[Sud du Cambodge] Kep

Le lendemain matin, nous avons pris le petit déjeuner au bord de la piscine puis nous avons encore profité un peu de l’eau de cette dernière. Et puis, il a déja été temps de boucler les valises pour aller découvrir une nouvelle ville et un nouvel hôtel.

Nous avons réservé un voiture avec un chauffeur avec l’aide de l’hôtel et nous avons quitté Kampot en milieu de matinée. Nous avons eu une heure trente de route jusqu’à Kep. Il faisait très chaud ce jour-là. En arrivant à Kep, nous avions 38°C.

Nous sommes tout d’abord allés à l’hôtel. Papa Lou avait choisi le Mealea Resort, pour sa situation, juste à côté du marché aux carbes de Kep et sa taille familiale. C’est un hôtel composé d’une dizaine de bungalows dans un joli jardin exotique aux fleurs magnifiques. Nous y avons passé un bon séjour, mais le service était quand même très en-deça de ce que nous avions eu durant plusieurs jours à Kampot à la villa Vedici.

Après avoir déposé nos bagages dans notre chambre, nous sommes partis à la découverte du marché aux crabes de Kep pour trouver un endroit où déjeuner.

Les enfants ont été ravis de découvrir la mer. Le paysage était magnifique. J’adore les jolies maisons colorés du Cambodge.

Nous avons choisi un restaurant un peu au hasard, en nous basant sur la carte et le monde qui y déjeunait déja. Nous avions une très jolie vue sur les pêcheurs de crabes du marché.

Et c’est avec plaisir que nous avons goûté le fameux crabe de Kep. Mais d’abord, nous avons pris une salade de mangue verte au poivre vert de Kampot. Un délice!

J’ai goûté le fameux Amok, sorte de curry cambodgien – dont je vous avais d’ailleurs livré notre recette personnelle et adapté à ce que l’on trouve chez nous, là-basavec du crabe.

Et Papa Lou a pris le traditionnel crabe au poivre vert de Kampot. Les deux plats étaient absolument délicieux!

Après une courte promenade sur le marché aux crabes, nous avons pris un tuk-tuk pour nous rendre au jardin des papillons de Kep. Rien que la route en tuk-tuk vaut le coup!

Nous y avons passé un chouette moment. Les papillons n’étaient pas très nombreux, mais les enfants ont aimé les chercher à travers la volière, observé les fleurs de toutes les couleurs, parler avec la dame qui récoltait les oeufs des papillons dans la serre, et puis nous avons passé un long moment sur les balançoires ou à faire des photos à côté des fruits du jacquier énormes qui étaient encore sur l’arbre…

Et puis nous sommes revenus à l’hôtel. Au passage, nous avons vu les plages de Kep.

Nous avons profité de la belle piscine avec vue sur la mer… Les enfants ont adoré. Ils sont tous les deux beaucoup plus à l’aise dans l’eau. Dommage que nous n’ayons pas de piscine dans notre résidence à Shanghai!

Et puis nous avons pris un apéro en observant le coucher de soleil sur la mer…

Nous sommes allés dîner dans un autre restaurant à côté du marché aux crabes, avant de prendre un peu plus de temps pour le découvrir de nuit…

Nous avons pu observer les couleurs magnifiques du ciel après le coucher du soleil et la lune en berceau, que nous n’avions encore jamais vu…

Les odeurs, les couleurs, le bruit, j’ai tout adoré sur le marché aux crabes.

Et puis nous sommes rentrés nous coucher. Papa Lou et Little Miss Sunshine ont pris un dernier thé sur notre petit balcon, mais Little Smiling Buddha et moi nous sommes endormis à peine rentrés…

Le lendemain, nous avons pris notre petit déjeuner à l’hôtel et nous avons rassemblés nos affaires. Le temps d’observer encore un peu les jolies fleurs de l’hôtel, il était temps de partir à la découverte du marché de Kep…

Nous avons eu une très bonne idée en allant nous promener sur le marché de Kep. On y voit bien la vie locale, les habitudes de consommation de Cambodgien. C’est vraiment très intéressant. J’ai adoré découvrir les vendeurs assis au milieu de leurs produits à vendre, que ce soit des chaussures, des légumes ou de la viande. J’ai adoré découvrir les coiffeurs et leur drôle de matériel.

Pour terminer notre séjour à Kep, nous sommes allés à la plage pour que les enfants puissent tremper leur pied dans l’eau et marcher dans le sable fin…

Mais le soleil tapait fort et l’eau n’était pas très propre… Nous ne nous sommes donc pas éternisé. Nous sommes retourner déjeuner sur le marché aux crabes…

Une dernière promenade sur le marché aux crabes, et nous sommes retournés à l’hôtel.

Là-bas, notre chauffeur pour Phnom Penh nous attendait. Comme à l’aller, les routes de campagnes que l’on traverse sont vraiment parfaitement dépaysantes. J’ai adoré ses trajets, même si ils étaient longs.

Cinq heures plus tard, nous sommes enfin arrivés dans notre nouvel hôtel, à Phnom Penh…

[Promenade] Caoyang quartier modèle de Shanghai

A la mi-novembre, une des sorties proposées par Shanghai Accueil était de visiter le premier quartier modèle de Shanghai : CaoYang. Curieuse, notamment parce que c’est un quartier que je ne connais pas du tout, je me suis donc inscrite.

Shanghai Accueil est une association de francophones qui essaie de faciliter l’intégration des Français et francophones qui arrivent à Shanghai en leur proposant toutes sortes d’activités entre Français pour découvrir Shanghai et la vie en Chine.

Le jour de la sortie, la pluie était malheureusement au rendez-vous. Heureusement, il ne faisait pas encore trop froid. Et c’est donc avec ma veste de pluie et mon parapluie que je me suis rendue en métro au lieu de rencontre.

Nous étions une douzaine de Français à nous rejoindre autour de notre guide chinoise qui parlait Français. Je fais régulièrement ce type de visite, mais c’est la première fois que j’étais avec une guide chinoise et j’ai trouvé ça très intéressant. Les Chinois, curieux  de voir un rassemblement d’étrangers, s’adressent beaucoup plus facilement à une Chinoise, et il est donc possible de poser beaucoup plus de questions aux gens autour de nous.

Nous avons commencé par visiter le parc du quartier de CaoYang. Malheureusement, avec la pluie, il y avait très peu de monde dans le parc ce jour-là. Une habitante du quartier s’est joint à nous pour nous faire partager sa vie dans le quartier, la guide traduisait. Nous avons été invité à danser avec un groupe de personnes âgées. Nous avons notamment eu l’occasion de parler de retraites avec ces personnes.

En Chine, les femmes prennent leur retraite vers 50 ans. Si elles sont fonctionnaires, elles peuvent la prendre vers 55 ans. Les hommes prennent leur retraite vers 60 ans. Mais lorsqu’ils font un travail de force, qu’ils soient homme ou femme, ils pourront prendre leur retraite dès 45 ans. C’est quelque chose qui m’a beaucoup étonné au début car je m’imaginais les Chinois travailler très tard…

Les Chinois, notamment les femmes sont donc très nombreuses dans les parcs. Les femmes après 50 ans s’occupent en règle générale de leurs petits-enfants. Elles sortent donc très tôt avec les bébés et les enfants en bas-âges dans les parcs. Quand elles ne s’occupent pas de leurs petits-enfants, elles dansent ou font du sport en groupe. Pareil pour les hommes, qui jouent plutôt au cartes ou au mahjong, dansent, ou boivent du thé.

Ce jour-là, il y avait peu de monde, mais habituellement les parcs sont plein de monde à cette heure-ci. Les parcs sont vraiment un lieu de vie essentiel en Chine.

En Chine, dans tous les parcs ou presque, il y a des lieux pour danser, des lieux pour s’abriter du soleil, des lieux pour s’abriter de la pluie, des lieux pour faire du sport, des tables et des bancs pour s’assoir et jouer ou boire du thé.

Il y a également toujours des lieux d’eau avec des poissons et des tortues…

Juste en face du parc se trouve le quartier originel, créé en 1951. Ce n’est pas ce quartier, trop délabré au goût des Chinois, que nous avons pu visiter. Par contre, on nous a emmené visiter le musée du quartier.

Là, nous avons appris que le quartier a été créé en 1951 par le premier maire de Shanghai et que le but du quartier était de loger convenablement les ouvriers des usines textiles alentours. Le but était d’avoir tout le nécessaire dans le quartier: les écoles, les logements, les bibliothèques, l’hôpital, … Tout à porter de main.

Les mille premiers logements ainsi créés ont été offert aux familles des meilleurs ouvriers. Aujourd’hui, le quartier comprend neufs quartiers, sur 2km2 et compte 40 000 familles.

C’est là que des journalistes d’une chaîne télé de Shanghai se sont mis à nous suivre pour nous filmer dans le musée. On nous a demandé si on était d’accord, on n’a pas vraiment osé dire « non » et finalement ils nous ont suivi toute la matinée…

Là où c’est devenu vraiment très drôle, c’est quand on nous a invité à visionner une petite vidéo créé pour le musée sur la vie du quartier. On y voyait un père, habitant du quartier, et dont le travail était guide touristique pour les étrangers – dans le genre, il y a tellement d’étrangers qui viennent voir le quartier que tout le monde est guide touristique dorénavant. Son fils, créateur informatique, qui vient d’être licencié rentre chez ses parents et se rend dans sa chambre. Mais ses parents louent sa chambre à une Française – vous savez une blonde plantureuse à l’accent russe – et alors qu’il est nu sous la douche, elle entre en hurlant dans la chambre. Finalement, les parents s’excusent et demandent aux deux jeunes de cohabiter, l’un sur le canapé et l’autre sur le lit. C’est tellement loin de ce qui se passe en réalité en Chine, que ça en était comique. J’ai trouvé ce téléfilm clairement créé pour les étrangers, tellement improbable pour des Chinois! Bref, finalement, les deux jeunes gens finissent par partir main dans la main à la visite du quartier, et finissent également par se marier. Le petit mot de la fin du film étant que ce n’est qu’une histoire d’amour entre un Chinois et une étrangère et qu’il y en a eu des centaines dans le quartier et que la Chine aime les étrangers… Franchement, je m’attendais à ce qu’on nous présente de jeunes chinois à épouser à la sortie de la séance 😉 Et c’est pour ça aussi que j’aime la Chine pour ses situations absolument improbable qu’on y vit! Jamais à court de choc culturel 😉

En sortant du musée, la pluie avait cessé, nous nous sommes donc un peu promené dans le quartier.

Les rues bordés de platanes sont vraiment très agréables.

Il y a même des pistes matérialisée pour marcher et faire le tour du quartier en sachant combien on marche – et non pas combien on court comme ça serait le cas chez nous 😉

On nous a également parlé du système d’évacuation des déchets. Les Chinois ne mettent leur poubelle dans un sac que depuis les années 2000. C’est fou! Avant tout était dans la rue à même le sol la plupart du temps.

Voici un exemple de panneau que l’on trouve un peu partout en Chine, mais encore plus ici à Shanghai. Il s’agit en fait « d’éduquer » les masses et de leur expliquer quel est le bon comportement à adopter: comme faire la queue l’un derrière l’autre, traverser sur les passages piétons, jeter ses déchets dans la poubelles ou ne pas gaspiller la nourriture.  

Ensuite, nous sommes allés dans le centre communautaire. Là bas, il y a une salle de spectacle, des salles pour apprendre le piano, des salles pour danser, des salles de ping-pong, des salles d’informatique, une bibliothèque…

Ca m’a d’ailleurs fait sourire de voir une petite dame d’au moins 70 ans sur son ordinateur à consulter les cours de la bourse… Comme quoi la Chine, ce n’est pas toujours comme on le pense! 

Les petits notes sur l’escalier m’ont beaucoup fait sourire également…

Et puis nous avons vu la belle bibliothèque… A partir du moment où on vit dans le quartier et qu’on a demandé la carte, les emprunts sont gratuits. 

Nous avons également eu la chance de voir un spectacle de danse d’un groupe de personnes âgées. En fait, les groupes de danse s’entrainent ainsi pour avoir une chance de passer à la télé. Il y a chaque année une sélection dans tous les groupes de danse qui s’inscrivent et une sorte de concours où les groupes gagnants font un spectacle à la télé.

 

Et puis ensuite est venu la partie que j’ai le plus apprécié: aller déjeuner chez l’habitant. Nous avons été invité à déjeuner dans deux familles du quartier. Ils avaient préparé des spécialités shanghaiennes juste pour nous. C’était vraiment un grand honneur!

Ils avaient également préparé de quoi faire nos propres wonton – raviolis chinois que l’on déguste dans une soupe. J’en avais déja fait durant les cours de cuisine chinoise que j’ai pris en arrivant à Shanghai, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à en refaire… 

Nous avons eu droit à un véritable festin: beignet de poulet, boeuf en gelée, rouleau de printemps, nouilles de riz sautées, riz sauté, boulettes de porc au gingembre, viande froide de canard, salade de concombre, bambou d’hiver en pickles, crevettes sautées au céleri branche, émincé de poulet à la cacahuète,… C’était délicieux! 

Et puis pour terminer notre promenade, nous sommes passé au travers du très beau marché couvert du quartier. Il s’agit en fait d’une ancienne gare qui a été rénové et qui abrite aujourd’hui le marché. Certainement un des plus grands et plus beaux marchés que j’ai pu visiter à Shanghai…

Je vous laisse juger avec les photos…

J’ai vraiment adoré cette sortie, qui au premier abord ne me semblait pas plus intéressante que ça. Je vais d’ailleurs garder cette promenade en tête pour faire voir un autre aspect de Shanghai à ceux qui viendront nous visiter 😉

[Carnet d’expat] Marché couvert chinois

Au détour d’une rue commerçante, une ruelle couverte abritant un petit marché s’ouvre devant moi. Je ferme mon parapluie et m’y engouffre avec plaisir. L’heure du déjeuner approche et les douces odeurs de la cuisine shanghaïenne viennent me chatouiller les narines. Un marchand de fruits et légumes assis au milieu du chemin sur un petit tabouret de bois usé épluche un légume qui m’est inconnu. Les pelures tombent à même le sol, sur les petits carreaux jaunâtres usés par les milliers de Chinois passés par ici avant moi. Je jette un coup d’oeil à son étal. Des mandarines, donc une coupée en deux pour montrer son produit aux acheteurs, à moitié desséchée fait triste sur les petites boules oranges vifs. Des fraises. Certaines dans des barquettes sous film alimentaire, d’autres joliment empilées dans des bassines métalliques. Elles sont bien rouge et plutôt grosse. Il parait qu’autour de Shanghai, dans la campagne environnante les fraises poussent sous serre durant les mois d’hiver. Et puis d’autres fruits encore, dont je en connais pas le nom. Je les vois pourtant souvent et serai bien curieuse de les découvrir. Notamment une petite boule marron jaunâtre qui me fait envie. Elle est retenue par grappe avec ses copines, sur une petite branche. Il me semble que l’extérieur est plutôt dur, un peu comme un litchi dont il faudrait enlever cette partie très croquante. A côté, un poissonnier. Ou plutôt, une poissonnière. Elle me sourit et me montre ses crabes et ses tortues. Les crabes sont prisonniers, mais vivant dans de grands bacs en inox au fond percé. Des sortes de paniers en inox recouvert d’une plaque de verre pour laisser tout loisir à l’acheteur de vérifier la fraicheur de la marchandise avant l’achat. Certains sont déjà noué, et prêt à l’achat. Une cordelette grise et blanche les empêche de bouger. Ils sont ficelés, comme nous ficelons nos cadeaux à Noël. Ils me font mal au coeur. Et que dire des tortues à carapaces molles, prisonnières d’un filet en plastique rouge, qui trônent sur l’étal juste à côté des paniers de crabes. Je poursuis mon périple. Un peu plus loin, un boucher. Plusieurs personnes s’affairent, négocient, tâtent la viande devant l’étal. Une femme boucher découpe un morceau de porc avec une énorme hache. La client parle fort, gesticule. Les négociations se poursuivent. Le boucher fini par lui tendre sa facture et son sac en plastique transparent contenant tous ses achats. Mon regard est attiré par ses mains recouvertes de gants en tissus blanc couvert de sang et le bout de papier ensanglanté qu’il tient entre deux doigts. La viande est belle. Du porc. Uniquement du porc. Des morceaux qui ne me sont souvent inconnus. Contrairement aux apparences, la viande est fraîche et ne sent pas. Un autre boucher prépare des rognons pour une cliente. Je regarde ses mains agiles courir sur le couteau avant de séparer les abats en deux et d’en enlever certaines parties blanchâtres. Mes oreilles m’attirent vers un étal un peu plus loin. Un vendeur d’épices. Il y a beaucoup de choix. Je reconnais des baies de poivre noir et de poivre du Sichuan. Mais d’autres jolies baies rouges ou blanches ornent son étal dans de jolis petits sacs de jute. Le vendeur d’épices est en train de moudre un mélange pour deux clientes. Il s’y reprend à plusieurs fois avec son vieux mixeur en inox avant de montrer le résultat aux deux femmes. Il y a beaucoup de poissonniers dans ce petit marché couvert. La plupart possèdent des bacs en polystyrènes rempli d’eau où s’entassent des dizaines de poissons ou de creveetes vivants, mais incapable de bouger compte tenu de l’espace. D’autres, une minorité, présentent leurs poissons morts, parfois découpés, sur de la glace. La plupart ont accroché, au-dessus de leur tête des poissons salés qui sèchent. L’odeur est forte à ses endroits. Beaucoup de vendeurs proposent des plats préparés à la minute ou réchauffé à la vapeur ou au wok à emporter. Toutes ses odeurs me donnent faim. Il est déja l’heure de rentrer préparer le déjeuner. Juste en quittant le marché couvert, je passe devant l’étal d’une petite vendeuse de pelote de laine. Elle n’a que quelques pelotes de couleurs à vendre. De jolies pelotes vertes pommes me font de l’oeil. J’hésite, puis repars finalement sans rien acheter. Il sera toujours temps de revenir un jour prochain si l’envie m’en prend…

[Promenade] Les marchés de Noël de Strasbourg

Après avoir profité du petit marché de Noël de mon village le jour de notre arrivée et du magnifique marché de Noël d’Obernai le lendemain, nous avons pris le train pour Strasbourg une semaine plus tard pour rencontrer la Marraine de Little Miss Sunshine et profiter des marchés de Noël de la capitale alsacienne.

Little Miss Sunshine et sa Marraine

Little Miss Sunshine était impatiente de voir la ville où Papa Lou et moi avons commencé nos études. Je lui avais parlé du grand sapin de Noël de la place Kléber et elle n’avait pas oublié. C’est d’ailleurs par le marché de Noël de la place Kléber que nous avons commencé.

Le sapin géant de la place Kléber

Et je dois dire qu’il ne restait pas grand chose de ce marché. Les récents événements en France n’y était pas pour rien, mais en plus, la place était quasiment vide de monde à quelques jours de Noël… J’ai vraiment eu un pincement au coeur.

Pour nous remonter le moral, nous avons décidé de goûter au vin chaud – enfin plutôt au chocolat chaud pour moi!

Et nous avons continué notre promenade vers le marché de la place Broglie, en passant devant de jolies maisons strasbourgeoises décorées…

Joli décor de Noël

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Joli décor de Noël

Le marché de la place Broglie est depuis toujours un de mes marchés de Strasbourg préférés. Le marché aux décorations de Noël!

Un stand de santons sur le marché de Noël

Vin chaud et jus d'orange chaud

Nous avons fait une seconde pause vin chaud et chocolat chaud, avant de prendre la route du marché de la place de la cathédrale

C’est le marché que j’ai le plus pratiqué étudiante. Lorsque j’étais en classe préparatoire littéraire dans le lycée qui donne sur la place de la cathédrale, nous y passions tous les soirs du mois de décembre un petit moment à grignoter…

Les marchés de Noël de Strasbourg La cathédrale de Strasbourg à Noël

Et puis, nous avons terminé par cette belle journée par cette magnifique vue!

J’ai été heureuse de pouvoir montrer à ma fille, cette magie de Noël en Alsace qui m’a fait vibrer toute mon enfance et d’en profiter moi-même après des années sans pouvoir y mettre les pieds par manque de temps!

Et vous, aimez-vous les marchés de Noël? Quels sont vos préférés? 

[Promenade] Aomen Lu et le marché musulman

Chaque vendredi matin, et jusqu’à 13h environ, se tient un marché musulman dans la Changde Lu à Shanghai. Et la semaine dernière, c’est avec quelques autres expats françaises que nous sommes allés nous y promener. Little Smiling Buddha dans le Boba, nous avons pris le métro pour nous y rendre.

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Un changement de métro et sept stations plus tard, nous avons rejoint les autres français pour débuter notre visite.

Tout à commencé par une promenade. Il était encore tôt, une heure où les Chinois petit-déjeunent encore. Alors on a pu observer les marchands réalisant leur galettes et autres gourmandises devant leurs clients…

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On est passé à côté des petits marchands ambulants qui envahissent les rues au petit matin… Comme ce tailleur de rue, mais on trouve aussi des coiffeurs, des serruriers, des marchands de toutes sortes (linge de maison, accessoires pour téléphone, nourriture, fruits et légumes, popcorn, droguerie,…)

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Et puis on a toujours la joie de passer à côté de jolies petits échoppes comme celle-ci. Un boucher qui vend également des fruits et légumes. Mais ça peut aussi être un marchand de thé qui vend des bijoux, un tailleur qui vend des téléphones, un fleuriste qui prépare des galettes, … Les commerçants ont finalement souvent plusieurs activités en fonction des heures de la journée ou de la saison!

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Et toujours les câblages électriques partout…

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Ensuite, nous sommes allés visiter le musée de la soie dans la Aomen Lu. Un guide parlant français, nous a expliqué le cycle de vie des vers à soie, comment les Chinois mettent deux chrysalides dans un cocon, comment la soie est travaillée. C’était très intéressant et ça m’a permis de penser à quelques futurs cadeaux…

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Et puis, dans le même bâtiment, juste à l’arrière, nous sommes allés faire un tour au Hostel Equipement and Co de Shanghai. Un énorme magasin qui vend tout ce qui est nécessaire pour la cuisine d’un restaurant. La vente se fait aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers. C’est un endroit à visiter dès son arrivée à Shanghai pour installer son chez-soi. Aujourd’hui, nous sommes installés, mais j’y retournerai sans hésitez notamment pour compléter mes ustensiles de pâtisseries.

Enfin, nous sommes allés faire un tour sur le marché musulman. Il n’est pas très grand mais il y a beaucoup de monde et pourtant la circulation n’est pas coupé sur la route ce qui rend quelque peu acrobatique la traversée…

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On y vend principalement de la nourriture: des fruits secs, des galettes, du mouton, des brochettes,…

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Certaines d’entre nous sommes restés pour déjeuner. Et pour la première fois de puis notre arrivée à Shanghai, je me suis autorisée à déjeuner dans la rue. Avec ma grossesse, je ne me l’étais pas encore permis, mais maintenant que Little Smiling Buddha est là, je n’ai plus besoin de me priver!

Et ce que j’ai mangé était délicieux! Des brochettes de moutons au piment…

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Une galette au sésame…

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Des brioches à la viande de mouton…

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Le tout sur un coin de table dans la rue. Avec un thé gentiment offert par les marchands du coin…

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Et puis vers 13h30, il a été l’heure de se séparer. Je suis retournée prendre le métro et je suis tombée sur cet immeuble auquel un immense rocher a été accolé. En fait, lors de chaque construction en Chine, les promoteurs font venir un maître en feng shui. Ce promoteur a voulu économiser et ne l’a pas fait. Résultat, les appartements ne se sont pas vendus. Il  donc été obligé de faire venir un maître Feng Shui après-coup. Celui-ci à trouvé qu’il manquait du minéral. Un rocher a donc été construit et les appartements se sont enfin vendus…

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Les us chinois peuvent parfois être impressionnant!

Cette promenade aura été vraiment très agréable! 

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Les adresses:

Le musée de la soie, 289 Aomen Lu, Putuo, Shanghai

H.E.C. 365 Aomen Lu, Putuo, Shanghai

Le marché musulman, dans la Changde Lu entre Aomen Lu et Yichang Lu, Putuo, Shanghai

[Promenade] Le quartier des Antiquaires

S’il est un endroit qu’il ne faut pas louper à Shanghai en tant que touristes ou qu’expatriés, c’est le quartier des antiquaires. Un joli quartier, au coeur de la ville, où l’on trouve toutes sortes de vieilles chinoiseries. De fausses antiquités surtout – des usines sont installées sur l’extérieur de Shanghai pour fournir du faux-vieux au quartier des antiquaires – mais du vieux savoir-faire tout de même.

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C’est un quartier où j’ai pris plaisir à me promener de nombreuses fois depuis notre arrivée. Mais juste avant nos vacances de Noël en France, mi-décembre, j’y ai certainement fait ma dernière promenade. Ce quartier, comme beaucoup d’autres à Shanghai, est voué à la destruction. En fait, depuis que nous étions arrivés à Shanghai il ne restait déja plus que deux rues et les façades des maisons et des lilongs qui bordent ce marché. D’ici quelques mois, le quartier sera remplacé par un énième grand centre commercial, rattaché au quartier branché de Xitiandi.

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La destruction des lilongs autour du marché est déja bien avancée.

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Les habitants et les antiquaires ont été délogés et relogés sur l’extérieur de Shanghai et pour beaucoup cela signifie la fin de leur commerce. Certains seront apparemment relocalisés à l’intérieur même du centre commercial dans un coin dédié aux antiquités, mais ils seront bien peu nombreux. Ce quartier avait été créé par le gouvernement pour assouvir la soif d’antiquités chinoises des occidentaux de Shanghai. C’est donc sans surprise qu’on y croise essentiellement des occidentaux et que les vendeurs parlent tous plus ou moins bien anglais. Mais cela n’enlève en rien au charme du lieu… Un magnifique bric-à-brac, recouvert de poussière, mais ô combien tentant pour des fan de chinoiserie comme la famille Kangourou!

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Ce matin-là, en faisant quelques achats de dernière minute avant Noël, j’ai découvert l’imminence de la fermeture du marché. Ils n’ont pas payé de loyer pour le premier semestre 2015. On pourra donc leur demander de quitter les lieux du jour au lendemain. Une page de l’histoire de ce quartier se tourne…

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On ressent la tristesse et l’incompréhension de certains commerçants. Et pourtant, en Chine, le bâti n’a pas la même valeur culturel qu’en occident. L’architecte, l’utilisation de la maison, la famille qui y vit priment sur le bâti en lui-même. Une maison est bâti pour le temps de vie d’une famille. Lorsque cette famille s’éteint, la maison est détruite, démontée pièce par pièce et le matériaux est récupéré pour la construction d’un autre bâtiment.

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A Shanghai, traditionnellement les maisons sont construites en petites briques grises très solides reliées entre elle par un joint très friable qui permet de démonter les constructions très facilement. On voit à quel point, culturellement parlant, nous n’avons pas la même vision des choses. Même si cela explique en partie ses destructions massives, cela ne les rend pas plus facile à comprendre à nos yeux…

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Pour en revenir au marché, on y trouve toutes sortes de chinoiseries. Des petits livres rouges, des bandes dessinées de Tintin en chinois, de jolies boites chinoises de toutes les couleurs et de toutes les formes, …

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… des théières, des tasses, des gaiwans, de la poterie, …

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… des pinceaux de calligraphie de toutes les grandeurs et de toutes les couleurs,…

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… de la poterie, des valises et des coffres, du petit et moins petit mobilier,…

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des bibelots de tous les genres – boudha, Mao, bracelet en jade,…

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… des vases, des déesses, des soldats en terre cuite, …

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C’est émue que j’ai quitté le marché des antiquaires ce matin-là. J’espère avoir la chance de pouvoir y retourner début janvier, dès notre retour de France. J’aurai encore aimé avoir le temps de flâner et d’acheter quelques petites choses. J’ai vu de beaux portiques pour pinceaux à calligraphie que j’aimerai recycler pour accrocher mes colliers. J’ai craquer sur de tout petits tabourets rouges et j’aurai aimé en offrir un à chacun de mes enfants. J’ai repéré de jolies tasses en porcelaine et en céladon qui plairaient beaucoup à Papa Lou. Mais rien n’est moins sûr…

Une page de l’histoire se tourne et je me rends compte que je ai eu une magnifique chance de découvrir ce lieu avant sa fermeture.