Mes lectures 2020

Voilà des années que je n’avais plus fait le compte de mes lectures. Et pour cause. Avec deux enfants, je ne trouvais plus le temps de lire, ou si peu. Je ne pensais pas que les quelques titres que je lisais par an rivalisait avec ce que j’avais pour habitude de lire étudiante (dans les 130 livres par an).

Et puis le 1er janvier dernier, c’est Little Miss Sunshine qui m’a fait pensé à noter à nouveau mes lectures. Je lui ai proposé de noter les livres qu’elle lisait, de noter le nombre de pages pour lui prouver qu’elle a la capacité de lire de « grands ». Elle était très vite découragé par la taille d’un livre. Je lui ai donc proposé de le faire avec moi. Et ce fut un immense succès. Elle lit désormais des dizaines de livres par mois, seule. Et de mon côté, je me suis rendue compte qu’en changeant légèrement mes habitudes, je pouvais lire autant que j’en avais envie.

A la place de me dire que je n’ai pas le temps de lire, je me suis décidé à lire peu mais régulièrement. J’avais déja mis en place un rituel du soir autour de la lecture. Je lisais quelques pages chaque soir. Depuis le début de l’année, je lis vraiment au moins 30 minutes par soir. Quand je me réveille la nuit, que je me mets à cogiter dans tous les sens, et à ne pas pouvoir me rendormir, je reprends mon livre et je lis jusqu’à ce que le sommeil revienne. Depuis cet été, je lis également environ 20/30 minutes chaque début d’après-midi ou presque au moment d’endormir Petite Panda. Enfin, depuis près d’un mois, je me suis créé une bulle de 15 minutes de lecture le matin, après le petit-déjeuner, presque quotidiennement. Ces temps de lecture, même court, me font vraiment beaucoup de bien.

J’ai différents types de lecture en fonction du moment de la journée. Je lis plutôt des récits de voyage ou des livres de développement personnel le matin et début d’après-midi. Le soir, j’aime les romans policiers. Les policiers, c’est clairement ce que je lis le plus. J’ai ainsi toujours deux ou trois livres que je lis en parallèle. Et mine de rien, j’ai réussi à lire 52 livres cette année, soit plus de 16000 pages! Je n’aurai jamais pensé lire autant! Et je n’ai noté que les livres que j’ai lu jusqu’au bout – il y en a pas mal qui sont toujours en cours car ils ont été mis de côté pour une raison ou pour une autre et je ne les ai pas noté.

Parmi les policiers, mes deux gros coups de coeur de l’année:

  • la « série chinoise » de Peter May qui m’a tenu en haleine au mois de janvier durant lequel j’ai dévoré les 6 tomes.
  • la série de l’inspecteur Chen Cao de Qiu Xiaolong dont j’ai dévoré les 10 tomes en février et mars

Deux séries qui se passent en Chine et dont l’atmosphère m’a vraiment rappelé mes ressentis quand nous avons vécu là-bas.

Un des seuls romans que j’ai lu et qui m’a énormément marqué:

  • La mémoire du thé de Lisa See que j’ai lu en septembre. j’avais déja lu plusieurs livres de cette auteur qui est une valeur sûre en ce qui concerne la littérature chinoise.

Et les deux livres d edéveloppement personnel qui m’ont le plus inspiré:

  • Tous enthousiaste d’André Stern, dont on ne sort pas indemne. Il nous amène à voir la vie différemment…
  • Au coeur des 5 langages de l’amour de Gary Chapman qui m’a fait prendre conscience de mon propre langage de l’amour, de ceux de mon mari et de ceux de mes enfants. C’est extrêmement instructif et je suis sûre que je vais beaucoup les utiliser dorénavant. Nous en avons déja largement discuté avec mon mari d’ailleurs…

Je suis vraiment très contente de moi. J’ai d’ailleurs été très surprise de voir s’allonger la liste au fil des mois. Je suis fière de m’offrir ce temps pour mon bien-être. Et je vais renouveler la liste cette année!

Et vous, vous aimez lire? Vous arrivez à trouver le temps de lire? Vous lisez plusieurs livres en parallèle comme moi? Ou pas?

Objectif 2021

Voilà plusieurs années que je me fixe des objectifs en début d’année, plutôt que de faire de bonnes résolutions, auxquelles je ne me tenais jamais. Pourquoi? Parce que les objectifs se réfléchissent, se divisent en sous-objectifs, s’étalent dans le temps et se travaillent. Les résolutions ont y pensent vaguement et une semaine plus tard, on a oublié. Résultat: au début de l’année suivante on reprend les mêmes résolutions et on se sent nul de ne pas avoir réussi à s’y tenir… Avec des objectifs, on se fixe des étapes et on réfléchi vraiment à la manière d’avancer chaque jour…

Je suis très fière de me dire que mes principaux objectifs de l’année 2020 ont été atteint: j’ai créé mon entreprise, Retour des Montagnes Jaunes, et nous avons accueilli notre Petite Panda avec beaucoup de sérénité.

Nous avons continué à travailler sur notre manière de consommer cette année. J’ai beaucoup moins utilisé mes traceurs d’habitudes que les deux années précédentes et je pense diminuer le nombre de mes traceurs cette année, car j’ai évolué dans ma manière d’appréhender mes objectifs.

Voici quelques unes de nos avancées de cette année sur notre manière de consommer:

  • nous avons créé un compost, qu’à mon sens nous n’utilisons pas encore assez (coucou les bottes boueuses à mettre pour aller dans le jardin… coucou le compost dont nous ne savons pas quoi faire après un an d’utilisation car nous n’avons pas de jardin potager suffisant pour l’absorber…), mais nous avons tout de même réussi à bien diminuer nos déchets et c’est déjà pas mal.
  • nous n’achetons plus que très peu de produits emballés dans du plastique et privilégions toujours les autres alternatives quand c’est possible (notamment le bois et le verre que nous réutilisons par la suite, à défaut le papier ou le carton)
  • nous utilisons des pochons à vrac pour nos fruits secs
  • nous achetons la plupart de ce que nous consommons régulièrement en gros (minimum 2kg) et en sachet papier (farine, riz, sucre, légumineuses…) ou en gros bocaux en verre de 500g ou 1kg (huile de coco, miel,…)
  • nous n’achetons plus aucun produit transformé (à part exceptionnellement) et préparons donc tout par nous-même, nous avons commencé à faire des conserves (soupe, ratatouille, fruits au sirop, sauce tomate, …)
  • nous nous sommes lancés dans la lacto-fermentation et nous adorons ça (au point d’en préparer chaque semaine de nouvelles variétés),
  • nous n’achetons plus de savon. Nous sommes désormais auto-suffisant et nous en fournissons même à nos familles
  • Papa Lou prépare une grande part de sa bière lui-même,
  • il prépare également ses bitter lui-même (au pamplemousse, au céleri branche, à la bergamotte), quelques litres d’hydromel et du Nusswasser (alcool de noix verte), des liqueurs d’épines et autres baies, du tepache, … Bref, niveau alcool Papa Lou assure!
  • je prépare mon produit lave-vaisselle moi-même
  • nous n’achetons plus aucune bouteille en plastique grâce à l’achat d’une machine soda-stream qui nous permet de préparer de l’eau gazeuse
  • nous avons récolté pas mal de fruits autour de chez nous (des cerises dans notre jardin et offert par des voisins, des kakis offert par des voisins, des quetsches et des raisins récoltés dans les vergers abandonnés autour de chez nous, des églantines, des aubépines, des mûres dans les haies autour de chez nous, des châtaignes et des noix dans la forêt…)
  • quasiment tous les vêtements achetés l’ont été de seconde main
  • nous n’avons absolument rien acheté pour la naissance de Petite Panda (hormis une nouvelle coque pour la voiture, car j’ai donné la mienne et la poussette à une famille chinoise à Shanghai) C’est un bébé 100% récup!
  • nous avons acheté plusieurs jeux sur Vinted

Je suis fière de notre cheminement, nous avançons doucement, mais surement, car les nouveaux gestes que nous ajoutons progressivement deviennent de vrais besoins pour coller au plus juste de notre état d’esprit… Une fois acquis, il n’y a donc pas de retour en arrière.

Un autre objectif était de continuer à lire le plus possible. J’ai changé ma manière de faire et je lis désormais autant que j’en ai envie. J’ai ainsi lu plus de 16 000 pages cette année soit quelque 62 livres. Mais je vous prépare un article complet à ce sujet.

J’ai continué à travailler sur moi et sur ma parentalité, au travers de formations, de podcasts, de conférences en ligne. L’offre est large actuellement. Cette année, j’aimerai me concentrer sur mes blocages, mes pensées limitantes. J’aimerai arriver à passer outre, je sens bien que je stagne depuis quelques mois… Je veux vraiment être plus apaisée dans mon quotidien.

Quant au Chinois, nous nous y sommes doucement remis cette année. J’espère vraiment pouvoir lire de petits livres en Chinois d’ici la fin 2021.

Notre grand objectif familial pour 2021 sera de trouver la maison qui nous correspond dans le village où nous habitons depuis un an et demi, de l’acheter et de l’aménager à notre goût. Une belle nouvelle aventure qui nous attend!

Et vous, résolutions ou objectifs? Quels sont les vôtres?

2021

Toute la famille Kangourou vous souhaite une douce et heureuse année!

L’année écoulé aura eu son lot de difficultés, mais aussi et surtout, son lot de bonheur, de dépassement de soi et d’accomplissement, et c’est ce que j’en retiendrai!

Ces quelques flocons de neige tombés cette nuit et qui m’ont surpris ce matin à l’ouverture de nos volets me font penser que cette année sera finalement bien plus douce et heureuse que nous nous y attendons…

Merci à tous ceux qui passe encore par ici, malgré mon manque de régularité dans la publication d’articles. Ce n’est pas l’envie, mais le temps qui me manque. Et le temps j’avais choisi cette année de le consacrer à ma Petite Panda et à ma toute nouvelle entreprise. Je vais essayer de revenir plus régulièrement par ici dorénavant…

Et pour ceux qui voudrait des nouvelles plus régulières, sachez que je publie quasi-quotidiennement sur notre compte Instagram: @la_famille_kangourou_le_retour

A très bientôt…

Mon projet professionnel: Retour des Montagnes Jaunes

Il y a quelques années de ça, alors que j’étais employée dans une grande maison de thé parisienne, j’ai vécu une situation pas très facile avec ma supérieure hiérarchique direct. L’ambiance au sein de l’équipe s’est rapidement dégradée, les démissions se sont multipliées. En parallèle, l’image de la marque était en pleine évolution et je ne m’y reconnaissais plus vraiment…

Heureusement, grâce à notre projet d’expatriation, j’ai pu rapidement mettre fin à mon contrat, me concentrer sur ma toute jeune Little Miss Sunshine et laisser cet épisode derrière moi. Il n’empêche que j’en suis arrivée à la conclusion que je ne voulais plus être employée. J’avais besoin d’autonomie et d’indépendance.

Depuis plusieurs années, j’ai donc dans un coin de ma tête l’envie de trouver un projet professionnel qui me permettrait de m’épanouir. L’expatriation, la découverte de la Chine, la naissance de Little Smiling Buddha m’aura un temps fait penser à autre chose. Et puis, rapidement, j’ai eu envie de reprendre une activité. J’ai eu l’occasion de découvrir l’enseignement dans une école internationale aux dix-huit mois de Little Smiling Buddha.
Travailler avec de jeunes enfants est passionnant, j’ai adoré. Mais je n’ai jamais pu totalement me faire à l’idée car pour moi, la place d’un enfant de moins de trois ans et même de moins de cinq ou six ans n’est pas dans une collectivité. On a beau mettre toute la bienveillance possible en temps que maîtresse, on ne peut pas répondre aux besoins de plus de quatre ou cinq enfants en parallèle. C’est sans regret que je n’ai pas renouvelé l’expérience une année supplémentaire.
Avec Papa Lou, lors de nos différents voyages dans des jardins de thé chinois, on a souvent parlé d’une boutique de thés chinois, on a fait des plans sur la comète, on avait des idées en tête pour monter notre boîte, mais on ne s’est jamais vraiment posé pour mettre quoi que ce soit en place. Jusqu’il y a peu, j’avais peur de me lancer et mon excuse était que tout n’était pas parfait, que ce n’était jamais le moment parfait. A la fin de l’année dernière, je me suis fixée un objectif: lancer mon projet professionnel en 2020.
J’ai eu la tête bien prise par la fin de ma troisième grossesse sur le premier trimestre 2020. Mais il est vrai qu’on a commencé à en parlé plus régulièrement, plus concrètement avec Papa Lou. Et puis quelques jours après la naissance de Petite Panda, j’ai eu le déclic. C’était le moment. Où plutôt, ça ne serait jamais le bon moment, donc autant se lancer.
Nous avons commencé par nous renseigner sur l’auto-entrepreunariat, j’ai pris contact avec Pôle Emploi, nous avons commandé nos premiers thés chez nos amis producteurs, nous avons réfléchi au moyen le plus simple de nous lancer, même si tout n’était pas parfait. Retour des Montagnes Jaunes était né.
Retour des Montagnes Jaunes a commencé fin juin 2020. Nous avons lancé une boutique sur Instagram. Nous avons envoyé des échantillons à des personnes intéressées pour nous faire connaître. Nous avons eu nos premières commandes.
A la mi-juillet, nous avons organisé notre premier atelier de découverte des thés de Chine en Alsace. Le virtuel a pour moi ses limites et faire des ateliers en présentiel comble pour moi ce besoin de contact. L’atelier s’est très bien passé, les personnes de tout horizon, déja amateurs de thés ou non, qui ont participé ont beaucoup aimé et nous avons eu de beaux retours sur cet après-midi passé ensemble.
Un mois après le lancement sur Instagram, nous avons commencé à créer le site de vente de notre boutique. Deux mois plus tard, la boutique en ligne de Retour des Montagnes Jaunes sera officiellement ouverte.
Cette petite entreprise me permettra également de continuer de profiter et de m’occuper des enfants. J’ai à coeur de montrer que l’on peut travailler et être présent pour ses enfants. Je l’ai vu dans d’autres pays, la séparation travail/enfant n’est pas aussi nette et les enfants ne sont pas un problème, comme ils peuvent l’être ressenti en France.
Et j’ai hâte d’avoir le retour des premiers utilisateurs de la boutique.  Nous avons encore de nombreux projets autour de cette boutique.
C’est une belle aventure qui nous attend!

Ce que nous retenons du confinement

Voilà plusieurs semaines que j’ai envie d’écrire cet article. J’avais envie de vous partagez ce que nous retenons du confinement, de ce moment si spécial et hors du temps que l’on aurait jamais pensé vivre.

Pour re-situer les choses, Little Smiling Buddha et moi sommes tombés malades – certainement une bronchite, mais ça pourrait tout aussi bien être le coronavirus – au début du mois de mars. C’était alors mon dernier mois de grossesse, j’étais très fatiguée et avec les nouvelles du coronavirus qui arrivait, nous avons décidé de nous confiner avant l’heure. Nous toussions beaucoup, et je n’ai plus osé mettre Little Miss Sunshine à l’école, de peur que nous ayons effectivement attrapé le coronavirus – ce que nous ne saurons jamais. Papa Lou avait déja commencé le télétravail pour me soulager dans les tâches quotidiennes, quelques jours par semaine. Quand la nouvelle du confinement est tombée, cela faisait près d’une semaine que nous étions déja confiné. En gros, nous sommes restés confinés du 11 mars au 22 juin (hors rencontre avec mon frère, mes parents et les parents de Papa Lou après le déconfinement officiel)

Le bilan global de cette période est très positif pour nous. Malgré les incertitudes et quelques angoisses au moment de mon accouchement notamment, nous avons très bien vécu cette période si particulière. Il faut dire que notre expérience d’expatriation, nous a beaucoup aidé.

Voici d’ailleurs ce que nous aimerions retenir de cette période:

    • Nous avons renoué avec du vrai temps long et de qualité en famille. Cela nous a permis de resserrer les liens, exactement comme c’est le cas au début d’une expatriation: on ne peut compter que sur soi et sa famille, on est à la limite voire hors de notre zone de confort, on passe un temps assez long en vase clos, on est dans l’incertitude sur beaucoup de sujets…
    • Nous avons eu l’occasion d’accueillir Petite Panda dans notre cocon familial sans aucune intervention de l’extérieur, de passer beaucoup de temps tous ensemble et avec elle, ce qui a grandement facilité son intégration à la fratrie.
    • Nous avons eu le temps de faire encore plus de choses nous-mêmes: du tofu, de la bière, du savon, de la poterie, du vin de pissenlit, des légumes lacto-fermentés, des conserves, du fromage, des viandes et des poissons fumés, du liniment oleo-calcaire, du produit pour le lave-vaisselle …
    • Nous avons fait l’école à la maison et nous avons largement remplit les objectifs que nous nous étions fixé: prendre du plaisir, trouver des alternatives aux apprentissages formels envoyés par la maîtresse, finir le programme de CE2 pour Little Miss Sunshine,… Nous nous sommes prouvés que c’était possible et que l’IEF était une alternative possible pour notre famille si nous l’estimons nécessaire.
    • Nous avons pu discuter, faire évoluer et revoir nos objectifs de vie et de couple à court et moyen terme: je suis entrain de lancer ma boutique de thé en ligne, mon mari a décidé de faire plus de télétravail dorénavant, nous nous lancerons dans la recherche d’une maison à acheter dès cet automne… La dernière fois que nous avions fait un point sur nos objectifs, nous étions sur le point de rentrer en France, suite à la fin de notre expatriation en Chine.

Je ne nie pas la dose de stress qu’à pu nous apporter cette période à certains moments, mais j’en retiens que ce re-centrage sur nous et sur notre famille est arrivé par la force des choses à un bon moment pour nous. Nous avons su en tirer beaucoup de positif et je suis fière de notre gestion à tous durant ce moment particulier.

Et vous, avez-vous réussi à tirer du positif des derniers événements? 

Recette – Muffins salés aux petits pois, à la feta et à la menthe

Voici une première recette printanière pour cette saison. Les petits pois sont arrivés sur les étals, et c’est un légume que les enfants aiment beaucoup. Voilà bien longtemps que nous n’avions plus tenté de préparer des muffins salés et ce plateau télé a été un succès auprès de toute la famille. Il peut également se décliner en version apéritif.

Pour une douzaine de muffins:

  • 250g de farine 
  • 1/2 sachet de levure chimique 
  • 3 oeufs 
  • 10 cl d’huile d’olive 
  • 10cl de lait 
  • 6 poignées de petits pois 
  • 200g de feta 
  • une dizaine de feuilles de menthe 
  • 1/2 càc de gingembre en poudre 
  • 1/2 càc de paprika moulu 
  • poivre du moulin

Préparation:

  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Laver et ciseler les feuilles de menthe 
  • Mettre la farine et la levure dans un bol.
  • Ajouter les épices et mélanger.
  • Ajouter les oeufs, l’huile et le lait et mélanger jusqu’à obtenir un appareil homogène.
  • Emiettez la feta dans l’appareil puis ajouter les petits pois et mélanger.
  • Enfin, ajouter la menthe.
  • Verser la pâte dans des moules à muffins et les remplir au 2/3.
  • Enfourner 35 minutes à 180°C.

A déguster avec une salade verte.

N’hésitez pas à me dire si vous testez!

Recette – Brioche tressée au sucre de peaux de mandarine séchées

Des brioches, j’en ai fait au moins deux fois par semaine durant cinq ans. Faire une pâte à brioche me prend 10 minutes top chrono. Même les enfants connaissent les ingrédients par coeur à force de m’aider. Mais depuis quelques mois, plus personne n’avait envie d’en manger. J’avais donc arrêté d’en préparer, au profit de porridge aux flocons d’avoine et de granola maison, plus sains.

Mais il y a quelques semaines, j’ai eu très envie de brioche à la fleur d’oranger. C’est donc sur un coup de tête que je me suis préparé une brioche. L’inspiration est venue au cours de la confection, d’abord l’idée de la tresse, puis l’idée d’utiliser mes peaux de mandarines séchées pour en faire un sucre parfumé.

Voici donc la recette pour une brioche:

  • 350g de farine 
  • 15g de levure boulangère sèche
  • 80g de sucre 
  • 2 oeufs 
  • 100g de beurre mou
  • 20 cl de lait
  • 2 cuillères à soupe de fleur d’oranger 
  • 2 cuillères à soupe de sucre 
  • 1 cuillère à soupe de peaux de mandarine séchées
  • un jaune d’oeuf

Coupez des morceaux grossiers de beurre mou.

Dans le bol d’un robot, mélangez la farine, la levure et le sucre. Puis ajoutez les morceaux de beurre mou. Commencez à pétrir vitesse 1.

Ajoutez les oeufs, le lait et la fleur d’oranger. Continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte forme une boule.

Poursuivre le pétrissage 10 minutes supplémentaires.

Puis couvrir le bol et le mettre dans un endroit à l’abri des courants d’air pour quelques heures.

Quand la pâte a bien monté, il faut la travailler pour la dégazer. Il faut la travailler à la main pour au moins 5 minutes.

Séparez la pâte en trois et faire trois boudins de même taille. Tressez les trois boudins.

  

Pour avoir une belle tresse briochée qui monte bien, il suffit de beurrer un moule à cake et de mettre la brioche dans le moule à cake. Mais on peut aussi la mettre telle qu’elle sur une plaque allant au four.

Couvrez votre brioche et laissez-là reposer pendant une demi heure.

Préchauffez le four à 180°C. 

Avant d’enfourner, badigeonnez avec un jaune d’oeuf.

Mixez 2 cuillères à soupe de sucre et les peaux de mandarine séchées ensemble, assez longuement pour en faire une sorte de sucre glace. 

Saupoudrez votre brioche de ce sucre de peaux de mandarine et enfournez pour 30 minutes.

Dites-moi ce que vous en pensez si vous testez!

Ressources – Les tables de multiplication

Depuis le début du confinement que je partage avec vous sur Instagram les activités ludiques que je fais avec les enfants pour leur apprentissage, vous êtes nombreux à me demander les provenances des ressources que j’utilise.

Je vous avoue que je créé rarement les ressources moi-même, car cela prend un temps immense (en plus des recherches d’idées et de la fabrication du matériel) et qu’en outre on trouve énormément de ressources de qualité partagé par des enseignants ou des mamans qui font l’instruction en famille ou du co-schooling.

J’ai eu énormément de question sur mes ressources pour aider Little Miss Sunshine a apprendre, puis à réviser ses tables de multiplication. Je vous partage donc ici mes idées, ce que nous avons mis en place et ce qui a marché pour elle.

Avant même l’apprentissage des multiplications, au travers des activités de vie quotidienne, nous avions abordé la notion de multiplication. Nous avions donc mis une feuille sur le réfrigérateur avec les tables de multiplication vierge. Au fur et à mesure que Little Miss Sunshine pensait connaître la réponse à une multiplication, elle allait remplir la bonne case. La table de 2 notamment est très simple à remplir. C’est une activité que je n’ai jamais corrigé, car l’enfant se corrige tout seul avec le temps.

Au tout début de l’apprentissage de la notion de multiplication, nous avons utilisé les tables de multiplication en bois Montessori pour bien comprendre la notion de multiplication.

C’est très visuel et en plus, on manipule. C’est la combinaison parfaite à mon sens pour mieux apprendre. C’est ainsi qu’elle a appris les premières tables de multiplication. C’est aussi comme ça qu’elle a remplit les dernières cases de sa feuille des tables de multiplication et qu’elle s’est elle-même corrigée.

Nous sommes évidement passé par la récitation de la comptine des différentes tables de multiplication, mais ce n’est vraiment pas ce qui marche le mieux avec elle, même si elle a des facilités à apprendre une poésie.

D’autres alternatives par le jeu, pour apprendre/réviser en bougeant:

  • Le jeu du ballon: lancer un ballon à son enfant, en lui disant une multiplication « 2×3 », au moment où l’enfant attrape la balle, il doit répondre « 6 ». Puis c’est au tour de l’enfant d’essayer de piéger son parent « 8×7 » et au moment où le parent réceptionne la balle, il doit donner la réponse. Au début, on laisse un temps en le moment où l’on pose la question et le moment où l’on lance la balle pour que l’enfant ait le temps de réfléchir, et puis on va de plus en plus vite.
  • La course aux résultats: créer ou imprimer des étiquettes avec les tables de multiplications et les résultats. On place les résultats sur la table basse et on se met à l’autre bout de la pièce avec les tables de multiplication. On donne une carte table de multiplication à l’enfant qui doit courir chercher le bon résultat sur la table. Si on écrit la table de multiplication au dos du résultat, c’est encore mieux puisqu’on permet à l’enfant de s’auto-corriger si nécessaire.

Actuellement, nous utilisons deux autres ressources pour la révision des tables de multiplications qui nous plaisent beaucoup.

La première, ce sont les disques de multiplications, qui allient manipulation et révision. J’ai détaillé leur fabrication et leur utilisation dans cet article.

La seconde, c’est le jeu Multipl’hôtel créé et vendu sur le site Apprendre par le jeu. C’est un jeu avec un système d’auto-correction et en plus le gagnant n’est pas forcément celui qui connaît le mieux ses tables puisqu’il y a une jolie part de chance. De quoi motiver ceux qui apprécient les jeux de société, mais pas les tables de multiplications. J’avais, à l’époque, téléchargé ce jeu gratuitement, aujourd’hui il est disponible sur leur boutique, mais franchement l’investissement vaut le coup!

  

Quand elle apprendra à poser les multiplications, nous nous servirons des timbres Montessori pour l’aider dans un premier temps. Ils permettent d’avoir un calcul plus visuel avant de passer à l’abstraction du calcul posé. Je compléterai l’article à ce moment-là.

N’hésitez pas à partager vos propres astuces en commentaire! 

Organisation familiale – Notre routine de confinement

Dès l’annonce du confinement, je savais que pour bien le vivre, nous devions mettre en place des routines. Des routines qui ne nous changent pas trop de nos précédentes habitudes, des routines qui nous simplifieraient la mise au travail et les temps de transition. Les routines nous permettent à tous de nous simplifier la vie, car tout le monde sait toujours ce qu’il doit faire puisqu’elles ne changent pas ou peu. Elles évitent de s’énerver au moment des transitions, elles favorisent l’autonomie des enfants, elles les rassurent également et leur sert de cadre. 

Nous avons ainsi choisi de ne pas nous lever trop tôt pour garder le rythme sur la longueur, de fixer l’heure du petit-déjeuner pour toute la semaine du lundi au vendredi, de fixer l’heure du début de l’école à la maison, de faire l’école à la maison tous les jours de la semaine du lundi au vendredi, de ne faire du travail formel que le matin, de fixer l’heure du déjeuner avec Papa Lou chaque matin en fonction de ses réunions de télétravail, de prendre le goûter tous ensemble, de ne pas aller se coucher plus tard que d’habitude en semaine.

Et je dois dire que ces routines nous permettent de bien tenir sur la longueur. Nous les avons adopté dès le début du confinement et nous n’avons changé que peu de choses, même suite à la naissance de Petite Panda, car le rythme nous convient vraiment bien.

Chaque matin du lundi au vendredi, mon réveil sonne à 7h. Je me lève vers 7h15, prends ma douche et m’habille. Puis je descends préparer le petit-déjeuner. Papa Lou se lève, s’habille et me rejoint pour m’aider. Petite Panda tète souvent soit avant ma douche, soit juste après que je sois descendu. Ensuite, soit elle se rendort et reste dans notre lit, soit elle est en bas avec nous et commence sa journée avec nous. Little Smiling Buddha se réveille la plupart du temps entre 7h et 7h30, soit il prend sa douche avec moi, soit il descend seul et vient me rejoindre pour préparer le petit-déjeuner.

A 8h, Papa Lou va réveiller Little Miss Sunshine. Et nous prenons le petit-déjeuner tous ensemble. Vers 8h30, Papa Lou commence à bosser sur son téléphone en répondant à ses mails, moi et les enfants nous terminons le petit-déjeuner. Vers 8h45, les enfants montent s’habiller, se brosser les dents et se coiffer en toute autonomie. Papa Lou monte travailler depuis son ordinateur. Je débarrasse la table, prépare les affaires de Little Miss Sunshine pour qu’elle puisse commencer son travail.

Quand les enfants redescendent vers 9h, je lis les instructions du jour de la maîtresse avec Little Miss Sunshine, puis elle commence son travail en autonomie. Little Smiling Buddha joue ou lit la plupart du temps en autonomie à ce moment-là, j’en profite donc pour aller changer Petite Panda.

Quand je redescend, je propose une activité à Little Smiling Buddha. Une activité dure en moyenne une dizaine/quinzaine de minutes avec lui. Je commence toujours par une activité pour laquelle il aura besoin de moi: un jeu de loto avec de la lecture, une nouvelle leçon,… Et laisse les activités qu’il sait faire en autonomie pour la suite. Entre les deux, la plupart du temps, il veut lire en pseudo-autonomie ou s’attaque à un casse-tête, ce qui veut dire que je peux naviguer entre lui et sa soeur pour les aider.

Pendant toute la matinée, Petite Panda est tout contre moi, dans l’écharpe. Je ne la garde pas dans l’écharpe pour cuisiner, je trouve ça trop dangereux. On n’est pas à l’abris d’avoir de l’huile ou de l’eau bouillante qui gicle et je préfère ne pas prendre le risque. A ce moment-là, soit elle accepte d’être dans son transat ou sur la canapé calé dans le coussin d’allaitement, soit Papa Lou n’est pas en réunion et la prend avec lui pendant qu’il travaille.

Vers 11h, je m’attaque donc à la préparation du repas et au rangement de la cuisine – oui, je fais les deux en même temps. On mange généralement vers 12h ou 12h30 en fonction des réunions de télétravail de Papa Lou. Pendant ce temps, en fonction des jours, les enfants jouent librement, lisent ou m’aident à la préparation du repas.

Après le repas, que l’on prend dans le jardin le plus souvent possible, les enfants partent jouer. Je termine de débarrasser la table et de ranger la cuisine. Je prépare également le goûter ou le petit-déjeuner du lendemain en fonction des jours et des besoins. Papa Lou reprend le travail. Si il n’a pas de réunion, il s’installe dehors avec nous.

Durant ce temps, Petite Panda dort le plus souvent dans les bras de Papa Lou ou dans le transat pour sa sieste de début d’après-midi.

Vers 16h, je prépare le goûter que l’on prend tous ensemble. C’est le moment qui nous arrange le plus pour appeler la famille et prendre des nouvelles de tout le monde. Petite Panda est le plus souvent dans mes bras.

Vers 17h30, je commence à préparer pour la routine du soir. Je rentre et je range ce qu’il reste à ranger pour la soirée. Je vide le lave-vaisselle et range la vaisselle. Je termine la préparation des goûters et petits-déjeuners suivant si nécessaire. Je commence à préparer le dîner si nécessaire. Papa Lou va prendre son bain et les enfants le suivent dans le bain. Je les rejoins dans la salle de bain pour papoter, les aider, mais aussi pour préparer la nuit – je vérifie notamment que j’ai tout ce qu’il faut autour de la table à langer si il me serait nécessaire de changer Petite Panda durant la nuit. J’ouvre ou je ferme les fenêtres en fonction de la température.  J’imprime le travail de Little Miss Sunshine pour le lendemain.

Vers 18h30, Papa Lou prend le relai pour terminer de préparer le dîner et l’apéro. Je prépare la table pour le petit-déjeuner et celle pour le dîner (on mange le plus souvent à la table basse). A partir de cette heure-ci, Petite Panda ne veut plus quitter les bras, elle passe donc de bras en bras en fonction de la disponibilité de chacun, jusqu’au coucher.

Vers 19h, on prend l’apéro, puis on dîne. Le plus souvent, on met quelque chose à la télévision durant ce temps: un dessin animé comme Il était une fois, un documentaire comme C’est pas sorcier, une émission culinaire, parfois quelques épisodes de Kaamelot.

Vers 20h30, je termine de ranger la cuisine, je laisse Petite Panda à Papa Lou et je monte me préparer pour aller me coucher. Dès que je suis prête, je fais monter Little Smiling Buddha et Little Miss Sunshine pour qu’ils se préparent à aller se coucher. Papa Lou monte préparer Petite Panda pour le coucher et elle nous rejoint au lit. Un peu avant 21h, soit je leur lis une histoire, soit ils lisent chacun une histoire dans leur lit.

Vers 21h15, j’éteins la lumière. Papa Lou est redescendu pour fermer les volets et regarder un film ou une série. Little Miss Sunshine peut lire jusqu’à 22h – mais elle éteint souvent avant. Little Smiling Buddha s’endort très rapidement. Petite Panda tète et s’endort en général avant 22h et moi je lis sur ma tablette en attendant que tout mon petit monde s’endorme. Papa Lou vient généralement nous rejoint vers minuit alors que je dors déja depuis longtemps…

On a aussi de petites routines qui se mettent progressivement en place sur la semaine:

  • le lundi matin à 8h, on essaie de sortir faire une promenade – la seule sortie de la semaine – pour aérer l’esprit de tout le monde et bien commencer la semaine.
  • le mercredi matin, l’école à la maison est moins formel, on ne fait que des activités dont ils ont envie et que je leur prépare à l’avance.
  • le jeudi matin, au petit déjeuner on prépare la liste des repas de la semaine suivante. Je fais la liste des courses en fonction des repas et des manques. Papa Lou part faire les courses vers 15h/15h30, car il a remarqué que c’est l’horaire où il y a le moins de monde dans les magasins.
  • Samedi matin, on se prend une bonne heure pour faire le ménage en famille.

Et vous, avez-vous instauré une nouvelle routine avec le confinement?

Recette – Gingembre lacto-fermenté

Vous avez été nombreux sur Instagram à me demander la recette du gingembre lacto-fermenté dont j’ai parlé en story. Je vous propose donc de vous partager la recette ici sur le blog.

Je vous conseille quand même de vous renseigner un peu sur la lacto-fermentation avant de vous lancer. C’est une réaction de fermentation non alcoolique, il faut évidement respecter certaines règles d’hygiène pour que ça fonctionne et que le mélange soit consommable.

C’est un premier essai pour nous, je complèterai donc la recette au fil de nos expérimentations.

Pour une première lacto-fermentation, il vous faudra:

  • un gros morceau de gingembre (de la taille d’une main au moins)
  • de l’eau 
  • du sel 

Et c’est tout! Facile non? 

Commencez par couper le gingembre comme vous le désirer. Si c’est pour croquer à l’apéro ou avec des plats japonais, faites-le très fin, à la mandoline. Si c’est pour utiliser dans des plats cuits, vous pouvez faire des cubes ou des rectangles plus grands, que vous pourrez couper plus finement au moment de faire votre plat, en fonction de vos envies.

Ensuite placer votre gingembre dans un récipient pour la fermentation. Nous avons utilisé une ancienne bouteille de jus de fruits en verre, ce qui a très bien fonctionné. Il faut bien tasser le gingembre dans la bouteille, c’est très important pour la fermentation.

A ce stade, si vous le désirez, vous pouvez ajouter des épices.

Ensuite, il faut ajouter l’eau salé nécessaire pour remplir la bouteille, jusqu’à 2/3cm du bord (pour éviter que ça ne déborde au moment de la fermentation). Il faudra calculer le sel nécessaire à votre saumure, sachant qu’il faut 40g de sel pour un litre d’eau pour le gingembre.

Remplir la bouteille avec la saumure et la fermer. Placer dans un endroit à température ambiante. Ne pas oublier de secouer la bouteille deux fois par jour. 

Laisser fermenter votre gingembre d’une semaine à un mois en fonction du goût recherché: le mieux est de goûter régulièrement!

Le jour où vous avez vidé votre gingembre, ne jetez surtout pas la saumure. Vous pouvez la réutiliser plusieurs fois pour votre lacto-fermentation suivante. Utiliser une saumure déja prête a le don de concentrer les goûts et d’accélérer le début de la fermentation.

Tenez moi au courant si vous testez!