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Dernier jour d’école 

Ce n’est pas sa première année d’école. Ce n’est donc pas son premier dernier jour d’école. Et pourtant, ce matin, je suis émue.

Je la vois monter dans le bus, avec sa jolie jupe bleue à froufrou, son t-shirt noir et argent, son serre-tête bleu de princesse auréolé d’une petite couronne, son sac d’école en bandoulière… Elle a grandit.

Elle est sereine, heureuse de partir à l’école, contente d’aller dire au-revoir à ses amis, ses maîtres et maîtresses. Elle sait que pour certains, elle ne les reverra plus. Elle sait que l’an prochain, elle aura un nouveau maître et une nouvelle maîtresse. Et elle est confiante.

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Elle sait que demain nous prenons l’avion pour la France. Elle trépigne d’impatience de retrouver ses grands-parents.

Elle a déjà tout un programme dans sa tête pour cet été: regarder les étoiles, jouer dans la boue, planter des graines, faire une cabane, courir dans l’herbe pieds nus, se baigner… Et puis aussi aller voir la Tour Eiffel, retourner visiter le château du Haut-Koenigsbourg, faire des manèges à sensation à Europa-Park. Elle m’en parle depuis plusieurs semaines.

Elle a grandit cette année. En taille (7cm en 6 mois!). Mais aussi en maturité aussi. Elle est plus posée. Et puis plus aventureuse aussi. Elle est bien plus indépendante et puis plus autonome. Le plus souvent, elle coopère volontiers. Parfois, elle n’a pas envie et nous le fait bruyamment savoir. Elle m’épate.

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C’est aujourd’hui que je m’en aperçois. En la voyant monter dans le bus pour son dernier jour d’école. J’ai eu un flash. Je l’ai revu montant dans le bus le jour de la rentrée scolaire. Et je l’ai trouvé si grandit, si belle, si épanouie. Ma magnifique petite fille.

Les deux mois d’été que nous allons passer en France la changeront encore. Je n’en doute pas. Nos voyages, notre vie par monts et par vaux, parfois loin de Papa Lou, la font grandir encore plus vite…

Et j’aime tellement l’observer. Dans ses nouvelles acquisitions. Dans ses nouvelles passions. Dans ses nouvelles compétences.

Je suis tellement heureuse d’avoir le temps de noter tous ses changements… 

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Te voir grandir

Little Miss Sunshine a dix-huit mois aujourd’hui. Un an et demi.
Dix-huit mois de bonheur intense, de sentiments forts, de nuits écourtées, de câlins, d’amour à donner et à recevoir, de moments inoubliables, de première fois…
Dix-huit mois à la regarder grandir.

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Ma jolie puce, tous les jours tu m’épates. Tous les jours ta demande d’autonomie me surprend.

Tu es une petite fille si vive d’esprit. Il y a quelques semaines, te voir marcher seule bien décider à gravir les mètres qui te séparaient de ton objectif m’a rendu si fière. Tu es une battante. Tu sais ce que tu veux. J’aime ta force de caractère.
J’ai été si déstabilise lorsque pour tes quinze mois, tu m’as clairement signifiée que tu ne voulais plus prendre le sein. Et depuis, malgré mes efforts, pas moyen de te faire revenir sur ta décision. Trois mois après, j’ai encore du mal à m’y faire. Tu deviens une grande. Je dois te laisser grandir.

J’aime ta manière de nous écouter, de suivre nos conversations avec attention. Tu comprends vite. Tu comprends tout. Le pot, le brossage de dents, les repas seule à la petite cuillère, toutes ces petites choses qui t’éloignent petit à petit du statut de bébé, tu les pratiques avec une telle facilité.

Mon cœur se serre quand je te vois prendre ta veste et tes chaussures pour me signifier qu’il est temps de faire une promenade, quand tu me salue avec la main pour me dire que je peux te quitter tranquille et te laisser avec ta nounou pour aller travailler, quand tu me serres fort dans tes bras le matin au réveil pour me faire sentir à quel point je t’ai manqué durant la nuit, quand tu répète les mots que nous venons de prononcer en t’appliquant à imiter notre intonation…

Dix-huit mois. Et tu n’es de loin plus ce Bébé que je serai contre mon cœur il y a encore quelques mois. Tu deviens une belle petite fille. Toujours aussi souriante. Heureuse de croquer la vie à pleine dent. Si sociable, si câline. J’aime tellement voir ton visage s’illuminer quand tu découvre quelque chose de neuf. 

Tu es tout ce qu’il manquait à notre vie pour la rendre merveilleuse…

Je t’aime tellement