion de la joindre et j’étais finalement déçu de l’avoir loupé. L’an dernier, comme je travaillais, la question ne s’est pas posé. Mais cette année, quand j’ai vu apparaître la visite sur le site, je me suis dit qu’il ne fallait pas que je la rate. Et j’ai bien fait!

Lundi matin, j’ai donc quitté la maison juste après avoir déposé Little Smiling Buddha dans le bus scolaire pour me rendre à HongKou. J’ai pris le bus parce que j’ai remarqué qu’un bus passant non loin de chez moi m’emmenait jusqu’au lieu de rendez-vous. 45 minutes plus tard, j’étais sur place.

Au passage, je dois dire qu’avec le vélo, le bus est mon moyen de transport préféré à Shanghai. Je trouve le métro trop long, les distances lors des changements sont généralement très longues, et j’ai toujours l’impression de perdre un temps fou à tourner dans les stations pour trouver la bonne sortie. Shanghai a un réseau de bus très bien répartit et dans la mesure où il n’y a pas de changement, le bus est souvent plus rapide que le métro. L’inconvénient, il n’y a pas vraiment d’indications d’horaire – on sait que le bus passe toutes les 15 minutes, mais pas plus. Et en plus, c’est vraiment peu cher 2 RMB le voyage – soit 0,25 euros le voyage…

De l’extérieur, rien ne laisse paraître que nous avons affaire à un abattoir… Ce lieu est souvent appelé 1933 – rapport à sa date d’inauguration.

Dans les années 1930, Shanghai était en pleine expansion. C’était une ville très riche dans un pays très riche. Il y avait encore à cette époque la concession internationale – née de la fusion de la concession américaine et de la concession britannique dans les années 1860 – et la concession française. C’est à la demande du gouvernement de la concession internationale que cet abattoir est créé.

Un premier abattoir en brique est construit sur ce terrain dans les années 1860 qui est vite insuffisant face à l’augmentation de la population et à l’évolution de ses goûts en terme de viande.

L’abattoir qui est construit dans les années 1930 devient le plus grand abattoir de l’extrême orient. Et le plus atypique également puisqu’il s’agit d’un abattoir construit sur cinq étages

Le bétail arrivait par le canal adjacent et entrait par cette porte. Les bêtes montaient ensuite elles-même dans les étages. Les animaux les plus lourds montaient le plus haut, jusqu’au cinquième étage.  

Des rampes d’accès crénelées, pour éviter aux animaux de glisser et nettoyer plus facilement, ont été construite et emmenaient les animaux d’étages en étages.

Les quelques hommes qui travaillaient là – environ 80 personnes pour un aussi grand abattoir! – pouvaient se protéger derrière des grilles si nécessaire. Les grilles permettaient aussi d’orienter les animaux vers différents parcours. 

Alors que la forme extérieur du bâtiment est un carré, à l’intérieur tout est en courbe et rond. C’est absolument déconcertant pour un abattoir. Les passerelles, que l’ont voit, permettent aux animaux de passer des étables – dans la structure carré extérieure – où ils patientaient, jusqu’au centre de l’abattoir pour être abattu – dans la structure ronde.

Les passerelles ont différentes largeurs en fonction de la taille des animaux qu’elles laissaient passer.

La partie centrale, là où l’on abattait les animaux, est de forme ronde. 

Le bâtiment rond central ne laisse absolument pas penser à un espace d’abattage.

Tout est rond et les surfaces au sol sont finalement petites. Apparemment c’était un abattoir très mécanisé pour l’époque. Je me demande même où ils ont pu installé des machines…

Dans tout le bâtiment, tout est très aéré, l’air entre partout, c’est quasiment un bâtiment à toit ouvert. Si on y ajoute le fait que tout le bâtiment a été construit en béton armé – ce qui est exceptionnel à l’époque, surtout pour un bâtiment d’une telle utilité – on peut s’imaginer que l’intérieur du bâtiment restait finalement relativement frais. Et c’était le cas en ce jour de visite où la pluie nous a accompagné. Il faisait plus froid dans le bâtiment qu’à l’extérieur.

Une fois abattues, les carcasses étaient jetées dans ces sortes de cheminées et descendaient seules, par la simple force de la gravité, jusqu’en bas. Avoir un abattoir de plusieurs étages permettait d’avoir toutes les carcasses qui arrivaient au même endroit et ainsi facilitait le transport jusque sur le canal avoisinant.

En face, les restes des carcasses dépecées étaient brûlées et on utilisait la chaleur ainsi produite pour produire l’électricité nécessaire aux machineries de l’abattoir.

De l’autre côté, on aperçoit encore les bâtiments administratifs et les logements des ouvriers. 

En arrivant, on passe à côté de l’hôtel Jiulong – des neufs dragons – qui remplace aujourd’hui les anciennes salles réfrigérées de l’abattoir.

Partout dans le bâtiment on retrouve des symboles bouddhiques. Le rond dans le carré en Chine représente le ciel et la terre. Partout des colonnes à huit côtés ornent le bâtiment. Comme si on voulait contrebalancer les horreurs qui se passent à l’intérieur du bâtiment… Une vision très chinoise finalement. L’équilibre. Le yin et le yang…

pour un style très occidental, d’ailleurs appelé le style cathédrale.

Aujourd’hui, le bâtiment est quasiment vide. Ne vous attendez pas à un musée. Il y a eu plusieurs tentaives pour en faire un lieu à la mode, mais rien n’a vraiment pris. Il y a des salles de bals, des magasins, mais rien n’est plus vraiment en activité depuis des années… Les Chinois n’aiment pas parcourir ce genre de lieu chargé d’histoire et de morts. Les mauvais esprits certainement…

Cette visite m’a interpellé. Je trouve ce bâtiment complètement fou au vu de son utilité et en même temps réfléchi dans les moindres détails pour faciliter le travail, la circulation de l’air, du bétail…

C’est vraiment une visite que je vous conseille pour comprendre la démesure de Shanghai, qui ne date finalement pas d’hier…

La visite s’est poursuivit dans le quartier attenant à l’abattoir. Nous avons longé le canal et pu observer les dernières maisons qui ont encore les pieds dans l’eau à Shanghai – une fois qu’elles auront été détruites, il faudra sortir du centre-ville vers les villes d’eau pour observer ce genre d’architecture…

Nous avons traversé le petit pont de Harbin Lu et nous sommes allés voir la jolie caserne des pompiers de HongKou qui date de la même période que l’abattoir.

Nous avons continué dans la rue en face de la caserne, la Wujin Lu. Nous sommes passé à côté de l’un des complexes Soho. Et puis devant cette jolie église protestante qui a été construit par les Japonais quand ils ont investit la concession internationale.

Et puis nous sommes rentrés dans un des nombreux lilongs qui borde la rue pour observer encore cette vie traditionnelle qui tend de plus en plus à se perdre dans le nouveau Shanghai…

En ressortant du lilong, nous avons tourné dans la rue à gauche, la Zhapu Lu, et nous sommes tombés sur le Pearl theatre. 

Il s’agit en fait d’un ancien temple japonais construit durant la période d’occupation des Japonais. Aujourd’hui, c’est un théâtre cabaret. 

Juste un peu plus loin dans la rue, une autre preuve du passage des Japonais par ce quartier, les restes de la porte d’entrée d’un temple shinto. 

Et puis au bout de la rue, au croisement avec la Haining Lu, on croise deux anciens cinémas de ce quartier, qui a été durant une centaine d’année et qui l’était encore il y a quelques années, LE quartier de la vie de la nuit à Shanghai. Aujourd’hui, tout a été fermé par les autorités chinoises, il n’en reste rien…

On a continué notre parcours dans la Zhapu Lu. Nous avons fait un crochet vers la droite dans la Kunchan Lu pour voir l’église catholique qu’ont fréquentées les trois soeurs Song (Ailing, QingLing et Meiling). Puis on a pris une rue sur la gauche, la Tanggu Lu, pour rejoindre la Sichuan Bei Lu. Nous avons continué notre route vers la Suzhou. 

Sur notre gauche, nous avons croisé cet énorme bâtiment de style art déco. Un autre bâtiment au lourd passé, puisqu’il s’agissait du siège de la police secrète japonaise où de nombreuses personnes ont été torturés ou assassinés…

Et puis, nous sommes arrivés au croisement avec la rivière Suzhou. Nous avons eu une magnifique vue sur le Bund et les tours de Pudong totalement prises dans les nuages bas…

Notre visite s’est terminée devant le bâtiment de la poste centrale de Shanghai.

J’adore découvrir Shanghai au travers de parcours historique comme celui-ci. Shanghai est une ville à l’histoire tellement riche et fascinante!

J’ai déja fait plusieurs visites dans ce quartier de HongKou – je vous avais d’ailleurs raconté ma visite du quartier juifet je me rend compte que c’est un quartier que je ne connais pas du tout en-dehors de ces visites et qui me semble vraiment très intéressant.

J’ai hâte de faire une prochaine visite, et je me suis d’ailleurs inscrite à une visite d’une journée de l’île de ChongMing le 1er novembre. Je suis ravie d’avoir repris un abonnement à Shanghai Accueil cette année. Et j’espère vous faire profiter de jolies photos!

[Sortie] Anniversaire de mariage

Comme je vous le disais il y a quelques jours, la semaine dernière, nous avons fêté nos huit ans de mariage. Nous avions donc décidé de nous faire plaisir et de sortir dîner en amoureux à l’occasion.

Des amis, qui sont les parents d’un camarade de maternelle de Little Miss Sunshine, tiennent un très bon restaurant français à Shanghai et nous avions depuis très longtemps envie d’aller goûter leurs plats. Nous avons enfin pris le temps de nous offrir ce petit plaisir à deux.

J’avais réservé une table pour deux pour 19h. Ayi nous avait promis de s’occuper des enfants et de les coucher avant notre retour. Tout était organisé.

Vendredi soir, nous avons quitté la maison vers 18h30 alors que les enfants commençait leur dîner de crêpes avec Ayi. Nous avons pris le taxi et nous sommes rendus au restaurant Epices & Foie gras.

Le cadre du restaurant est très joli et agréable. Le service est excellent. Nous y avons passé une très belle soirée en amoureux.

La carte est appétissante et très française. J’ai choisi une trilogie de foie gras en entrée: il y avait une royale de foie gras, un foie gras poêlé aux cinq épices et à la mangue et une terrine de foie gras au Calvados.

Papa Lou, quant à lui, a choisi la terrine de foie gras marbrée aux suprêmes de pigeon et à la truffe.

Puis j’ai opté pour une cuisse de canard confite et des pommes sarladaises.

Papa Lou a choisi un tartare de boeuf et des frites, petit plaisir que nous ne nous permettons habituellement pas ici en Chine.

Pour clore ce délicieux dîner, nos amis nous ont offert le dessert: un fondant au chocolat, avec un joli clin d’oeil à notre anniversaire de mariage…

Le dîner était vraiment excellent, digne des plus grands restaurants en France et pour un prix relativement raisonnable.

Pour terminer cette belle soirée en amoureux, nous sommes allés nous promener sur le Bund et observer les lumières de la nuit à Shanghai…

Nous avons passé une excellente soirée…

Nous avons d’ailleurs décidé que nous devions nous accorder un peu plus de temps à deux maintenant que les enfants ont grandit. Nous aimerions nous accorder une soirée par mois pour nous organiser une sortie en amoureux, un spectacle ou un dîner.

Nous avons également décidé de nous accorder un déjeuner en tête à tête par semaine. Comme je ne travaille pas et que les enfants ne sont pas là pour le déjeuner, c’est l’occasion où jamais d’aller rejoindre Papa Lou pour un petit moment privilégié à deux.

Bref, nous avons pris de douces résolutions… et j’espère que nous nous y tiendrons! 

[Menu] Repas de la semaine #21

Une nouvelle semaine s’achève et c’est déjà l’heure de publier les repas que nous avons mangé cette semaine.

Le week-end, c’est Papa Lou qui cuisine. C’est son petit plaisir à lui. Et dimanche dernier, comme il le fait deux fois par an, il nous a préparé un agneau de 7h aux carottes, doucement cuit au four pendant près de 5h à 100°C. Vous vous en doutez, c’est un plat que l’on déguste toujours avec beaucoup de gourmandise!

Cette semaine, nous avons eu une chouette idée pour agrémenter nos restes: les mixer légèrement, y ajouter un œuf et mette cette farce dans des feuilles de bricks. C’était délicieux avec le reste de tajine de poulet aux poires et d’agneau aux carottes. J’ai également ressorti du congélateur, les falafels qu’il me restait et nous les avons dévoré à l’apéro avec un guacamole maison.

Nous avons également testé deux nouvelles recettes qui risquent fort de se retrouver plus régulièrement dans nos menus : les tortillas fourrés aux haricots noirs et aux poivrons servis avec du guacamole, et la tortilla au chorizo qui nous a beaucoup plu. J’essaierai de mettre les recettes sur le blog dans la semaine qui vient.

Et vous, quels sont les recettes qui plaisent à toute la famille?

La rentrée 2018 de Little Smiling Buddha

Comme vous le savez, Little Smiling Buddha est entré à l’école dès 2 ans et 3 mois, l’année dernière. Il a donc déja passé une année complète en TPS, mais avec deux énormes avantages: j’ai été sa maîtresse durant un an et sa soeur a pris le même bus que lui durant toute cette année.

Nous avons donc eu tout l’été pour lui expliquer que cette nouvelle année allait être un peu différente. Je ne serai plus que ponctuellement à l’école pour donner un coup de main ou proposer des activités aux enfants, au moins dans les premiers mois et sa grande soeur est partie vers une autre école et il ne pourra donc plus compter sur elle dans le bus.

Il l’a bien compris. Et dans les semaines avant la rentrée, j’ai souvent eu droit à des questions sur cette nouvelle organisation. Il me disait vouloir rester dans la même classe avec sa maman comme maîtresse et puis garder ses copains.

Quelques jours avant la rentrée, nous sommes allées visiter l’école, rencontrer les maîtresses et puis visiter sa salle de classe. Evidement, il connait déja ses maîtresses, un gros avantage. Il connaît également l’assistante chinoise de sa classe qui était déja et reste la personne qui s’occupe de son bus. Il est dans la classe avec tous ses copains de l’an dernier – sauf ceux qui ont quitté l’école.

Lundi 3 septembre, il a demandé à prendre le bus pour partir à l’école. En fait, il n’avait déja pas compris qu’il ne prenait pas le bus le jour où nous sommes allés visiter sa classe. Le bus scolaire fait partie intégrante du rituel pour lui. Mon coeur était un peu serré de le laisser ainsi à la porte du bus et de ne pas le voir arriver à l’école, mais c’est ce dont il avait besoin. Little Miss Sunshine d’ailleurs m’avait demandé la même chose quand elle est rentré chez les Moyens.

Et les premiers jours se sont très bien passés. Il est parti confiant et heureux. Le deuxième jour a été très légèrement plus difficile, je crois que c’est le moment où il a vraiment compris ce que ni moi, ni Little Miss Sunshine ne serions là pour lui. Mais après de légers pleurs au départ du bus, il s’est très vite calmé et est rentré enchanté de sa journée le soir-même. Et j’ai bon espoir que ce soit toute l’année ainsi. Il a l’air à l’aise.

Il quitte donc la maison tous les matins à 7h35 et rentre dans la fin de l’après-midi vers 16h20. Tous les jours, du lundi au vendredi. Et c’est un bon rythme. Cette régularité a déja fait ses preuves avec Little Miss Sunshine. Ce rythme est bien moins fatiguant que des demi-journées libres par-ci, par-là.

Il passe sa journée en Français les lundis et mercredis et en Chinois les mardis et jeudis. Le vendredi est partagé entre le Français et le Chinois.

Sa bonne humeur et son sourire le soir en rentrant de l’école, sa soif insatiable de connaissance sur tous les sujets possible et imaginable me rendent tellement fière de ce petit bonhomme. C’est un vrai bonheur de la voir ainsi grandir et s’épanouir… 

Et chez vous, comment s’est passé la rentrée de vos tout petits? 

[Menu] Repas de la semaine #20

Nouvelle semaine dit publication des repas de la semaine précédente. J’espère que ça vous donnera des idées, et j’espère en trouver dans quelques semaines quand je commencerai à tourner en rond 😉

Pas de nouvelles recettes encore jamais expérimentées cette semaine. Nous prévoyons actuellement nos repas environ deux semaines à l’avance et nous y incluons également les restes que nous congelons. Donc, cette semaine nous avons mangé le reste des spanakopita – sorte de bricks à la feta et aux épinards – que j’avais préparé la semaine dernière, nous avons également utilisé les restes du goulash préparé par Papa Lou pour en faire une sauce que nous avons mangé avec des pâtes en ajoutant juste un peu de sauce tomate, de même pour les Jiaozi – raviolis chinois – préparé par Ayi, nous avons mangé les restes en apéro. Cela nous permet d’avoir des repas gourmands, fait maison, mais très rapide à préparer.

Comme toujours, nous faisons les courses le samedi pour les repas de toutes la semaine, sauf ceux dont Ayi s’occupe car elle préfère faire les courses au jour le jour.

J’ai déja mis en ligne les recettes des bagels, du saumon gravelax, du yaourt glacé à la banane, du houmous et des brioches roulées à la cannelle pour ceux qui sont intéressés. J’essaierai de mettre en ligne la recette des scones, des spanakopita et du taboulé libanais dans les jours à venir.

Et vous, comment vous vous organisez pour les repas de la semaine? 


Et pour les curieux, les repas de la semaine dernière sont là-bas.

La rentrée 2018 de Little Miss Sunshine

Cette année, contrairement aux dernières, la rentrée n’a pas été qu’une formalité pour Little Miss Sunshine. En effet, elle est partie pour une nouvelle école, avec de nouveaux horaires, de nouvelles habitudes, de nouveaux amis…

Little Miss Sunshine a fait sa rentrée mardi 28 août. Nous avions eu la chance de passer le lundi après-midi à l’école. Nous avons ainsi découvert l’école, la veille de la rentrée… puisque si vous vous souvenez bien, nous avons un peu été contraint de changer nos plans à la fin de l’année scolaire concernant son école.

Le lundi après midi, nous avions rendez-vous dans le théâtre du Lycée français de Shanghai pour une découverte de l’école. Nous avions déja fait une visite du Lycée français à la fin de l’année scolaire, mais nous étions allés sur l’autre campus et ne connaissions donc pas encore ce campus. Ensuite, nous avons découvert le nom de la maîtresse de Little Miss Sunshine et nous avons pu nous rendre dans la salle de classe pour la rencontrer. Little Miss Sunshine a découvert à ce moment-là qu’elle était avec plusieurs amies qu’elle connaissait déja et qu’elle retrouvait même des copains qui avait quitté son école quelques années plus tôt.

Nous en avons profité pour faire un petit tour de l’école, repérer sa classe, la cantine, la cour de récréation, pour la rassurer un peu. En effet, la grandeur du campus est une chose qui l’inquiétait un peu.

Le lendemain, réveil à 5h40. Dur, dur. Encore que le premier jour, ça passe… Evidement, Little Smiling Buddha, même si il ne reprenait l’école que le lundi suivant, était également réveillé. Nous avons pris notre petit déjeuner très matinal en famille, avant de descendre tous ensemble pour accompagner Little Miss Sunshine au bus. 

Nous avons une chance énorme, puisque cette année, il y a un arrêt de bus pour le campus directement en bas de notre résidence… Mais le bus part à 6h40. C’est tôt. Très tôt même.

Little Miss Sunshine était légèrement angoissé par cette nouvelle année, mais très peu par le bus. Moi, j’angoissais plus pour le trajet aller et retour chaque matin et chaque soir.

Mais Little Miss Sunshine était également ravie puisque sa meilleure amie de l’an dernier se retrouvait dans son bus et dans sa classe.

J’ai été impatiente de la retrouver toute la journée. Et je me suis fait un réel plaisir en allant la chercher vers 16h lors de son retour. Elle était ravie de sa première journée et ne rêvait que de repartir dès le lendemain!

Malheureusement, le lendemain, sa meilleure amie ayant retrouver une amie encore meilleure dans le bus et la classe, cette dernière l’a un peu mise de côté, et Little Miss Sunshine l’a très mal vécu. C’est un peu ce qui me faisait peur. Je dois bien dire que je m’en doutais un peu. Je ne sais pas trop comment vont évoluer leurs relations, mais j’espère très fort que Little Miss Sunshine trouvera une autre amie, parmi les enfants qui viennent d’arriver dans cette école, et qu’elle pourra créer avec elle une vraie relation de confiance…

Depuis lors, c’est un peu chaque jour la même chose, Little Miss Sunshine est ravie – de sa nouvelle maîtresse française, de sa nouvelle maîtresse chinoise, d’être dans une école de grands… – et en même temps, elle est désespérée par le comportement de son ex-meilleure amie.

Nous avons inscrit Little Miss Sunshine en section internationale chinois. Elle a donc:

  • 18h avec sa maîtresse française par semaine, 
  • 6h avec sa maîtresse chinoise par semaine,
  • 2h avec sa maîtresse anglaise par semaine.

Pour chaque langue, les enfants changent de classe. Ils ne doivent pas aller bien loin, puisque tous les classes se trouvent au même étage, mais Little Miss Sunshine n’était pas encore bien à l’aise avec ce principe au bout d’une semaine.

Les lundis, mardis et jeudis, elle termine l’école à 15h et rentre donc à la maison vers 16h avec le bus. Les mercredis et vendredis, elle termine à 12h30. Deux options s’offrent à elle:

  • rentrer à la maison à 13h30 en bus, un jour ou les deux jours. 
  • faire des activités culturelles et sportives, à raison de deux activités d’une heure environ par jour choisi et environ 200€ par activité et par semestre.

Little Miss Sunshine aimerait beaucoup faire des activités et nous allons donc essayer de l’inscrire à deux activités qui lui plaisent beaucoup le vendredi après-midi. Elle continuera de rentrer à 13h30 le mercredi, ce qui lui permettra de se reposer, de prendre du temps pour jouer et/ou de passer un temps de qualité entre filles.

Voilà une rentrée qui nous change des précédentes! 

Et chez vous, comment s’est passé la rentrée? Et le rythme scolaire? 

[Menu] Repas de la semaine #19

Cette année, j’aurai à nouveau plus de temps à la maison. J’ai donc prévu de reporter nos repas de la semaine dans cette rubrique pour garder des idées de ce que nous mangeons au quotidien et varier plus facilement les plats que nous réalisons.

Chaque fin de semaine, je publierai donc ici les repas de la semaine passée. Voici donc les repas de la semaine du 25 août au 1er septembre.

Nous faisons habituellement les courses le samedi, d’où le point de départ de ma liste de repas ce jour-là. Quand nous ne faisons pas les courses le samedi, nous commandons sur des sites spécialisés pour les expats, Fields ou Epermarket en milieu de semaine pour nous faire livrer le vendredi.

Nous faisons, depuis plus de dix ans, une liste précise des repas que nous allons manger et des ingrédients necéssaires à leur préparation. Je reporte également dans mon agenda le moment auquel je dois prévoir chaque étape de la préparation des repas, des apéros, des goûters… Nous faisons les courses pour les plats que nous préparons uniquement.

Ayi se charge des courses au jour le jour pour les plats qu’elle nous prépare. Elle cuisine, en moyenne, le midi du lundi au vendredi quand je/nous sommes à la maison, et deux à trois fois le repas du soir également. Généralement, elle cuisine le mardi et le jeudi soir pour toute la famille, mais en fonction de nos besoins, elle peut cuisiner plus régulièrement.

Pour les repas que nous préparons, nous essayons de préparer le plus de choses possible par nous-même. Je prépare toutes nos pâtes levées, Papa Lou prépare régulièrement de la pâte feuilletée que nous congelons en partie pour l’utiliser plus facilement quand nous en avons besoin, je n’achète plus de gâteaux industriels depuis au moins deux ans (à part quelques rares exceptions quand nous ne sommes pas chez nous).

La seule chose que je ne fais jamais moi-même, c’est le pain. Nous n’apprécions pas les pains sans croûte, et nous préférons donc acheter un bon pain une fois de temps en temps, voire en congeler pour les moments où nous en avons besoin, plutôt que de nous encombrer d’une machine à pain. Le pain reste un produit que nous ne consommons pas très régulièrement.

Et vous, quels sont vos routines pour faire la cuisine, préparer les repas tout au long de la semaine?