[Week-end] Team building dans les montagnes Anji

Mi-janvier, j’ai participé à mon premier week-end de team building avec tout le personnel de l’école. Tous les ans, l’école propose à son personnel, deux weeks-ends – l’un avant le Nouvel An Chinois, l’autre à ma fin de l’année scolaire – tout frais payé pour renforcer le lien des équipes et prendre du bon temps tous ensemble. Cette pratique est très courante dans les entreprises chinoises.

Cette année, le premier week-end a eu lieu à la mi-janvier dans les montagnes Anji, à trois heures de bus de Shanghai, et le but était d’apprendre à faire du ski et découvrir les sources chaudes chinoises. Tout le personnel de l’école a été convié: personnel de cuisine, l’équipe enseignante, personnel administratif, les ayis, les gardiens, l’infirmière,… Malheureusement tous n’ont pas pu se joindre à nous, mais nous étions tout de même une cinquantaine de personnes. Evidemment, il y avait beaucoup plus de Chinois que d’étrangers (cinq étrangères seulement pour être exact, les autres ayant d’autres obligations)

La semaine précédente, j’ai cru ne pas pouvoir me joindre à cette expérience. En effet les enfants ont tous les deux eu la grippe et ont été à la maison toute la semaine dans un état de fatigue impressionnant. Je n’avais pas trop espoir d’y réchapper alors que je dormais avec eux, que j’ai passé ma semaine à les câliner, et que ma gorge piquait dès jeudi. Mais… j’ai bouclé mon sac à dos vendredi soir, sans y croire encore. Et samedi matin, après un réveil à 5h45, un petit-déjeuner en solo dans la pénombre, j’ai quitté la maison sur la pointe des pieds à 6h45…

Arrivés devant l’école, un bus nous attendait. Nous avons attendu tout le monde et nous avons pris la route pour trois heures. Nous avons fait une pause pipi après 1h30 de route. Et puis nous nous sommes arrêté pour déjeuner un peu avant midi.

Je vous l’avais déja raconté là-bas, mais les voyages organisés en Chine sont particulier. Les guides adorent parler. Et c’est donc dans un flot constant de paroles que l’on voyage…

Après le déjeuner, nous nous sommes rendus dans la fameuse station de ski. La guide ne cessait de répéter qu’il y avait de la belle neige naturelle là-haut. Et pourtant, nous avions beau grimper la montagne avec le bus, pas la moindre trace de neige… mais de magnifiques paysages brumeux.

Arrivés à la station de ski, nous n’avons que pu constater que la neige ne risquait pas d’être naturelle… La guide a alors consenti à nous révéler (à nous les étarngers dubitatifs) qu’il n’avait effectivement pas neigé le jour précédent (et les autres jours auparavant non plus d’ailleurs, hein!)

J’avoue qu’à ce moment-là, je me suis demandé ce qui nous attendait. J’étais un peu déçue. Le programme avait l’air vraiment chouette, mais finalement à peine arrivé rien ne semblait correspondre…

Et puis au détour d’un chemin, dans un épais brouillard, nous avons découvert la piste de ski. Une petite piste (la moitié était fermée puisqu’il n’y avait pas de neige), avec deux tapis-roulants en guise de tire-fesses.

L’école nous offrait une heure de ski. A nous ensuite de compléter si nous voulions en faire plus. Mais après avoir observer de loin cette piste solitaire dévorée par le brouillard avec de la neige artificielle et une tonne de chinois qui, ne sachant absolument pas skier, tombaient les uns sur les autres au milieu de la piste, je me suis dit qu’une heure allait être largement suffisante.

Nous avons commandé nos chaussures de ski et nos skis et me voilà déja à chausser mes skis pour la deuxième fois de ma vie. En effet, je n’ai fait qu’une seule fois du ski dans ma vie (et encore c’est Papa Lou qui avait insisté pour m’initier à un sport qu’il apprécie beaucoup) et je n’ai jamais réussi à vraiment me déplacer, sans compter que j’avais une peur bleue des tire-fesses.

Première surprise: je ne suis pas tombée dans les premières minutes après avoir chaussé mes skis. J’arrive même à avancer doucement mais sûrement… Et puis j’ai vite remarqué que c’était pareil pour tous mes autres collègues, chinois ou étrangers, nous montions tous sur des skis pour la première fois ou presque.

Deuxième surprise: je me suis vite prise au jeu et j’ai suivi mes collègues sur l’espèce de tapis-roulant qui nous menait au milieu de la piste. Et là encore, je ne suis pas tombée.

Je suis montée sans encombre et j’ai même pris beaucoup de plaisir à descendre doucement en chasse-neige pour la première fois. Et puis de nombreuses fois encore, avec de plus en plus d’assurance. Quel plaisir! Finalement, nous avons oublié l’heure, nous nous sommes éclatés et nous avons largement dépassé l’heure initialement prévue.

Trosième surprise: j’ai passé un excellent après-midi à faire du ski et nous n’avons finalement payé que 60 yuans supplémentaires (moins de 10 euros) alors qu’on nous avait dit 4 yuans par minutes supplémentaires (ce qui n’est déja pas cher à la base!). Bref, une belle expérience!

Après le ski, il a été l’heure d’aller dîner. Le bus nous a conduit dans un restaurant au bord de l’eau.

Enfin, le bus nous a déposé à l’hôtel où nous allions passer la nuit et profiter des sources chaudes. L’hôtel était beau et grand (allez voir là-bas pour plus de photos). Il y avait de nombreux espaces de jeux pour les enfants, de nombreux bains, des piscines, … bref un vrai « resort », ce dont je n’ai pas du tout l’habitude…

Nous étions deux françaises dans l’équipe, nous avons donc eu le droit de nous partager cette jolie chambre…

Après nous être rapidement installée, nous sommes partis à la découverte des sources chaudes à la chinoise. Ayant l’habitude des bains chauds japonais ou coréen, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La seule chose que je savais c’est que le maillot de bain est nécessaire dans les bains chinois.

Photo empruntée sur Ctrip.com

Il y avait une bonne vingtaine de petits bains qui peuvent accueillir maximum une dizaine de personnes. Les bains sont plus ou moins chauds (je dirai de 35° à 42°C) On se promène dans un joli parc, d’un bain à l’autre avec sa serviette et on se relaxe dans les bains. Les bains chinois sont mixtes. Le lieu était plutôt familial.

Au début tout s’est donc bien passé. Nous étions entre collègues à patauger dans l’eau chaude, à profiter de la nuit et des volutes de vapeur qui dansaient au-dessus de nos têtes. Et puis, un groupe de Chinois éméchés est passé près de notre bain, et un Chinois bien alcoolisé a décidé de nous rejoindre. Et iI n’a plus arrêté de nous suivre de bains en bains et de nous parler dans un mauvais chinois/ mauvais anglais tout en nous crachant la fumée de sa cigarette dessus… C’est assez déçus et passablement saoulés que nous sommes finalement sortis de l’eau peu avant la fermeture des bains (22h). Je n’ai donc de loin pas un avis aussi positif des sources chaudes chinoises que de leurs homologues japonaises, mais j’espère que je pourrai me faire un autre avis à une prochaine occasion.

Le lendemain matin, nous nous sommes régalés d’un grand buffet petit-déjeuner. Moi qui aime manger au petit-déjeuner, j’ai été servi. Sucré, salé, plat chinois ou western style, il y en avait pour tous les goûts.

Et puis nous avons quitté l’hôtel avec nos bagages pour reprendre la route. Une heure plus tard, nous arrivions dans un endroit où nous avons vraiment eu l’impression d’être seuls au monde (ce qui est rare en Chine!): le Zhejiang Grand Canyon Scenic Area. Nous avons eu de la chance, il ne pleuvait pas et finalement le brouillard a donné un aspect un peu magique et très poétique à notre promenade.

Je vous laisse savourer les photos.

Nous avons marché une bonne heure jusqu’à la cascade qui marque la source de la rivière HuangPu et puis nous avons fait demi-tour. Nous avons vraiment passé un très beau moment!

Et puis nous avons déjeuné avant de reprendre le bus pour un peu plus de quatre heures de route pour rentrer à Shanghai. Nous sommes arrivé assez tardivement – vers 18h – à l’école. Je me suis dépêchée de rentrer rejoindre Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha, qui pour la première fois de leur vie avaient passé un week-end sans moi, juste avec leur père. Mais  ils ont eu l’air d’apprécier!

J’ai beaucoup apprécié cette expérience! J’ai passé un bon week-end, le premier en 6 ans, seule et sans enfant. J’ai passé ma première nuit complète en plus de trois ans! Bref, j’ai vraiment pu souffler et ça m’a fait beaucoup de bien!

Reconversion professionnelle

Avec notre retour en Alsace pour les vacances d’été, mon stage à l’école s’est terminé. Et avec lui, le début de mon parcours de reconversion. Dès mi-août, c’est officiellement en tant que maîtresse que j’enseignerai à ma classe de TPS.

Après avoir passé trois ans, en tant que maman au foyer, à m’occuper de tout le monde et à m’oublier souvent, j’avais un peu peur de ce que pouvait signifier reprendre le travail. J’avais peur de négliger mes enfants, j’avais peur de m’oublier encore un peu plus moi, de remettre en cause tout l’équilibre que j’avais réussi à construire ces derniers mois autour de notre famille à quatre.

Mais j’en avais besoin. J’avais besoin de me sentir utile ailleurs, pour autre chose, de m’investir auprès des enfants – mais pas seulement des miens – de sortir de chez moi, d’avoir plus de discussion d’adultes, de revoir plus régulièrement du monde…

Cette possibilité de reconversion est arrivée un peu comme par magie (enfin presque, j’ai quand même donné beaucoup de mon temps aux enfants de l’école durant deux ans…). Et elle était idéale pour moi dans tout ce qu’elle me laissait envisager. 

Être maîtresse en maternelle, c’est avoir toujours le temps de profiter de mes enfants le soir, le week-end et durant toutes les vacances scolaires – ce que ne me permettait pas mon précédent emploi -, c’est n’avoir pas trop de préparation pour les activités du lendemain – ce qui me dégage la soirée avec ma famille -, en plus, c’est un mi-temps qui devrait me permettre d’effectuer mes préparations entre midi et deux heures. J’aurai donc toujours l’opportunité d’avoir du temps en solo avec Little Smiling Buddha – que je ramènerai dans un premier temps à la maison avec moi à 14h, au réveil de la sieste – jusqu’au retour de sa sœur vers 16h30. Et je pourrai toujours facilement organiser des soirées mère-fille à la piscine avec Little Miss Sunshine. En parallèle, Ayi changera ses horaires de travail, elle viendra toutes les matins vers 11h et préparera le repas du soir du lundi au jeudi. Je suis donc sereine et rassurée par rapport à cet aspect.

Quand j’ai commencé à travailler à l’école, j’ai adoré l’attitude des enfants à mon égard. Ils étaient plein de curiosité et d’amour à revendre. J’avais un peu peur de ne pas savoir comment réagir à certaines situations et finalement je me suis toujours laissée guider par ma bienveillance et j’ai réussi à dénouer tous les soucis qui se sont présentés à moi. J’ai passé beaucoup de temps à observer les enfants, à tenter de trouver une réponse adéquate à ceux qui étaient « plus difficile ». J’ai réussi a bien calmer le jeu avec un petit très en colère, qui avait beaucoup de mal à gérer la présence d’un autre camarade et la frustration en générale. Lors de chacune de mes présence, nous nous sommes isolés dans le couloir ensemble, à une ou plusieurs reprises, pour souffler notre colère ensemble. J’ai pris le temps d’accueillir ses émotions, de l’écouter, de tenter de le comprendre ou de comprendre en partie d’où venait le problème. J’étais très fière de notre coopération. Et il a fini par être beaucoup plus calme et posé en ma présence. J’ai également beaucoup observé les autres maîtres et maîtresses, français, chinois et anglais. J’ai puisé chez chacun des idées, des comportements, des solutions, des organisations. Et aujourd’hui, je me sens prête.

Je me suis dores et déja attelée à la tâche de créer mon programme pour cette année scolaire à partir des thèmes globaux définis par l’école et du choix du personnage de littérature enfantine qui va nous suivre toute l’année: P’tit Loup. J’aimerai définir le plus précisément possible mes journées jusqu’à fin décembre – ce qui ne m’empêchera pas du tout de changer d’activités si les enfants en ressentent le besoin – et définir une trame assez claire pour mes activités jusqu’à la fin de l’année scolaire. J’espère ainsi me libérer un maximum de temps pour profiter avec mes enfants dans l’après-midi et le soir.

Je sais bien que cette année est une année test. Est-ce que je vais y arriver avec les enfants? Avec les parents? – et ça, ça m’inquiète beaucoup plus! Est-ce que ce que je vais faire avec les enfants correspondra à ce que la direction attend de moi? à ce que les parents attendent de moi? J’ai une idée bien précise de la manière dont il faut laisser évoluer un enfant, avec les miens c’est une chose, mais avec ceux des autres, comment cela sera-t-il perçu? La directrice me connait et le sait. Mais que penseront les parents du fait que je ne punisse pas les enfants? Que je ne les mettent pas à l’écart du groupe? Que je suis contre les menaces? Et comment moi je m’en sortirai à ma manière alors que les enfants ont pour la plupart l’habitude de ne réagir qu’à la peur de la punition, de la menace? Autant de question qui se pose encore pour moi. Au terme de cette année, la direction et moi prendront ensemble la décision de renouveler ou non l’expérience pour une année supplémentaire. Mais bizarrement, je ne suis pas très inquiète, j’y crois! Je me sens bien dans ce boulot, je m’épanouis auprès des petits et c’est LA reconversion qu’il me fallait, j’en suis sûre.

Je suis heureuse de la tournure que prend ma vie ces dernières années, et cette reconversion est encore une nouvelle étape vers une vie qui me correspond plus, une vie plus douce, plus calme, une vie où je m’écoute et j’écoute ma famille, une vie avec laquelle je suis en paix et dans laquelle je peux trouver le bonheur à chaque instant…

Belle année 2014!

Toute la famille Kangourou vous souhaite à tous et à toutes une très belle année 2014. Nous vous la souhaitons remplie de joie, de bonheur et d’amour.

Voir arriver une nouvelle année, c’est aussi se replonger dans l’année passée…

Cette année 2013 qui vient de passer aura été bien remplie et pourtant elle me semble un peu vide. L’an dernier à la même période nous nous attendions à quitter la France à l’été 2013. Finalement, les choses ont évolué différemment de ce à quoi nous nous attendions. Début 2014, nous sommes encore là et nous attendons toujours la date de notre départ.

Pour compenser, nous avons réalisé un magnifique second voyage au Japon. Little Miss Sunshine a pu découvrir ce pays que nous aimons tant. Nous avons aussi réalisé un très beau roadtrip dans le sud de l’Angleterre. Là encore Little Miss Sunshine a pu découvrir un pays et une culture qu’elle ne connaissait pas encore.

Côté boulot, on ne peut pas dire que 2013 aura été mon année. Je me suis sentie très mal dans mon boulot à partir du début de cette année. Changement d’image de mon entreprise, changement de responsable, aucun soutien de la part du siège bien occupé à penser à autre chose – cf. le changement d’image… Bref, la galère. J’ai d’abord demandé à ne travailler qu’à 80% dans le cadre d’un congé parental à l’été, avant de poser ma démission fin septembre et d’être libérée au 1er décembre.

Le côté positif, c’est que grâce à mon 80% puis à ma démission, j’ai pu passer beaucoup de temps avec Little Miss Sunshine. Je la vois grandir, je profite d’elle et de toutes ses avancés… J’ai enfin l’impression de profiter de ma maternité après près de 6 mois où j’ai eu l’impression de passer totalement au travers.

Pour 2014, nous espérons enfin un grand départ… 

Et nous vous souhaitons également la réalisation de vos projets pour cette nouvelle année qui s’annonce…

Retour au foyer

Ca y est. On y est. Aujourd’hui, je suis officiellement mère au foyer.

C’est un statut que j’ai choisi. C’est un statut dont nous avons longuement débattu avec Papa Lou. C’est une décision qui a été prise en connaissance de causes. Et j’en suis absolument ravie!

Pourtant, je sais qu’être mère au foyer n’a rien d’évident. Pas de congés payés. Pas de RTT. Pas de week-end. Quand on est maman au foyer, c’est 24h/24 et 7j/7, 365 jours par an qu’on doit assurer. Et puis « mère au foyer », c’est un statut encore difficile à porter dans notre société. Le regard des autres ne nous met pas vraiment en valeur.

Pour toutes ses raisons, j’aimerai mettre par écrit, tout ce qui m’a fait choisir ce statut pour les prochaines années. Je veux pouvoir m’en souvenir quand ce sera difficile. Quand je souffrirais de n’avoir une vie sociale qu’aléatoire. Quand j’en aurai ras-le-bol de passer toutes mes journées à parler avec un petit enfant et de n’avoir des conversations d’adultes que trop rarement. Quand les fins de mois seront difficiles.

Je ne veux pas oublier que cette dernière année, travailler ça a été pour moi:

  • Rentrer tard le soir au moins trois fois par semaine et ne passer que 15 à 20 minutes maximum avec Little Miss Sunshine ces soirs-là.
  • Devoir travailler les samedis et les dimanches alors que je laissais Papa Lou et Little Miss Sunshine en tête à tête pour la journée.
  • Entendre pleurer Little Miss Sunshine derrière la porte quand je quittais la maison alors que Papa Lou restait seul avec elle
  • Devoir employer une nounou 40h par semaine sur 4 jours et dépenser la moitié de mon salaire
  • N’avoir qu’une seule journée par semaine à passer avec ma fille
  • Devoir courir 7j/7 entre la nounou, les courses, le ménage, le repassage, le médecin,…
  • Ne pas pouvoir profiter de Little Miss Sunshine comme je l’aurai aimé

Je ne parle ici que des mauvais côtés du travail. Mais je ferai un bilan de mon expérience professionnelle dans les prochaines semaines.

Je ne veux pas oublier que si j’ai voulu être mère au foyer, c’est pour:

  • Profiter autant que possible des jeunes années de Little Miss Sunshine
  • Bricoler, dessiner, peindre, me promener, m’amuser avec Little Miss Sunshine
  • Cuisiner, faire de la pâtisserie autant que j’en ai envie
  • Avoir le temps de m’occuper un peu de moi
  • Chouchouter Papa Lou autant qu’il le mérite
  • Me requinquer après cette période difficile et faire d’autres enfants…

En quelques mots, j’ai choisi d’être mère au foyer pour remettre ma vie de couple et ma vie de maman au cœur de mes réflexions…

La dernière semaine de boulot

On y est. Cette semaine, qu’il y a encore quelques semaines, je ne pensais jamais voir arriver. Deux mois de préavis c’est long finalement. Et puis c’est court quand même.

Me voici donc à dire « adieu » à des collègues que j’ai côtoyé quotidiennement pendant cinq ans. Cinq ans d’une vie. A raison d’au moins 35h par semaine. Ça n’est pas rien finalement.

Me voici également à souhaiter bonne continuation à de nouveaux collègues que je n’ai pas eu le temps de connaître autant que je l’aurai aimé.

Cinq ans de ma vie professionnelle. Les cinq premières années au final. Avec beaucoup de hauts, mais aussi pas mal de bas, surtout cette dernière année. Mais cela fera certainement partie d’un bilan que je ferai ultérieurement.

Je sens que je vais verser quelques larmes samedi soir pour mon dernier jour. Paraîtrait qu’en plus, on m’a réservé un pot de départ « surprise ». Je vais vraiment devoir prévoir les mouchoirs. Ils vont me manquer.

Et puis d’un autre côté, arrive enfin ce moment décisif qui marque un nouveau départ dans notre vie… Et que nous attendons depuis bien longtemps….

La semaine en bref # 7

Ca y est. La rentrée est arrivée. Mais Little Miss Sunshine a encore un an de répit avant de rejoindre les bancs de l’école.  Alors on a choisi de faire l’école buissonnière au parc et de profiter autant que possible des jours de beau temps qu’il nous reste…

fin d'été

Le bac à sable devient un incontournable de nos promenades. Little Miss Sunshine a bien changé depuis le début de l’été!

souvenirs de normandie

On a installé notre mouette normande dans le pot de verveine en attendant de la regarder s’envoler au vent de l’automne…

compote

Pour appeler l’automne, on a préparé une compote de bananes, de pommes et de gingembre. Très sucré, très épicé. Little Miss Sunshine a adoré. Cette petite m’étonne tous les jours!

graal

Et puis on fait durer encore un peu les soirées, alors que la nuit tombe de plus en plus tôt, avec un bon verre de vin rouge…

thé vert

Pour combattre le quotidien, je me suis préparée un joli thé vert chinois mercredi matin pour me désaltérer alors que le thermomètre affichait déja 22°C.

petit dej

Et puis vendredi matin, c’est un petit déjeuner gourmand que je me suis préparée pour combattre la morosité extérieure…

marché des enfants rouge

Enfin, je me suis offert un déjeuner au marché des enfants rouge à deux pas de mon boulot dans un excellent petit restaurant de cuisine italienne familiale…

Une semaine qui nous a permis de reprendre pied après une dizaine de jours un peu plus difficile. Maintenant, la famille Kangourou a hâte de voir arriver l’automne et de profiter de cette saison que l’on aime tant!

La semaine en bref #2

Déja la première semaine du mois d’août vient de passer. La seconde partie de l’année est bien entamée maintenant, et notre départ se rapproche… En attendant, la famille Kangourou profite de son dernier été parisien.

Cette semaine, on a encore planté quelques herbes sur le balcon. Et notamment quelques graines de basilic plantée par Little Miss Sunshine et Papa Lou.

Un plant de verveine vient compléter nos herbes aromatiques

Des graines de basilic plantée par Little Miss Sunshine avec l'aide de Papa Lou

Et bonne nouvelle, j’ai réussi à sauver mon ficus! Moi qui n’ai absolument pas la main verte, je prends ça comme un miracle!

Mon ficus rescapé!

On a continué à profiter des joies de l’été. Avec des dîners sur le balcon.

Un burger au bleu

Des glaces en fin de journée.

Little Miss Sunshine dévore les glaces au kilo

Des promenades au parc.

Promenade au parc sous un orage d'été

Little Miss Sunshine est devenue inséparable de sa poupée

Rencontre au parc

On a profité de Paris désert à 8h du matin sur le chemin de la Nounou.

Little Miss Sunshine s'amuse avec les feuilles mortes sur le trottoir désert

La chaleur continue de nous accabler. Dire que c’est dans un pays où il fait toute l’année cette température que nous avons décidé de partir! Alors on a continué de savourer des thés et infusions glacés de toutes sortes…

Une bouteille de mugicha glacé pour affronter la chaleur

J’ai repris le travail et essayé de ne pas perdre le bénéfice de mon repos forcé dès la première semaine en m’octroyant des pauses reposantes…

Pique-nique improvisé dans une cour au soleil au travail

Et puis notre commande de thés passée chez Yunnan Sourcing la semaine dernière nous a surpris en arrivant déja cette semaine!

Notre petite commande de thés

L’occasion pour la famille Kangourou de nombreuses nouvelles dégustations…

Un beau thé rouge chinois et de la belle vaisselle pour bien débuter la journée

Thé vert chinois pour se désaltérer avant d'attaquer l'après midi

Rien de mieux qu'un Pu Erh pour terminer une belle soirée...

Grains de sable

Quand on a un enfant – ou plusieurs d’ailleurs-, il y a des petites choses avec lesquelles il faut vite arriver à jongler: les grains de sables.

Des grains de sables, il en existe vraiment de toutes sortes.

On a bien les grains de sables arrivés là pour une raison tout à fait agréable au départ: un week-end en famille organisé à la dernière minute, une soirée entre amis qui se prolonge de manière inopinée, une promenade dans le parc en rentrant du travail pour profiter des derniers rayons de soleil, …

Il y a également ceux bien moins agréables qui nous tombent dessus sans qu’on s’y attendent: des heures supplémentaires pour palier à l’absence des collègues ou du manque d’effectifs, une bonne grippe, un changement d’horaires de dernière minute au travail,…

Mais qu’ils soient agréables ou pas, les conséquences sont les mêmes: une désorganisation totale de tout un savant aménagement qui peut influer sur plusieurs jours ou même plusieurs semaines.

Et pour couronner le tout, un grain de sable, par définition, arrive rarement seul. Ces petites choses-là, elles se promènent entre amis. Et les grains de sables se cumulent rapidement dans nos vies…

Les derniers en date dans la famille Kangourou illustrent bien ce joli cumul. Sur un coup de tête, nous sommes partis en week-end de dernière minute dans la région de Blois. Nous avons passés de magnifiques moments en famille. Mais au retour, c’est la lessive en retard qui nous attendait, les courses pas faites pour la semaine, du vidage de valises en retard – et il faut bien préciser que je n’ai toujours pas complètement vidé une des valises du Japon -, un joli bordel dans l’appartement dû au déballage plus que rapide de tout ce qui se trouvait dans la voiture, …
De ces grains de sables-là, on s’en accommode. On a pris tellement de bonheur en deux jours qu’on peut bien être désorganisé quelques jours en contrepartie.

Mais le problème, c’est qu’on était trop optimiste. Parce que le grain de sable suivant nous est tombé dessus vitesse grand V. Deux jours plus tard, Papa Lou développait une magnifique bronchite avec plus de 40 de fièvre et tout et tout. Et Papa Lou n’est jamais malade. Là, on a moins rigolé. Rangement, vaisselle, courses, lessive, le retard s’est accumulé partout sans qu’on ne puisse rien y faire, et surtout la fatigue a rapidement gagnée toute la famille…
Pour couronner le tout, – jamais deux sans trois il paraît – un dernier petit grain de sable, nous a achever: un changement d’horaire de dernier minute au boulot pour pallier à l’absence d’un collègue. Ouf!

Nous avons mis deux semaines à nous remettre. Et encore, les valises ne sont pas complètement vides… Mais on a tacitement décidé de laisser tomber puisqu’on repart en voyage dans moins d’une semaine!

Amacha

J’ai découvert l’Amacha il y a quelques années. Une cliente de notre maison de thé nous en avait ramené pour nous en faire goûter. Ce qu’elle ne savait pas c’est que quelques années auparavant, alors que je ne travaillais pas encore ici, nous en vendions également. Pour ma part, c’est la première fois que j’en dégustais. Et puis il y a quelques semaines, j’ai enfin trouver de l’Amacha en vente.

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L’Amacha est une infusion japonaise obtenue à partir de feuilles d’hortensia. Il ne s’agit donc pas d’un thé à proprement parler. Amacha signifie « thé sucré » et pour cause ces feuilles contiennent un édulcorant plus de 400 fois plus sucré que le sucre. Pour le préparer c’est très simple. Une feuille suffit pour une tasse. Chauffer l’eau à 90°C et laisser infuser. Pas besoin de retirer la feuille de l’eau. On peut la laisser flotter au fond de la tasse, l’Amacha ne développe aucune amertume. On peut régulièrement ajouter de l’eau, trois infusions sont possible sur la même feuille. Au niveau du goût, on a quelques choses de très sucré, mais pas uniquement, c’est également végétal et surtout on a une note de mousse très agréable.

L’Amacha est plutôt rare. Et pour cause, il est traditionnellement utilisé dans la cérémonie japonaise de l’anniversaire de Boudha. Il s’agit donc plutôt d’une infusion rituelle que courante.

Irrégulier

Depuis ce début de mois d’août, c’est l’irrégularité qui prime dans mon emploi du temps. Comme je reste disponible tout le mois d’août pour travailler -nous ne prenons nos vacances qu’au mois de septembre -, je rattrape un peu les horaires de tout le monde.
Résultat, je suis fatiguée et complètement décalée. J’en ai perdu mes lundis et mes mardis de repos, au profit de jours sans aucun rapport. Une fois un vendredi, une autre fois un mercredi et un jeudi… En plus, je me retrouve à ne faire quasiment que des fermetures et je ne rentre plus avant 21h le soir. J’ai beaucoup de mal à m’organiser, à me trouver du temps pour moi, à profiter de cet été…
J’avais des tas de projets, des tas d’envie pour cet été et pour profiter en parallèle de ma grossesse, et pourtant rien ne s’est vraiment déroulé comme prévu.
Mais bientôt, à la fin de ce mois, avec le retour des uns et des autres, tout rentrera dans l’ordre. Et il nous restera nos vacances à la fin du mois de septembre pour nous reposer et enfin en profiter!