[Abonnement] Les magazines de Little Miss Sunshine 3 ans

Depuis qu’elle a 8 ou 9 mois, Little Miss Sunshine est abonnée à des magazines. La lecture faisant partie intégrante de notre mode de vie, elle est très rapidement devenue elle-même très demandeuse. A l’origine, c’est Nonna qui nous avait proposé de lui offrir un abonnement. En règle générale, je préfère les albums, j’aime pouvoir lire le livre avant de le lire à ma fille afin de savoir exactement de quoi il en retourne et s’il est en adéquation avec nos principes éducatifs bienveillants. Mais je me suis finalement laissé tenter par l’option du magazine: pour la joie qui se lisait sur son visage en ouvrant la boîte aux lettres, pour la diversité de lectures et d’activités que ça nous a apporté, pour les idées que ça à pu me donner… Et ensemble avec Nonna, nous avons choisi Popi.

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D’un point de vu bienveillant, on repassera. Notamment à cause de Petit Ours Brun. Certaines histoires le sont relativement et d’autres pas du tout. Mais l’avantage du magazine, c’est qu’on le feuillète, que les histoires sont courtes, vite lu par Maman et j’avoue je ne me gêne pas de changer la fin d’une histoire ou de modifier quelques expressions pour les rendre plus bienveillantes… Mais dès le départ, nous avons beaucoup joué avec les dernières pages du magazine, puisqu’à chaque numéro, elles sont consacrés à un univers: le petit monde du docteur, le petit monde de la crèche, le petit monde des animaux de la montagne, le petit monde de la ferme, … C’est vraiment très riche pour l’apprentissage de vocabulaire, pour développer le sens de l’observation, pour jouer à « cherche et trouve », pour laisser l’enfant raconter ce qu’il voit, … L’autre partie du magazine que nous aimions beaucoup s’était la surprise. A chaque numéro, il y a un petit bricolage très rapide à faire à créer avec l’enfant et ensuite, on peut découvrir quelque chose de nouveau sur la double page: un petit poussin qui cherche sa Maman (et qui la trouve), des enfants qui construisent un bonhomme de neige (qui apparait comme par magie), un petit bonhomme qui grandit et qui passe du biberon à une assiette de pâte,… Parfois cette page est remplacée par une histoire de Lili Souris avec un petit montage également qui plaisait toujours beaucoup à Little Miss Sunshine. A noter aussi qu’on a adoré le principe des calendriers de l’Avent offert dans le magazine à chaque mois de novembre! Bref, nous avons été abonné à Popi un peu plus de deux ans et malgré ses défauts, nous avons toujours grandement apprécié de le recevoir.

Pour Noël, alors que Little Miss Sunshine allait avoir trois ans, Nonna m’a proposé de lui offrir de nouveaux abonnements plus adaptés à son âge et de nous les faire envoyer directement à Shanghai. J’ai été ravie de constaté que c’était possible! Nous avons pas mal réfléchi avant de trouver les abonnements qui nous convenaient. Et finalement, nous avons opté pour Pomme d’Api – que j’estime dans la suite le Popi -, Les belles histoires, – parce qu’ils nous permettent d’avoir régulièrement de nouvelles histoires pour le soir, ce qui n’est pas forcément évident quand on vit à l’étranger, – et Wakou – pour la passion que Little Miss Sunshine voue actuellement aux animaux et au corps humain.

  • Pomme d’Api

Il faut bien le dire, j’ai été très agréablement surprise par ce magazine. Je m’attendais à quelque chose de très peu bienveillant, plus dans l’esprit de Popi, et finalement j’ai été très agréablement surprise notamment par le petit livret pour les parents qui ces derniers mois à régulièrement fait une belle place à l’éducation bienveillante. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas pour les histoires qui sont dans le magazine, mais je continue mon système de pré-lecture/lecture à ma sauce, que j’avais déja mis en place avec Popi et que je réalise d’ailleurs régulièrement dans d’autres livres aussi…

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On aime notamment La question à Zig Zag – très souvent tourné autour de l’environnement ou du quotidien: le vent, les saisons, que sait faire un bébé, … – Les pom’devinettes – que Little Miss Sunshine adore résoudre -, la double page AnimOh! – qui décrit à chaque numéro un animal différent, son lieu de vie, … -, la double page La classe d’Oscar – pour le jeu d’observation, parce que l’enfant peu suivre en partie la lecture de la petite histoire avec les petites images qui se glissent dans le texte – la grande histoire – pour la lecture du soir – et les petits philosophes – qui permettent de réfléchir à des sujets tels que les disputes entre amis, les saisons, qu’est ce qui est beau?, … – ainsi que les pages de jeux et l’atelier Pomme d’Api pour les sympathiques bricolages que nous prenons beaucoup de plaisir à réaliser.

On aime moins SamSam – parce qu’on ne comprend pas toujours bien l’intérêt de l’histoire… – Petit Ours Brun – ça dépend des histoires, mais la plupart du temps la réaction des parents m’horripile! – et Adélidélo – mais là encore, ça dépend des histoires…

Et on a adoré le numéro spécial avec le calendrier de l’Avent et l’histoire à continuer chaque soir du mois de décembre!

En conclusion, on est vraiment content de notre choix et agréablement surpris par ce magazine! 

  • Les belles histoires

Nous avons longtemps hésité entre celui-ci et Histoires pour les petits. Nous avons acheté un magazine de chaque avant de faire notre choix et je dois bien avouer que je ne sais plus vraiment ce qui a fait pencher la balance pour Les belles histoires.

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Quoi qu’il en soit, on aime la grande histoire et la petite histoire– en règle générale, relativement bienveillante ou avec une fin qui remet bien les choses en place ou si vraiment je mets à ma sauce, et on aime également les couleurs et le graphisme des illustrations la plupart du temps, avec quelques fois un vrai coup de coeur! -, et l’histoire sans paroles de Polo le petit aventurier – qui permet à l’enfant d’exprimer ce qu’il voit et d’essayer de raconter l’histoire par lui-même. Parfois, suivant le mois, il y a une double page Les bons moments avec un bricolage à réaliser – c’est notamment le cas à Noël, pour la Fête des Grands-mères ou encore pour la Fête de la musique et vous vous en doutez, on aime beaucoup! J’aime aussi les conseils de lectures pour les enfants dont je m’inspire parfois.

Bref, encore un choix que nous ne regrettons pas, même si nous tenterons certainement Histoires pour les Petits quand notre Petit Poisson sera en âge de l’apprécier! 

  • Wakou

Ce magazine, c’est notre coup de coeur à Little Miss Sunshine et moi. Il correspond exactement à nos attentes à toutes les deux.

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J’avais peur au départ que ce magazine ne soit pas assez adapté à Little Miss Sunshine compte tenu de son jeune âge (3 ans au début de l’abonnement), mais finalement ma petite curieuse s’y retrouve vraiment!

On adore les dossiers  sur la vie animale et la double page de jeux qui y est associé –  dont on s’inspire d’ailleurs régulièrement pour créer ensuite nos propres cahiers d’activités -, la double page de bricolage super rapide à réaliser en toutes circonstances (une paire de ciseaux, un tube de colle ou un rouleau de scotch suffisent!), l’histoire en photos – qui tourne toujours autour d’un animal et de ses habitudes de vie – la partie Ton corps – qui plait énormément à Little Miss Sunshine, très demandeuse à ce sujet actuellement! – et l’aventure de Petit Chaman sur la quatrième de couverture – c’est toujours la première chose que Little Miss Sunshine me demande de lire et le premier sujet dont nous discutons et débattons ensuite!

On aime bien la double page Activité – toujours quelque chose à fabriquer ou une recette à expérimenter -, l’histoire du soir – pas toujours totalement bienveillante, mais quand même – la question – qui tourne souvent autour de l’environnement ou de animaux – énergie renouvelable, comment respirent les poisson,  pourquoi il faut sauver les fôrets, … – le poster – Little Miss Sunshine réclame d’ailleurs régulièrement que je lui accroche sur la porte de son armoire – et Petit reporter – qui nous emmène toujours avec un ou des enfants à la découverte d’une exposition, d’un parc ou d’une école écolo.

On aime moins l’histoire de Wakou en première page – mais sans doute parce que Little Miss Sunshine est encore un peu petite pour comprendre parfois -, la double page Chiens, chats et Compagnie – parce que nous ne sommes pas concerné, mais les conseils pour s’occuper des animaux domestiques sont relativement bien pensé! -, Balez & Malina – mais là encore, c’est peut être plus une question d’âge pour la compréhension de Little Miss Sunshine.

Bref, ce magazine, c’est vraiment notre coup de coeur, celui qu’on attend devant la boite aux lettres avec le plus d’impatience! 

Deux autres magazines ont retenu notre attention. Mais nous n’avons pas franchit le cap de l’abonnement pour le moment. Il s’agit de:

  • Youpi

Ce magazine s’adresse aux enfants un peu plus grands (à partir de 5 ans), mais c’est également un coup de coeur pour toutes les deux. En prenant le temps d’expliquer un petit peu, il n’est finalement pas si compliqué à comprendre pour Little Miss Sunshine.

On adore la première partie Raconte-moi le monde – on apprend toujours quelque chose de vraiment intéressant -, les Animaux du monde – on aime beaucoup le reportage photo! -, la nature près de chez nous – la plupart du temps on découvre une fleur ou une plante de nos contrées (Europe) et son lieu de vie – et enfin le dossier L’expérience – qui donne vraiment de supers idées d’expérience à réaliser avec les petits pour comprendre les sciences!

On aime As-tu tout lu? – qui nous permet de refaire un point sur notre lecture et de voir notre niveau de compréhension des dossiers – , les BD Les riquiquis et Grand-Père sauve la planète.

On aime moins les devinettes – mais parce qu’elles s’adressent à des enfants plus âgés que Little Miss Sunshine -, la page J’apprends à dessiner – qui est encore trop compliqué pour Little Miss Sunshine – et Bambou, Kika et le crayon magique – qui s’adresse également à des enfants plus âgés.

Bref, vous l’aurez compris, un réel coup de coeur également qui viendra certainement un jour remplacer Wakou quand Little Miss Sunshine sera en âge de mieux apprécier. 

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  • Peppa Pig

C’est au travers d’une publicité dans un de nos magazines que nous avons découvert l’existence de ce magazine Peppa Pig. Little Miss Sunshine qui est fan de la petite cochonne a tout de suite demandé à l’avoir. Aussitôt dit, aussitôt fait, ou presque, puisqu’il a fallu attendre l’arrivée de Papapa et Mamama à Shanghai pour le recevoir. Il s’agit du numéro 1. Mais nous avons été conquises toutes les deux.

On a beaucoup aimé l’Histoire – dans la droite ligne des dessins animés avec des conseils de lecture et de description des images pour les parents – l’imagier – notamment parce qu’il fallait coller de nombreux autocollants! – les jeux – qui correspondent exactement à ce que j’attends d’un magazine pour les enfants de cet âge (3 à 6 ans) – les pourquoi de Peppa Pig – qui concerne les animaux de la ferme dans le premier numéro – et Allô docteur – parce que Little Miss Sunshine est très demandeuse en ce qui concerne le corp humain et son fonctionnement!

On a moins aimé la page bricolage – mais surtout parce qu’il faut accumuler une bonne dose de matériel pour le réaliser et que Little Miss Sunshine a été très frustré que nous ne l’ayons pas à disposition – et la recette – qui est au demeurant simple (des cupcakes), mais demande une certaine dextérité pour la réalisation des décors (en forme de Peppa Pig) sans compter que je ne trouve pas de pâte à sucre à Shanghai.

Bref, les défauts que nous avons trouvé à ce magazine n’en sont pas vraiment. A voir si le deuxième numéro tient ses promesses (c’est un trimestriel) et dans ce cas, nous nous abonnerons certainement! 

Et vous, avez-vous des abonnements à des magazines pour vos enfants? Quels sont vos coups de coeur? 

[Education bienveillante] La mémoire des tout-petits

Depuis que Little Miss Sunshine a assez de vocabulaire pour communiquer avec nous, je ne cesse d’être impressionné par sa mémoire. J’étais persuadé, parce que c’est ce qu’on entend le plus souvent, qu’un enfant ne pouvait pas retenir ou se souvenir de quelque chose, sauf bien sûr à lui répéter sans cesse. Et pourtant, Little Miss Sunshine a remis toutes ces affirmations en cause.

La première fois que je m’en suis vraiment rendu compte, c’est suite à notre roadtrip au Japon. Little Miss Sunshine avait de 14 mois et demi à 15 mois et une semaine. Beaucoup de personnes m’ont dit « Pourquoi vous gâcher le voyage en l’emmenant avec vous? De toute façon, elle ne se souviendra de rien! ». Je ne commenterai même pas la première partie de la phrase. Pour la seconde, j’étais déja persuadé que même si elle n’avait pas de souvenirs réels de ce voyage, il ferait parti de son expérience de vie. Elle allait déja vivre quelque chose d’exceptionnel avec nous. J’étais sûre qu’elle en garderait des odeurs, des goûts, des bruits et pourquoi pas des images.  A notre retour, nous en avons beaucoup parlé de ce voyage. Nous regardions régulièrement les photos que nous avons prise. Un an et quelques mois plus tard, si elle voit une émission à la télévision qui se situe au Japon, elle me le fait remarquer. Nous avons récemment trié les photos de notre voyage de noces (au Japon également) et Little Miss Sunshine a tout de suite reconnu les paysages. Elle a également gardé des goûts du Japon: le riz  et la sauce soja surtout. Et puis, les onigiri bien sûr.

Dans notre quotidien, aussi elle m’étonne régulièrement. Depuis qu’elle sait dire quelques mots, elle me rappelle systématiquement à chacune de nos sorties qu’il ne faut pas que j’oublie mes clefs, mon porte-feuille et mon téléphone. A force, c’est bien évidement devenu une habitude, une routine, mais au départ, c’était un bel effort de mémoire pour elle. Je ne cesse de lui parler à longueur de journée, il m’arrive donc régulièrement de lui dire « Rappelle-moi qu’il faut que nous achetions du pain avant de rentrer! ». La plupart du temps, je ne lui dit les choses qu’une fois ou deux et elle ne l’oublie pas. Récemment, je lui avais dit cela sur le chemin du retour vers chez nous après une journée à l’extérieur. Little Miss Sunshine s’est endormie dans le Boba. J’ai acheté mon pain pendant qu’elle dormait et je suis rentrée chez nous. Au moment où je l’ai posé sur le lit, elle s’est réveillée. Ses premiers mots ont été « Maman le pain! ». Je la trouve impressionnante parfois 😉

De la même manière, en février lors de notre retour à Paris, alors que nous passions devant la boutique de la retouche où j’avais emmené mon manteau pour réparer la manche au mois de novembre, Little Miss Sunshine m’a dit « Maman! Le Monsieur a réparé le manteau de Maman ». Plusieurs mois était passé et nous n’en avions jamais reparlé…

De manière générale, Little Miss Sunshine me parle souvent de choses passées: du Japon, de ses journées chez sa Nounou, de son séjour en Alsace cet hiver, de ses jeux avec Papa Lou, de notre visite de la Tour Eiffel, de nos visites au zoo,… Le plus souvent, il y a un élément déclencheur – photo, parole, image,… – que je me plais à rechercher, mais parfois c’est sans que je ne vois aucun lien avec le moment présent qu’elle me raconte des choses qui se sont passés des semaines ou des mois auparavant.

Je pensais qu’un petit enfant n’avait pas forcément une mémoire développée, et surtout qu’il ne retenait pas forcément les choses. En fait, à partir du moment où un petit enfant a compris  et intégré ce qu’il vivait, il le retient et le restitue très facilement. Et c’est pareil pour les consignes, à partir du moment où Little Miss Sunshine les comprend, elle ne les transgresse que très rarement. Au pire des cas, je lui pose une question qui lui permet de me redire ce qu’elle sait déja. Si elle se met debout sur une chaise, je lui dit juste: « C’est dangeureux! Comment peut-on se mettre sur une chaise? » et elle me répond systématiquement « Assis ou à genoux » et le fait très spontanément car c’est elle qui l’a dit et non pas moi.

Je suis de plus en plus persuadé qu’une des clefs est de faire participer les petits à tous les aspects de nos vies et de leur faire confiance pour nous épater!

[Education bienveillante] La coopération

Depuis son plus jeune âge, Little Miss Sunshine participe à la vie en communauté que nous avons instauré chez nous. Pour moi, il ne s’agit ni d’aide, ni d’obligation, mais plutôt d’une manière de faire tourner notre ménage et de participer et coopérer chacun à notre niveau. C’est également une jolie manière de valoriser les apprentissages de l’enfant et de lui permettre de se rendre utile à son échelle

A peine commençait-elle à se lever en se tenant à la table basse – elle devait avoir 7 mois environ – qu’elle a commencé à participer à l’élaboration des repas. C’est assis en tailleur au sol, sur la table basse, que nous préparions le repas pour être à son niveau. Elle a très vite commencé à prendre les légumes coupés pour les jeter dans un récipient ou une casserole par exemple ou à ramasser les épluchures pour les mettre dans un autre récipient. Plus tard, elle a commencé à nous chercher les ingrédients nécessaires à l’élaboration du repas. Papa dans le salon lui demandait de chercher telle ou telle épice qu’elle s’empressait de venir me demander dans la cuisine. Depuis quelques mois, elle ramenait également les plats et les bouteilles du salon à la cuisine ou inversement et partait même chercher seule certains ingrédients dans le réfrigérateur. La préparation du repas du soir a toujours été un grand moment de complicité entre Little Miss Sunshine et Papa Lou.

LMS coopération

A peine arrivait-elle à marcher qu‘elle m’aidait à ramener le linge sale dans la cuisine et à le mettre dans la machine à laver. C’était notre petit moment complice du matin pendant une longue période. On triait le linge par couleur, on le ramenait dans la cuisine avant de le mettre ensemble dans la machine à laver. Je lui montrais alors comment on met la lessive et comment on choisi le programme approprié et elle restait de longues minutes assise devant la machine à regarder le linge tourner à travers le hublot. Je garde de jolis souvenirs de ces doux moments.

Depuis quelques mois, Little Miss Sunshine aime laver la vaisselle. Comme nous avions deux bacs, je lui laissais régulièrement laver la partie incassable de la vaisselle tandis que je faisais la vaisselle dans le second bac. Elle aime également faire de la pâtisserie et je la laisse régulièrement gérer en quasi-autonomie la préparation de certaines pâtisseries. Elle passait aussi régulièrement l’aspirateur à main que nous avions à Paris ou la balayette  pour ramasser les miettes sous la table après le repas.

Actuellement, elle développe beaucoup sa motricité fine et est très demandeuse à ce niveau. Elle sait se servir seule avec une bouteille. Elle sait transvaser un liquide entre deux tasses ou verres. Elle a adoré écosser les petits pois sur le balcon dans la fraicheur du soir d’été chez Nonna et GrandPapa. Elle m’a bluffé en ôtant la coquille des oeufs durs avec une précision et une délicatesse que je ne lui connaissais pas. Et quelle fierté pour elle de le raconter à Papa Lou sur Facetime le lendemain! 

Coquilles d'oeuf

Je ne lui demande que rarement. En règle générale, c’est elle qui vient me demander: « Maman, je peux te t’aider? ». Et c’est avec un grand sourire que je lui répond. Il s’agit bien là de coopération et non d’obligation.  Certain jour quand je lui propose de m’aider, j’essuie un refus catégorique. Je n’insiste pas. Cinq minutes plus tard ou le lendemain, elle est à nouveau ravie de se rendre utile. Je valorise toujours ses initiatives. Je lui explique à quel point elle m’a aidé, que j’ai gagné du temps, que je n’ai pas eu besoin de me relever plusieurs fois, que grâce à elle nous allons terminer plus tôt et partir au parc plus vite…

Bien sûr, certain point demeure problématique. Notamment en ce qui concerne le rangement des jouets. La plupart du temps, soit j’essuie un refus catégorique de ranger, soit au mieux j’obtiens sa coopération quand je propose de ranger avec elle. Régulièrement je le fais seule. Et puis certains jours, on trouve d’autres manières, on joue à ranger. C’est à celui qui lance le plus de balles dans la corbeille, à celui qui met le plus grand nombre de bonhommes playmobil dans la boite, à celui trouve trouve le plus de jouets rouge à ranger dans le coffre,… Et ça marche… Bizarrement, elle est toujours de bonne volonté pour m’aider à ranger nos affaires et rarement d’accord pour ranger ses affaires. Mais la problématique sera bientôt différente puisqu’elle aura enfin sa propre chambre dans notre appartement shanghaien!

Et vous, faites vous participer vos enfants à la vie du ménage?

[Education bienveillante] Alimentation des tout-petits

Grâce à l’allaitement, je ne me suis jamais vraiment demandée quelles quantités de lait pouvait bien boire Little Miss Sunshine, et je pense que cela m’a vraiment conditionné dans ma manière d’appréhender l’alimentation de Little Miss Sunshine de manière très détendue.

Je l’ai toujours laissé décidé de ce qu’elle voulait manger, que ce soit en quantité – dès sa naissance avec l’allaitement à la demande – ou en sortes d’aliments – à partir de la diversification.

Bien sûr, j’essaie de limiter le sucre (chocolat, bonbons, gâteaux …) mais pour le reste c’est à volonté et quand elle le désire. J’ai trouvé une astuce qui fonctionne très bien avec Little Miss Sunshine en ce qui concerne le chocolat et les bonbons, dès qu’elle a commencé à en manger, je lui ai expliqué qu’on ne pouvait en manger qu’un par jour. Quand elle me réclame un chocolat par exemple, je lui demande combien de chocolat on peut manger par jour et spontanément elle me répond: « un par jour ». Suivant le moment de la journée, elle change elle-même d’avis suite à sa réponse et me dit par exemple: on prend un chocolat au goûter, OK?

Si elle me réclame à manger, un fruit, un gâteau ou un légume, je ne ne lui refuse jamais. Je pense que si elle le demande, elle en ressent le besoin et ça ne l’a jamais empêché de vider son assiette.

A table, j’essaie de lui servir des quantités raisonnables dans son assiette. Je la laisse se resservir si elle en ressent le besoin. Nous avons instauré une petite phrase clef, quand je trouve qu’elle mange peut être un peu trop: « Est-ce que tu as assez mangé? Qu’est-ce qu’il te dit ton petit ventre? » Et ca marche très bien. Elle s’écoute bien.

Little Miss Sunshine n’a jamais été difficile jusqu’à aujourd’hui. Elle mange de tout et régulièrement. Il y aura bien évidement des jours où elle va préféré les féculents, d’autres où elle mangera plus de sucré et puis finalement le troisième elle me fera une cure de fruits et légumes, alors je lui fais confiance. Depuis ces deux ans, au moment de préparer le repas, elle m’annonce souvent qu’elle n’a pas l’intention de manger quelque chose: « Maman, je veux pas les champignons! » Alors que le champignon reste son légume préféré. Mais ce jour-là impossible de lui en mettre dans l’assiette et je ne parle même pas de lui faire goûter. Alors je propose, et puis je laisse tomber. Elle a besoin de savoir qu’elle a le droit de faire des choix…

Depuis toute petite, elle participe à l’élaboration de quasiment tous les repas. Elle prend les aliments en main, les mets dans les différents plats, m’aident à jeter les épluchures à la poubelle, part me chercher une bouteille dans le frigo, m’aide à mélanger les ingrédients… Elle est très curieuse des ingrédients qui composent son repas. Sa participation permet également de lui offrir le choix de ce que nous préparons à manger chaque jour. Elle m’aide même à élaborer ma liste de courses en fonction de ses envies.

Les jours où pour une raison quelconque elle ne touche même pas à son assiette, c’est extrêmement rare, mais ça arrive, je lui propose de goûter plusieurs fois, j’essaie de changer de tactique (« Tu veux manger dans l’assiette de Maman? », « Tu veux manger avec une cuillère/fourchette/les mains? ») et puis si rien n’y fait je laisse tomber. Je ne lui propose jamais de changer de plat. Par principe. Si elle ne veut pas manger, je respecte son choix. Au sortir du repas, je lui propose un laitage comme à mon habitude, ce qu’elle s’empresse d’accepter. Au réveil de la sieste, je reste à son écoute au cas où elle ressentirait le besoin de manger quelque chose avant l’heure du goûter. Je lui propose alors un fruit ou une compote en règle générale.

Je ne me suis jamais inquiétée de la quantité de nourriture que Little Miss Sunshine avale. Il y a des jours où elle mange plus, d’autres moins, des périodes un peu plus difficile que d’autres, mais je ne veux surtout pas que le moment du repas devienne un moment de tension, alors je l’écoute et je respecte ses choix, tout en restant intransigeante sur mes propres choix (ne pas proposer un repas alternatif).

Et chez vous, ça se passe comment à l’heure du repas?

[Education bienveillante] Lui offrir le choix

Depuis son plus jeune âge, dès qu’elle a su dire « oui » et « non » pour être précis, il nous a tenu à cœur de lui offrir le choix. Lui offrir le choix de tout ce qui pouvait être à sa portée, de son histoire du soir, de ses jouets, du moment de la prise de son biberon, de ce qu’elle veut manger,… C’était important pour moi, mais c’est aussi une manière de lui apprendre très tôt à faire des choix dans la vie. Et d’après une étude que j’ai lu il n’y a pas longtemps – impossible de remettre le doigt dessus, mais si vous connaissez, je suis preneuse des références! – un très bon moyen d’éveiller les enfants.

J’offre le plus souvent possible deux choix à Little Miss Sunshine, parfois trois depuis quelques semaines, afin qu’elle participe pleinement à notre vie quotidienne. A l’heure du repas, je lui offre très régulièrement le choix: carotte ou haricot, pomme de terre ou pâtes,… Une fois le choix effectué, pas de retour en arrière. Surtout en ce qui concerne le repas, mais cela fera l’objet d’un autre article.

Je lui offre également le choix de me proposer des idées de repas au moment de l’élaboration de la liste de courses et elle participe aux achats et peut donc intervenir dans mes choix. C’est elle qui choisit ses laitages depuis ses dix-huit mois: je lui montre des petits-suisses et des yaourts à la châtaigne par exemple et elle effectue son choix.

Je lui offre un choix sur les activités de la journée: est-ce que tu veux aller jouer au sable ou au toboggan aujourd’hui? Est-ce que tu préfères aller à la bibliothèque ou à la piscine demain? Mais aussi sur la manière dont je vais l’habiller: tu préfères une robe ou un pantalon aujourd’hui ? Ou encore entre couche et culotte en période d’apprentissage de la propreté.

Bien évidement compte tenu de l’âge de l’enfant, le choix est plus ou moins conscient. Il y a toute une période, où comme tous les enfants, Little Miss Sunshine faisait un choix avant de changer d’avis pour finir par revenir à son premier choix. C’est tout a fait normal! Et cela participe à son apprentissage. Il suffit d’un peu de patience et de bienveillance. Aujourd’hui, à presque deux ans et demi, elle sait déjà bien ce qu’elle veut. Elle participe activement aux choix qui s’imposent en famille. Elle sait déjà prendre une décision. Elle sait déjà exprimer ce qu’elle aime, ses activités ou jouets préférés, les couleurs qu’elle aimerait trouver dans sa future chambre à Shanghai,… Et je suis ravie de la voir participer avec autant de plaisir.

Et vous, offrez-vous un choix à vos tout-petits?

La kiné respiratoire

Quand bébé est encombré, il n’y a pas grand chose à faire. Un passage chez le médecin plus tard, on se retrouve généralement avec quelques séances de kiné respiratoire afin d’aider bébé à supporter son encombrement respiratoire.

Voilà deux fois que ça nous est arrivé cet hiver avec Little Miss Sunshine. Une première fois au mois de novembre et une seconde fois mi février. La première fois, quatre séances ont été nécessaires pour voir une réelle amélioration. Cette fois-ci, deux séance ont suffit.

La technique est particulièrement éprouvante pour bébé, mais pour les parents également. Au final, bébé est soulagé et c’est bien l’essentiel. Il peut dormir tranquillement ou presque la nuit et reprendre des forces. La difficulté pour soigner un bébé: très peu de médicaments sont compatibles avec des bébés de moins de 2 ans. Il n’y a donc pas grand chose à faire que de l’aider à passer le cap.

Un réflexe que nous avons pris très tôt avec Little Miss Sunshine, c’est le nettoyage du nez. Il faut dire que nous aussi sommes de grand adepte du nettoyage de nez à grande eau. Et c’est vraiment efficace contre les rhumes, les allergies, les petits microbes qui trainent. Malheureusement, ça ne fonctionne pas toujours. Et c’est dans ce cas, qu’on finit généralement chez le médecin et le kiné.

Je suis bien contente de n’avoir eu que deux séances à faire la dernière fois. Avec le stress, Little Miss Sunshine devient toute rouge et fait exploser toutes les petites veines superficielles de son visage. Elle finit également toujours pas vomir. Malgré tout, elle n’est pas rancunière, à peine sortie de la salle de massage, elle sourit au kiné. Mais c’est tout de même dur à vivre…